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Frédéric Dard: Baise-ball à la Baule

Здесь есть возможность читать онлайн «Frédéric Dard: Baise-ball à la Baule» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 1980, ISBN: 2-265-01327-7, издательство: Éditions Fleuve Noir, категория: Иронический детектив / Шпионский детектив / Полицейский детектив / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

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Frédéric Dard Baise-ball à la Baule

Baise-ball à la Baule: краткое содержание, описание и аннотация

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Si tu n'as jamais vu le prince Charles d'Angleterre complètement mort, le nez dans une salade de homard, lis ce book. Si tu n'as jamais vu Béru propulser deux nonnes dans des cageots de tomates, lis ce bouquin. Si tu n'as jamais vu San-A aux prises avec un couple mystérieux qui le ridiculise, lis ce polar. Mais si tu as le palpitant qui déconne, l'ami, alors ne lis pas ce chef-d'œuvre, il te tuerait !

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La môme Dominique, pardon : le commissaire Bernier qui attend la fin de la communication pour me prendre congé s’approche.

— Le Big Boss, lui dis-je en lui présentant le combiné. Asseyez-vous dans mon fauteuil, de la sorte vous verrez votre interlocuteur sur ce petit écran et il pourra vous voir également.

Elle obtempère.

— Ici, le jeune Trouduc Bernier, annonce-t-elle, mes respects, monsieur le directeur.

Je vais me placer derrière la gonzesse, rien perdre de la surprise au Vioque.

Elle est vive. Il écarquille ses vasistas, tripote le bouton de réglage de son récepteur, arrondit les lèvres comme si on prenait sa température par voie buccale.

— C’est une plaisanterie ? demande-t-il en dérapage incontrôlé.

— Absolument pas, monsieur le directeur, répond le commissaire Bernier. Je suis une femme, et je vous en demande bien pardon.

Pépère réagit. Il est penché sur son cadran récepteur à l’en lécher, d’ailleurs il se pourléche. Il roucoule à présent :

— Quelle surprise ! Quelle charmante surprise ! On ne nous a pas prévenus ! Oh ! mais il faut qu’on se voie pour de bon ! Qu’on cause ! Nous allons dîner ensemble, c’est indispensable. Rendez-vous à 9 heures à la Barrière Poquelin[6] Je dis ce restaurant pour lui faire de la pube, j’ai mes raisons ; et comme ce sont les miennes, je les trouve valables. rue Molière. C’est intime et la chère est exquise. Vous me donnerez des nouvelles de votre directeur. Un vieux camarade de toujours. Tournez un peu la tête, je vous prie ! Merci. Vous avez un profil remarquable, mademoiselle. Montrez encore ? Merci ! Oh ! oui : beau, beau, très beau ! et même parfait. Vous pourriez vous redresser un peu ?… Voilà ! Admirable ! Tous mes compliments pour votre gorge. Voulez-vous que je vous dise ? Su-bli-me ! Quel dommage que nous ne soyons pas en couleurs ! Je devine vos yeux. Attendez, approchez, mon enfant, approchez, je suis sourd. Les ans en sont la cause… Mais qu’est-ce que je raconte, moi ! Verts ! Vert très sombre, vos yeux ? Me trompé-je ? De grâce, ne me laissez pas languir, c’est trop important. Verts d’eau profonde, n’est-ce pas ?

— Non, noisette, rectifie Dominique Bemier.

— Je le savais ! exulte le Digne, emplâtré dans ses mouillances de birbe. Je le savais : noisette… d’eau ! Merveilleux. Et les cheveux blonds, bien entendu, avec des frissons plus sombres ! Vous voulez bien vous dresser davantage, j’aimerais à discerner votre taille. Je la subodore, notez ! Je la prévois ! La sais presque, mais justement : sait-on jamais ? Faites voir ! De classe ! La hanche est noble, les volumes sont rares, la découpe harmonieuse, le pincement idéal. Sarah Bernhardt enfant ! La Loïe Fuller ! Isadora Duncan avant qu’elle ne fasse des effets d’écharpe, la petite conne ! Montrez ! Montrez !

Alors, tu sais quoi ?

Faut que je te fasse rire.

Le commissaire Bernier ramasse le bas de sa robe à deux mains et se trousse jusqu’à la taille. Bien entendu, cette foutue turpide porte d’évasifs collants (rien que le mot, déjà, ferait gerber un vieux rat malade) qui, néanmoins, soulignent la perfection de son hémisphère austral. Elle montre sa partie face, puis sa partie pile.

— Quoi d’autre, encore, monsieur le directeur ? questionne-t-elle froidement en laissant retomber le rideau sur ce dernier acte des plus réussis.

Le Dirlo râle, qu’on le croirait pris d’une crise cradingue, comme dit Bérurier-le-Preux (quand tu lui fais la bise, c’est le baiser au laid preux que Mauriac faisait alluvion dans un de ses romans fleuves sur la branlette bénite).

