Janet Evanovich - Deux fois n’est pas coutume

Здесь есть возможность читать онлайн «Janet Evanovich - Deux fois n’est pas coutume» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1997, ISBN: 1997, Издательство: Grasset, Жанр: Иронический детектив, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Deux fois n’est pas coutume: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Deux fois n’est pas coutume»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Stéphanie Plum est chasseuse de prime. Sa spécialité : ramener les libérés sous caution récalcitrants au tribunal. Un job sans grande surprise, sauf quand il s'agit de mettre la main sur Kenny Mancuso. Un vrai coriace trempé dans une affaire de trafic d'armes, qui passe son temps à découper des cadavres et à envoyer les morceaux à Stéphanie. Sans compter les quarante cercueils disparus d'une entreprise de pompes funèbres. Un vrai casse-tête. Évidemment, tout irait mieux si Morelli, flic et pot de colle, n'était pas toujours pendu à ses basques. Heureusement, Stéphanie à une grand-mère qui s'y connaît en flingues et en salons funéraires.

Deux fois n’est pas coutume — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Deux fois n’est pas coutume», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— Ah, la voilà, dit ma grand-mère en m’apercevant. Quand on parle du loup…

— C’est-à-dire de toi, dit Morelli, tout sourire.

— Tiens donc.

— J’ai appris que tu avais un rendez-vous secret avec Spiro.

— Un rendez-vous d’affaires, précisai-je.

— Ces affaires ont-elle à voir avec le fait que Spiro, Kenny et Moogey étaient copains de lycée ?

Je le regardai avec surprise.

— Ah bon ? Ils étaient copains de lycée ?

— Unis comme les cinq doigts de la main, dit Morelli, joignant le geste à la parole.

— Hmm, fis-je.

Son sourire s’élargit.

— Je suppose que tu es toujours sur le pied de guerre ? dit-il.

— C’est moi qui te fais rire ?

— Rire n’est pas le mot.

— C’est quoi le mot alors ?

Il se balança sur ses talons, mains enfoncées dans les poches.

— Je te trouve adorable.

— Pitié !

— Dommage qu’on ne travaille pas ensemble. Si on faisait équipe, je te dirais ce que j’ai appris sur la voiture de mon cousin.

— À savoir ?

— Qu’elle a été retrouvée cet après-midi. Abandonnée. Pas de cadavre dans le coffre. Pas de traces de sang. Pas de Kenny.

— Où ?

— Dans le parking du centre commercial.

— Kenny était peut-être en train de faire des courses ?

— Peu probable. Les vigiles du centre se souviennent que la voiture est restée au parking toute la nuit.

— Les portières étaient verrouillées ?

— Toutes, sauf celle côté chauffeur.

Je réfléchis quelques secondes.

— Si je devais abandonner la voiture de mon cousin, dis-je, je m’assurerais que toutes les portières soient fermées.

On se regarda un moment dans les yeux sans formuler l’idée qui nous passait par la tête. Kenny était peut-être mort. Rien de concret, en réalité, ne permettait d’en arriver à cette conclusion, mais ce pressentiment s’imposa à moi et je me demandai dans quelle mesure la lettre anonyme que je venais de recevoir était liée à la disparition de Kenny.

Morelli admit cette éventualité avec un sourire figé.

— Ouais, fit-il.

Stiva avait conçu un hall d’entrée en faisant abattre la cloison de séparation entre l’entrée d’origine et l’ancienne salle à manger. Une moquette unifiait la pièce et étouffait les pas. Le thé était servi sur une table basse en érable installée juste à côté de la porte de la cuisine. Éclairage tamisé. Chaises et tables basses de style dix-huitième anglais regroupées pour faciliter la conversation. Arrangements floraux éparpillés ici et là. C’eût été une pièce fort agréable s’il n’y avait eu cette certitude que oncle Harry ou tatie Minnie ou Morty le facteur était nu dans un salon voisin, tout ce qu’il y a de plus mort, regonflé au formol.

— Tu veux un thé ? me demanda ma grand-mère.

Je secouai la tête. Le thé ne me disait rien. J’avais besoin d’air frais et de pudding au chocolat. Et de me débarrasser de mes collants.

— On y va ? dis-je à ma grand-mère.

Elle regarda autour d’elle.

— C’est encore un peu tôt, mais je crois que je n’ai plus personne à voir.

Elle posa sa tasse sur la table et coinça son sac sous son bras.

— Je ne dirais pas non à du pudding.

Elle se tourna vers Morelli.

— Nous avons du pudding au chocolat comme dessert ce soir, il en restera. On fait toujours une double fournée.

— Ça fait un bail que je n’ai pas mangé de pudding fait maison, dit Morelli, l’air de rien.

Ma grand-mère tomba les deux pieds dedans.

— Ah oui ? En ce cas, vous êtes le bienvenu. On en a à revendre.

Un petit son étranglé m’échappa du fond de la gorge, et je lançai à Morelli un regard plein de non, non, non.

Morelli me gratifia d’un de ses regards méga-naïfs dans le genre Mais qu’est-ce qu’il y a ?

