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Frédéric Dard: Du sirop pour les guêpes

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Frédéric Dard Du sirop pour les guêpes

Du sirop pour les guêpes: краткое содержание, описание и аннотация

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Vacances peinardes sur la Côte… Boîte de nuit dans la pinède… Une frangine de vingt berges dans mes bras… Et voila que ça démarre… Un ancien pote à moi vient se faire rectifier à mon nez et à ma barbe… Un Bérurier beurré qui se radine… Un nouveau meurtre… Finie ma belle tranquillité… Décidément, j'attire l'embrouille comme le sirop attire les guêpes !

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— J’en ai pour une minute !

Le temps qu’il vérifie le montant de la coupure et voilà votre valeureux San-Antonio, le Bayard du siècle, l’homme qui soutient le faible et affaiblit le fort, dans la strass.

Me fiant toujours au vatévien, je fonce jusqu’à une assez grande pièce lambrissée servant de vestiaire et de loge commune aux musicos. L’orchestre s’affaire autour d’Amédée Gueulasse qu’on a allongé sur une table et à qui on a cloqué un imper roulé en boule sous la coupole. J’écarte avec autorité les marchands de fausses notes ; ils doivent me prendre pour un toubib car ils ne mouftent pas. Je me penche sur le pianiste. Good bye, Amédée !

Il a becté son extrait de naissance sans sucre !

— Il est mort, n’est-ce pas ? balbutie le saxo.

La batterie, qui a dû ligoter le Larousse médical, renchérit :

— Une embolie ! Pour mon beau-père, ça a été pareil…

La clarinette commente :

— On venait de finir le morceau. C’était la pause… Il a bu un coup, et puis il s’est écroulé…

Ces paroles me font sursauter.

— Il a bu avant de clamser ?

— Oui, docteur.

Ce titre me fait vibrer. Docteur, moi ! Diplômé de la faculté de Fresnes, ex-interne des commissariats de Paname. Spécialiste des maladies de la face !

— Il a bu quoi ?

— Nous buvons tous ! explique la contrebasse, un petit chauve trépidant à moustaches blondes de Gaulois malade. Amédée, c’était toujours du vin blanc-siphon…

— Vous n’allez pas au bar ?

— Non, interdit ! Mais un garçon nous sert… C’est compris dans nos contrats. Avec cette chaleur, jouer ça donne soif.

— Où est son verre ?

— Il a dû rester sur l’estrade.

— Bon ! Il faut téléphoner à la police ; en attendant, que personne ne touche au corps.

Je cramponne la contrebasse par le bouton de sa veste.

— Venez me montrer le glass de la victime.

Il me guide à l’estrade. Le public s’est désintéressé de la question. Tout le monde jacasse. Les bonshommes disent aux bonnes femmes qu’elles sont belles. Les bonnes femmes assurent aux bonshommes qu’ils ont de l’esprit. Et le maître d’hôtel affirme à tout le monde que le champagne est de première quality. La mort du pianiste ne fait pas plus d’effet qu’un discours de maire à la fin d’un banquet.

J’escalade l’estrade par-derrière, flanqué du contrebassiste, et nous allons vers le piano. Nous y allons piano pour ne rien bousculer.

Le musicien me désigne un godet sur le quart de queue.

— C’est ça !

Je cramponne le glasse et je le hume. Une odeur bizarre, n’ayant rien de commun avec le vin blanc, s’insinue dans mes narines.

— Vous pensez qu’il aurait été empoisonné, docteur ?

— Ça me paraît assez probable…

Je conserve le verre à la main et je me dirige vers la table que j’occupais naguère. Julia m’y attend, docile, en se refaisant une beauté.

— Alors ? demande-t-elle.

— Il est mort ! fais-je.

Elle ouvre des yeux grands comme les verres de ses lunettes sous-marines.

— Mon Dieu ! Le cœur ?

— Quand on meurt, c’est toujours parce que le cœur s’arrête. Mais dans le cas présent, je pense qu’on l’a aidé à s’arrêter…

Un crime ?

Oui. Alors je vais attendre l’arrivée des poulets pour leur donner quelques tuyaux… Ça vous contrarie ?

Elle hausse les épaules.

— C’est-à-dire… Dans ce cas, je préfère rentrer à mon hôtel.

Je ressens une navrance dans toute la région médiane de ma personne.

