Frédéric Dard - Papa, achète-moi une pute

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Papa, achète-moi une pute: краткое содержание, описание и аннотация

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Je vais te dire une bonne chose : les gens qui ont un don, faut s'en gaffer pire que du fisc.
C'est bien joli, un don, mais ça peut avoir des conséquences.
Moi, le don de Bruno, merci bien !
J'ai failli y laisser mes os.
En tout cas, j'en sais des moins vergeots qui en sont clamsés sans avoir vu Venise.
Heureusement que les corbillards ne sont pas en grève, parce que alors, on allait se ruiner en déodorants.

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Le médecin et sa patiente semblent anéantis par notre survenance.

Ma pomme, ivre d’une colère incommensurable et je pèse mes mots, je bondis derrière le toubib et lui applique le canon de mon tu-tues dans le creux de la nuque, de bas en haut.

— Débranche immédiatement, sinon je te fais éclater la gueule ! grondé-je.

Il réalise que c’est de l’extrêmement sérieux. Fissa il stoppe la pompe, détuyaute Toinet, presse sur la veine ouverte, la colmate avec un tampon et du sparadrap.

J’attends, mon arme toujours en position. Mes compagnons, effarés, se taisent.

Quand l’opération est terminée, je demande :

— C’est quoi, l’agent anesthésique ?

— Du découlium de roblochon 17, répond le charognard.

— Il en a pour combien de temps avant de se réveiller ?

— Au moins une heure, peut-être deux.

J’opine. Ensuite je tends mon feu à César.

— Tu peux me tenir ça deux minutes, Pinaud ?

Il.

J’ôte alors ma veste que j’installe sur le dossier du siège occupé naguère par Pilulesco.

— La Justice n’est que la Justice, lui dis-je : elle n’est pas toujours très juste. Venez par ici, docteur !

Comme il reste les bras ballants, je le cueille au revers de sa blouse blanche et l’entraîne sur le palier.

— Vous avez tort de faire de l’opposition, dis-je. Tentative de meurtre sur un officier de police, ça peut vous coûter cher !

Il ouvre grand ses yeux d’intello surmené.

— Mais je ne…

Mon premier crochet est pour sa sale gueule. J’ai tellement mal aux phalangettes que j’ai dû lui saccager les dominos de devant. Comme il reste encore debout, je le foudroie d’un coup de boule. Il tombe à genoux.

— Debout ! ordonné-je très bas.

Je l’aide charitablement à se remettre droit en le tirant par sa cravate. Une patate au foie. Une very bioutifoule, de celle qui te font dévaler les claouis tout au fond des bourses. La manière qu’il l’encaisse, je saurais pas te l’expliquer, je suis trop aveuglé par la colère. Une colère désespérée. Une folie de vengeance éperdue comme avec le père de Bruno. J’ai besoin de lui dire, de lui expliquer bien. Tu sais que je chiale ? Les sanglots m’étouffent.

— Salaud ! Ah ! salaud de salaud ! Pomper la vie d’un enfant pour l’instiller à cette vieille meurtrière pourrie ! Mais qu’est-ce qu’ils ont donc, tous, à saccager la jeunesse, à sacrifier l’innocence, à profaner la vie ! Oh ! Seigneur ! Seigneur ! Mais il n’est donc rien de sacré en ce monde ! Ah ! qu’ils la tuent, leur planète, ces vomissures ! Qu’ils partent en fumée de leurs manigances abjectes !

Et tout en criant, je cogne. Le Pilulesco ne dit rien. Ne se plaint pas. Peut-être comprend-il ? Peut-être est-il d’accord avec moi, dans ses tréfonds ? Il morfle une quantité de gnons des poings, des pieds, je frappe. Je voudrais le dépecer, le mettre en charpie.

A un moment donné, comme il se redresse en s’agrippant à la balustrade de l’escalier, je lève haut ma jambe gauche, j’appuie ma semelle sur son ventre et je pousse. Le bois craque. La rampe cède. Il part pour la valdingue. Un plouf, là encore, mais bien moins fort que pour Eugène Malvut. Il a du bol dans son malheur, le doc, car il se reçoit sur un fauteuil, en bas. Mais il doit tout de même s’être brisé ou fêlé des choses car il reste en travers du siège, les jambes et la tête pendantes, de part et d’autre des accoudoirs. Son regard reste lucide. Je me penche au-dessus de la brèche. On se défrime longuement. Je tremble de partout, mes jambes ne me supportent pratiquement plus. Alors je recule jusqu’au mur pour m’y adosser. Mes larmes continuent de pleuvoir. Je ne retrouve plus ma respiration. Tout brûle en moi : ma tête, ma poitrine, mon estomac.