— Du pudding au chocolat, dit-il. Formidable ! Je suis partant !

— Alors, c’est décidé, décréta ma grand-mère. Vous connaissez le chemin ?

Morelli nous assura qu’il pourrait aller chez nous les yeux fermés, mais qu’étant donné qu’il faisait nuit et qu’il voulait être sûr qu’il ne nous arriverait rien, il nous suivrait.

— Alors, ça c’est le bouquet ! s’exclama ma grand-mère, une fois que nous fûmes seules dans la voiture. Joe Morelli qui se soucie de notre sécurité. Et on ne peut pas faire plus poli que lui ! Et quel beau garçon. Et policier, en plus. Je parie qu’il a un revolver sous sa veste.

Il allait en avoir bien besoin quand ma mère le verrait sur son seuil. Quand elle allait regarder à travers la porte-moustiquaire, ce n’est pas le Joe Morelli amateur de pudding au chocolat qu’elle verrait, ni le Joe Morelli bachelier qui s’était engagé dans la marine, ni le Joe Morelli représentant des forces de l’ordre, mais le Joe Morelli petit tripoteur de huit ans qui m’avait entraînée dans le garage de son père pour jouer au petit train quand j’avais six ans.

— Il serait un bon parti pour toi, me dit ma grand-mère, comme nous nous garions le long du trottoir. Un homme, ça ne te ferait pas de mal.

— Pas celui-là.

— Qu’est-ce qu’il a qui ne va pas ?

— Ce n’est pas mon type.

— Tu n’as aucun goût en matière d’hommes, me dit ma grand-mère. Ton ex-mari était un chaud lapin. Ce n’était un secret pour personne, mais tu as voulu l’épouser quand même.

Morelli se gara derrière nous et sauta au bas de sa camionnette. Ma mère ouvrit la porte et même de loin, je vis sa bouche se pincer et son dos se raidir.

— On est revenus en force pour ton pudding, lui dit ma grand-mère, arrivant à sa hauteur. On a invité l’inspecteur Morelli compte tenu du fait qu’il n’a pas mangé de pudding fait maison depuis des lustres.

Ma mère pinça un peu plus les lèvres.

— J’espère que je ne vous dérange pas, dit Morelli. Je sais bien que vous n’attendiez pas de visite.

C’est le sésame qui ouvre toutes les portes du Bourg.

Aucune ménagère digne de son sel fin n’avouera jamais ne pouvoir recevoir des invités moins de vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Un Jack l’Éventreur serait reçu à bras ouverts grâce à cette formule.

Ma mère le salua d’un signe de tête des plus secs et s’effaça, bon gré mal gré, pour nous laisser passer.

Par crainte que mon père ne fasse un scandale à l’époque, il n’avait pas été mis au courant de l’épisode du petit train. Il considérait donc Morelli avec ni plus ni moins de mépris et d’appréhension que n’importe quel autre prétendant rabattu par ma mère et ma grand-mère. Il le jaugea, échangea avec lui les quelques banalités d’usage et reporta son attention sur la télévision, mettant un point d’honneur à ignorer ma grand-mère pendant qu’elle distribuait les parts de pudding.

— Ils avaient bel et bien fermé le cercueil de Moogey, dit ma grand-mère. J’ai quand même pu le voir grâce à l’accident.

Ma mère écarquilla les yeux, inquiète.

— Quel accident ?

— Mamie s’est pris une manche dans le couvercle, dis-je, en ôtant ma veste, qui s’est ouvert… accidentellement.

Ma mère leva les bras au ciel.

— Toute la journée, des gens m’ont appelée pour me parler des glaïeuls. Demain, ça va être pour le couvercle.

— Il n’avait pas l’air très frais, dit ma grand-mère. J’ai dit à Spiro qu’il avait fait du bon boulot, mais c’était du pipeau.

Morelli portait un blazer par-dessus un polo noir. Quand il s’assit, les pans de sa veste s’écartèrent, révélant son revolver à hauteur de la hanche.

— Joli morceau ! s’exclama ma grand-mère. C’est quoi ? Un .45 ?

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Deux fois n’est pas coutume»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Deux fois n’est pas coutume» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Janet Evanovich - Hot Stuff
Janet Evanovich
Janet Evanovich - The Grand Finale
Janet Evanovich
Janet Evanovich - Amor Comprado
Janet Evanovich
Janet Evanovich - Bastardo numero uno
Janet Evanovich
Janet Evanovich - Full Scoop
Janet Evanovich
Janet Evanovich - Full Blast
Janet Evanovich
Janet Evanovich - Full Speed
Janet Evanovich
Janet Evanovich - Wicked Appetite
Janet Evanovich
Janet Evanovich - Visions Of Sugar Plums
Janet Evanovich
Janet Evanovich - Motor Mouth
Janet Evanovich
Janet Evanovich - Dos Por La Pasta
Janet Evanovich
Janet Evanovich - Wytropić Milion
Janet Evanovich
Отзывы о книге «Deux fois n’est pas coutume»

Обсуждение, отзывы о книге «Deux fois n’est pas coutume» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x