— Pourrai-je aller vous rejoindre après ces formalités ?

Elle hésite, puis, faussement confuse :

— Ecoutez, je suis à l’hôtel Bel-Azur. Derrière l’hôtel il y a une porte de service. J’irai l’ouvrir. Ma chambre est au premier, le 4.

— Compris… A tout de suite.

Je lui décerne mon coup d’œil fripon 23 bis, celui que je réserve ordinairement aux duchesses, et je retourne près du défunt.

Les gars de l’orchestre ont prévenu la poule et le commissaire du pays a fait fissa pour s’annoncer. Il ressemble à un gorille, en moins bien. Il porte un pantalon de flanelle fripé, une chemise sport à col ouvert, et une veste de toile blanche sans revers.

Je l’aborde avec ma carte. Il y jette un regard furax et, l’ayant lue, son visage s’éclaire comme l’enseigne d’un cinéma à huit heures du soir.

— Pas possible, bée-t-il.

— Eh si ! fais-je modestement.

— Eh ben, si je m’attendais à vous connaître un jour !

Je m’abstiens de lui proposer un autographe, l’heure n’étant point aux fantaisies…

— Vous étiez là, m’sieur le commissaire ?

— J’étais là, il est mort pratiquement sous mes yeux. J’ajoute que je le connais et que je sais de quoi il est mort.

Du coup, je passe pour le surhomme aux yeux de mon confrère.

— Mince ! soupire-t-il, vous êtes vraiment un crack !

Je lui présente le verre.

— Il faut mettre ça en sûreté et le faire analyser d’urgence.

— Poison ?

— Oui, et pas un poison d’avril !

Rire bovin du commissaire, ce qui surprend fortement les musiciens assistant à la scène.

Je fouille les poches d’Amédée. J’y trouve un porte-cartes contenant quelques billets de banque et un permis de conduire à son nom. Ses autres poches recèlent de la mornifle, une boîte de pilules pour le foie et un paquet de Gitanes maïs…

— Qu’est-ce qu’on fait du bonhomme ? demande le collègue.

— Collez-le à la morgue, à moins que vous ne préfériez l’emmener chez vous !

Nouveau rire, chevalin cette fois-ci de l’officier de police. Je me tourne vers les confrères de feu Gueulasse.

— Où demeurait-il ?

— A son hôtel de La Voile au Vent !

— Seul ?

— Oui.

— Qui vous a apporté à boire ?

C’est le flûtiste qui me répond, d’une voix de basse noble.

— Un serveur…

— Son nom ?

— Alonzo Gogueno, il est espagnol !

— Alors il grandira, prophétisé-je.

Rire ovin du confrère.

— Qu’on aille me le quérir sur l’heure ! enjoins-je.

Ils sont subjugués, les musicos. Le contrebassiste murmure :

— Et moi qui vous prenais pour un docteur…

Là-dessus entre un monsieur loqué comme un prince. Il porte un costard bleu nuit à deux cents sacs, coupé par un maître dans du tissu importé. Il a la figure blanche, ce qui détonne sur cette Côte of Azur où tout un chacun ressemble plus ou moins à un bahut de noyer. Probable qu’il n’aime pas le soleil. A moins qu’il sorte de clinique, ce qui n’est pas exclu.

Je devine, car j’ai le renifleur à injection directe, que c’est le taulier. Il a le regard épais, avec des paupières lourdes, un nez très pincé, et une bouche qui ressemble à une cicatrice mal guérie.

— Qu’est-ce qu’on m’apprend ! récite-t-il en s’approchant de la table où gît Gueulasse.

Il considère le de cujus comme il regarderait un carré d’agneau chez son boucher.

— Il a eu une attaque ?

Le commissaire s’approche.

— Salut, m’sieur Alfred !

Ce prénom suranné ne convient guère à un personnage aussi bizarre. Il avise le bon confrère et un sourire hépatique lui tord la bouche.

— Tiens, Pistouflet ! Déjà au turbin !

— Je vous présente mon célèbre confrère le commissaire San-Antonio… Il se trouvait dans votre établissement lorsque le pianiste a fait sa fausse note.

Alfred me présente spontanément une main sèche comme la conscience d’un huissier.

— Très honoré de vous accueillir chez moi ! assure-t-il avec autant d’entrain qu’un cheval de corbillard. On a vu un médecin ?

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