Venant de la chambre « des tortures », un ronron paisible de conversation. Je reconnais les voix de mes coéquipiers d’élite. Surtout celle, caractéristique, de Jérémie. Parfois un éclat du Gros ou une paisible réflexion de Pinuchet. Et puis un organe féminin, mais très bas, comme lorsque tu perçois celui du correspondant de quelqu’un qui téléphone près de toi. C’est la Maryse. Ils se disent quoi ? J’ai même plus la curiosité de savoir.

Je renifle comme un chiare. Torche mon nez, essuie mes yeux d’un même mouvement de bras. Tiens, ma chemise me révèle une odeur qui doit être la mienne après tout. Celle que mes compagnes d’amour respirent avec volupté après la douche. L’une d’elles ne m’a-t-elle pas déclaré un jour : « Tu sens si bon que je ne comprends pas qu’on n’en ait pas fait un parfum ! » Drôle d’instant pour évoquer ça, non ? Je te choque ? Excuse. J’ai décidé qu’on se dirait tout. La vie est trop brève pour qu’on se cache des choses, comprends-tu ?

Pinaud apparaît. Ne m’entendant plus, il vient à mes nouvelles. Rassuré en me voyant entier, il va mater le rez-de-chaussée par-dessus ce qui reste de rampe.

— C’était un coriace, hé ? murmure le milliardaire. C’est magnanime de ta part de ne t’être pas servi de ton arme.

Et il me rend mon pistolet, à moi qui en suis un drôle ! J’enfouille le riboustin comme s’il pesait une tonne.

— Par là, les choses se présentent de façon satisfaisante, me dit-il en montrant la chambre. Cette dame parle d’abondance. Il suffit de lui poser des questions.

Je m’ébroue.

— Qu’est-ce qui la motive ?

César a son fin sourire miséricordieux, si indulgent, si perméable aux misères du pauvre monde.

— Je crois qu’elle est très impressionnée par le fait que tu n’as pas laissé au docteur le temps de stopper l’appareil qui vide ses veines de son mauvais sang, Antoine. Maintenant, l’épanchement se fait à sens unique. Il y en a au moins deux litres dans le récipient où il s’écoule ; il ne va pas tarder à déborder. Ça la frappe, cette femme. Alors elle parle dans l’espoir qu’on fermera le robinet.

Je l’écoute sans ressentir un grand intérêt. J’ai pas envie. De quoi ? me demanderas-tu.

Ben de… Attends, je ne sais plus. Ah ! si ! Pas envie d’entrer dans la pièce et de voir Toinet à demi exsangue, endormi, pareil à un petit cadavre. Si je rentrais, si je regardais, je viderais mon chargeur dans le ventre de cette garce pour en hâter la vidange.

Je laisse glisser mon dos le long du galandage. Une fois le cul au sol, je lève la tête vers mon vieux Pinaud.

— Que dit-elle ?

— Tout.

— Mais encore ?

— En ce qui concerne ses relations avec le médecin, on avait vu juste. Elle lui a proposé le gros paquet de blé pour qu’il accepte de pratiquer l’expérience consistant à remplacer son sang vicié par celui du fils de son frère, puis, ensuite à lui greffer sa moelle.

— Elle est donc si richissime, cette vache malade ?

— Un peu moins depuis que Malvut lui a secoué une partie du magot.

— Ça aussi, je le sais.

— La bonne femme avait tué son protecteur il y a dix ans afin de le détrousser. Elle a eu le temps de planquer l’argent chez Verbois avant d’être arrêtée et condamnée. Comme il s’agissait de fric illicite, son amant étant un trafiquant de drogue, elle n’a pas eu à rendre de comptes à la justice au plan argent. Condamnée, elle a purgé sa peine. Pendant ce temps « tonton », comme elle l’appelle, lui tenait son grisbi au chaud. Maryse, c’était son vice à ce vieil homme, la passion de sa vie de brocanteur. Bon, je gaze : elle tombe malade pendant sa détention. C’est grave : une forme particulière de cancer du sang.

« Elle rencontre Pilulesco pendant son traitement. Ce type se lie d’amitié avec elle. Il lui laisse espérer une guérison possible, mais il faudrait la régénérer avec un sang et de la moelle proches de son sang et de sa moelle, selon la théorie de ce chercheur. Alors, elle repense à son neveu. Libérée (quelques mois plus tôt que prévu), elle retourne chez tonton. Le vieux fréquente les Malvut, ses voisins : il est au courant du don de voyance du gosse. A son instigation, Maryse consulte le môme, comme elle l’aurait fait avec un guérisseur, espérant que ce petit prodige va pouvoir l’éclairer sur son avenir compromis.

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