Frédéric Dard - Du sirop pour les guêpes

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Du sirop pour les guêpes: краткое содержание, описание и аннотация

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Vacances peinardes sur la Côte…
Boîte de nuit dans la pinède…
Une frangine de vingt berges dans mes bras…
Et voila que ça démarre…
Un ancien pote à moi vient se faire rectifier à mon nez et à ma barbe…
Un Bérurier beurré qui se radine…
Un nouveau meurtre…
Finie ma belle tranquillité…
Décidément, j'attire l'embrouille comme le sirop attire les guêpes !

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Je fais part de ce point de vue à Julia. Elle hoche sa jolie tête affirmativement.

— C’est bien ce que pense Nikos…

— Qui est Nikos ?

— Mais… Bitakis !

Je récite :

— Nikos Bitakis… Ça fait doux dans l’intimité !

— Je vous en prie ! Si vous voulez que je m’en aille, vous n’avez qu’à poursuivre vos petites plaisanteries.

— Du calme, mon ange ! Alors le vioque pense aussi qu’elle s’est laissé séduire ?

— Oui. Il était très anxieux. Il adore sa fille, et…

Elle se tait car un serveur s’approche de notre table. Il tient de sa main gantée de blanc comme celle d’un saint-cyrien un plateau d’argent. Dans le plateau, il y a une feuille de carnet pliée en quatre…

Ça ne peut pas être l’addition.

— Pour vous, monsieur, fait l’arrivant, en piquant une descente oculaire dans le décolleté de Julia.

— Qu’est-ce que c’est ?

— De la part du pianiste…

Je suis plus baba que toute la devanture d’un pâtissier. Je lève les yeux sur l’orchestre. Et qui vois-je à l’autre bout de l’estrade ? Amédée Gueulasse en train de martyriser un inoffensif Gaveau. Il bigle dans ma direction et me cligne de l’œil désespérément. Je lui balance une mimique amicale et je déplie son message.

Je lis :

Salut, commissaire ! Partez pas sans que je vous cause.

Amédée.

— C’est bon, merci, fais-je au loufiat.

Il décolle sa rétine des glandes mammaires de ma compagne et disparaît.

— Vous connaissez le pianiste ? me demande Julia en puisant une cigarette dans un étui en jonc massif.

Je lui présente la flamme de mon briquet.

— C’est pour faire rouscailler votre Grec que vous fumez du tabac turc ? demandé-je.

Elle secoue ses épaules affolantes.

— Vous n’avez pas répondu à ma question…

— Oui, je l’ai connu, jadis, à Paris… Un brave garçon.

Je regarde de loin Amédée se déchaîner sur son clavier. Il met toute la gomme comme s’il voulait finir le morceau avant les autres. La première fois que je l’ai rencontré, il tenait un bar à Pigalle et venait de vider un chargeur de 7,65 dans le baquet d’un type qui le rackettait. Ça remontait à dix ans… Il était passé aux assiettes et s’en était tiré avec deux mois de taule pour port d’arme. Ensuite il avait bradé sa boutique et était allé en Amérique du Sud se faire oublier du mitan. On m’avait dit qu’il avait repris là-bas son ancien métier de musico et j’ignorais son retour en France.

Je me demande ce qu’il peut bien avoir à me dire. Peut-être un simple petit bonjour ? Pourtant il a du savoir-vivre, Gueulasse, il sait bien que quand un monsieur roucoule avec une jolie pépée, la correction exige qu’on lui foute la paix…

— Vous semblez contrarié ? observe la douce enfant.

— Pas le moins du monde.

— J’aimerais vous faire remarquer quelque chose, gazouille-t-elle.

— Si c’est la couleur de vos yeux, c’est déjà fait !

— Vous ne m’avez pas dit votre nom !

J’en rougis jusque sous les bras. Elle m’a tellement commotionné, Julia, que J’ai omis de me présenter.

— Commissaire San-Antonio, lui débité-je.

Elle arrondit ses yeux et sa bouche.

— Vous êtes un vrai commissaire ?

— Tout ce qu’il y a de plus authentique…

— Mince alors, c’est la première fois que j’en rencontre un… Qu’est-ce qui vous amène à Juan ? Les vacances ?

— Heureusement je ne me vois guère en train de mener une enquête au milieu de ce carnaval !

— Je ne m’étais jamais figuré qu’un flic puisse être aussi beau gosse.