— O beauté suprême ! déclame le cher Vieux chaud lapin. O majesté vivante ! O rayon de vie aveuglant ! O secousse sismique des sens ! O apothéose ! O exaltation de la nature ! O, ô, ô, et je dirais même plus : ô, là là !

Il garde sa bouche ouverte, comme un Maure à la mords-moi le mors mort d’avoir été à court d’oxygène.

Le commissaire Bemier se dirige vers la lourde.

— Vous direz à ce vieux dégueulasse que je retourne à Saint-Cyr-au-Mont-d’Or, lance-t-elle. Si c’est cela, la police parisienne, je solliciterai un poste dans l’Ariège ou les Hautes-Alpes.

— Et encore, lui retoumé-je, vous nous prenez un jour de pluie, si vous revenez quand il fait soleil, là vous aurez des surprises ! Mes respects à la Mère Supérieure de votre ordre, mon enfant !

La lourde n’en finit pas de claquer.

COUILLONNITRE IV

Et bon, tout de suite après cette sortie enlevée, me faut reviendre au téléphone, expliquer à Messire Braquemard combien elle était blessée, la pauvrette, hors de ses gonds qui n’entendent qu’une cloche, et déterminée à tout laisser quimper, nous jugeant satyres pernicieux, honte de la chère police française. Furax en grand fort intérieur, mam’selle commissaire de peau lisse (alors là, je pouvais pas laisser passer, vu la circonstance, t’admets ?). Que je pressens de sacrés turbins ! Et ragots ragougnasses à l’E.N.S.P. ! On sera réputés violeurs de haut viol, l’Achille aux pieds fourchus et mézigue. Flanverge au ventre ! Suce à la donzelle ! Sonnant de l’olifant de pute dans les halliers parisiens.

Mais le Père-la-Médaille ne s’émeut pas. Juste il déplore. Elle lui avait cogné dans l’orbite, Dominique. Il la trouvait à sa main, choucarde, bien tournée, et si belle à croquer qu’il comptait la bouffer toute crue, le vieux bougre. Pour ce qui est des retombées, fume ! Son pote de Lyon le sait par cœur. Du reste (ou Oreste comme aurait dit Electre) il va prendre les devants. Tuber au directeur de là-bas pour se marrer de l’oie blanche expédiée sur le tas ! Mais, saperlipopette, quel cul merveilleux elle avait, non ? Vous avez déjà vu un commissaire avec un cul pareil, Santonio, franchement ? Moi, jamais ! Est-ce que je lui distinguais le frou-frou à travers le collant, bien placé comme j’étais ? Il veut savoir absolument. Oui ! Veinard ! Et on le devinait blond, lui aussi ? Vraiment blond ? Quel bonheur ! Lui qui raffole des chattes blondes ! Elles sont si encourageantes ! On peut les bouffer la tête haute ! Dommage qu’elle eût été si pimbêche, cette idiote. Il se serait trouvé en prise directe, il était certain de remporter le morceau, Achille. Mais par l’intermédiaire d’un misérable système de vidéo qui te montre sans te révéler, te dérobe l’essentiel et gomme ta personnalité, que faire ? Hmmm ? Que faire ?

Son soupir me réchauffe le bulbe.

— Et pour le prince ? demandé-je.

— Le prince ? Quel prince ?

— Charles.

— De quel Charles parlez-vous, mon vieux ? Aznavour ? Quint ? Le Téméraire ? Lindberg ? Exprimez-vous, bon Dieu !

— Vous m’avez appelé pour me parler de votre inquiétude à propos du prince Charles d’Angleterre dont un Irlandais expirant a annoncé le trépas prochain en France…

Le Vieux s’arrache à ses phantasmes.

— Oh, oui, ce type… Ce grand garçon ? Cet aimable jeune homme ? Digne descendant de la plus illustre dynastie d’Europe après celle de Monaco. Belle figure ! Expressive ! Brûlante d’intelligence !

Quand on joue du polo comme il en joue, on peut tenir le sceptre du Royaume Uni, et d’une seule main ! En effet, je vous disais… Moi, vous me connaissez, Sans Antonio ni trompette ? L’instinct ! Le flair ! Le sixième sens. Je pressens du grave, du dramatique, du sensationnel ! Ce cher prince qui vient à La Baule, excipant de ses capacités équestres, l’adorable centaure, pour présider un concours hippique que nous gagnera sous le nez un quelconque paltoquet de Hongrois, voire d’Espagnol ! Je sais qu’il va lui arriver quelque chose d’important, à ce connard, San-Antonio, si nous ne veillons au grain. J’ai des antennes secrètes, moi, mon petit. Je capte l’au-delà, moi, vous le savez ! Il y a des prémices que je sens dans ma viande ! Des effluves de sang que mes narines respirent ! Je suis shakespearien dans mon genre.

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