— Il faut se méfier des préjugés, vous voyez !

Elle est émoustillée tout à coup. Je commence à me fabriquer un futur immédiat tout ce qu’il y a de rupinos, avec eau chaude, eau froide et vue sur la mer.

— On danse ? propose-t-elle.

— J’allais vous le demander.

J’abandonne ma table et la guide jusqu’à la piste. Amédée Gueulasse et ses camarades viennent d’attaquer un tango tellement langoureux qu’il filerait la nausée à Tino Rossi.

J’attire Julia contre moi et je m’en sers comme cataplasme. A la troisième mesure, je suis dans le cirage. Elle danse à la perfection. De temps à autre sa jambe se glisse entre les miennes et pour me changer les idées, je suis obligé de me demander si j’ai bien fermé le gaz en partant de chez moi.

On fait deux ou trois fois le tour de la piste. La musique s’arrête. Les danseurs applaudissent parce qu’ils ont tous une grosse envie de bisser et, pas vaches, les Gueulasse’s brothers remettent la sauce avec une valse anglaise.

En passant devant l’estrade, je dédie un regard amical à Amédée. Il ne me quitte pas des yeux. Je lis sur sa bouille une expression étrange. Il semble inquiet, troublé. M’est avis qu’il regrette d’être revenu en France. Les petits potes du truand qu’il a dessoudé ont dû le remettre sur l’établi. Ce sont des choses qui arrivent.

Le souffle parfumé de Julia me chavire. Le contact vibrant de son corps, plaqué contre le mien comme une étiquette sur un bocal de cornichons, constitue une espèce de supplice.

Si Gueulasse croit que je vais attendre la fin de ses émissions pour rentrer ma nana à l’auberge, il se colle son fa dièse dans l’œil. Quand le four est à point il faut enfourner, les gars… Tous les boulangers vous le diront !

Cette seconde danse terminée, je reconduis ma partenaire à notre table.

— Si on changeait de camp ? suggéré-je.

Elle s’étonne.

— Vous trouvez qu’on n’est pas bien, ici ?

— On pourrait être mieux ailleurs…

— Où ça ?

— A mon hôtel, par exemple…

— Vous n’y allez pas par quatre chemins ! s’exclame-t-elle avec une pointe d’admiration dans la voix.

— Un seul suffira, mon petit.

Le maître d’hôtel à la coiffure coquille d’œuf passant à ma portée, je lui fais signe de m’amener la douloureuse. Il acquiesce et s’esbigne vers sa machine à calculer. A cet instant précis il y a un remous dans l’assistance, des exclamations, des cris… Je me dresse. Tous les regards convergent vers l’estrade.

— Que se passe-t-il ? s’inquiète Julia.

J’avale ma salive trois fois avant de lui répondre.

Il se passe que mon pianiste gît sur le plancher, devant son instrument de travail. Ses collègues s’empressent de le relever et de l’évacuer.

— Mais, c’est votre ami ! s’écrie ma compagne.

— Il a eu un malaise, sans doute, fais-je. Vous permettez que j’aille m’en assurer ?

— C’est tout naturel…

Je la laisse pour me rabattre vers l’intérieur de la maison. Je me repère à l’agitation des serveurs. Sur la droite de la villa, il y a une entrée de service. C’est là que je pédale…

Un escogriffe grand comme Carnera me barre le passage.

— Vous faites erreur, monsieur, me dit-il gentiment ; les toilettes, c’est à gauche.

— Je n’en disconviens pas, affirmé-je avec force, mais je vais voir un de mes amis.

— C’est défendu de causer au personnel pendant le service.

Rarement j’ai rencontré un personnage aussi antipathique. De toute évidence, il s’agit du chourineur attaché à l’établissement. C’est lui qui refoule les ivrognes et évacue les clients grincheux. J’hésite à lui montrer ma carte, ce qui aplanirait les difficultés. Il n’est jamais bon se prévaloir de sa qualité de poultock dans ces sortes d’endroits. Un flic dans une boîte de nuit, c’est comme une tache de graisse sur la cravate d’un marié… Il y aurait aussi la seconde solution, celle qui consisterait à lui mettre une poignée de viande dans le prosper, mais elle créerait un incident diplomatique avec la direction… Heureusement, mon génie aidant, j’en trouve une troisième. Je pique un ticket de francs lourds et le lui glisse dans la paluche en murmurant :

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