Janet Evanovich - Deux fois n’est pas coutume

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Deux fois n’est pas coutume: краткое содержание, описание и аннотация

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Stéphanie Plum est chasseuse de prime. Sa spécialité : ramener les libérés sous caution récalcitrants au tribunal. Un job sans grande surprise, sauf quand il s'agit de mettre la main sur Kenny Mancuso. Un vrai coriace trempé dans une affaire de trafic d'armes, qui passe son temps à découper des cadavres et à envoyer les morceaux à Stéphanie. Sans compter les quarante cercueils disparus d'une entreprise de pompes funèbres. Un vrai casse-tête. Évidemment, tout irait mieux si Morelli, flic et pot de colle, n'était pas toujours pendu à ses basques. Heureusement, Stéphanie à une grand-mère qui s'y connaît en flingues et en salons funéraires.

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— Il faut que j’aille parler à Ranger, dis-je à mamie Mazur. Si je te laisse seule un moment, tu me jures que tu ne feras pas de bêtise ?

Ma grand-mère le prit de haut.

— Tu m’insultes maintenant ? dit-elle. À mon âge, je sais me tenir, figure-toi !

— Tu ne tournicoteras pas autour du cercueil pour voir ce qu’il y a à l’intérieur ?

— Mmmais non.

— Qui est ce type qui vient de présenter ses condoléances ? demandai-je à Ranger.

— Il s’appelle Perry Sandeman. On lui a donné ce surnom à cause du fait que si tu l’énerves, il te fait dormir pour un très long moment [2] Sandman signifiant « marchand de sable ». (N.d.T.) .

— Tu le connais bien ?

— Il zone. Il achète un peu de came aux Blacks.

— Qu’est-ce qu’il fait ici ?

— Il bosse au garage.

— Celui de Moogey ?

— Ouais. Il paraît qu’il était là quand Moogey s’est fait tirer dans le genou.

Un cri retentit vers les premiers rangs, et on entendit le bruit d’un objet lourd se refermer en claquant. Un objet lourd dans le genre couvercle de cercueil. Je sentis mes yeux se lever machinalement au ciel.

Spiro apparut dans l’encadrement de la porte non loin de moi. Deux petites rides s’étaient creusées entre ses sourcils. Il s’élança en avant, la foule s’écarta devant lui, et j’eus une vision très nette de la scène. Une vision de mamie Mazur.

— C’est ma manche, dit-elle à Spiro. Elle s’est coincée dans le couvercle par accident et ce satané machin s’est soulevé. Ça aurait pu arriver à tout le monde !

Ma grand-mère me lança un regard et leva ses deux pouces vers le ciel.

— C’est ta grand-mère ? me demanda Ranger.

— Ouais. Elle voulait vérifier que c’était bien Moogey qui était dans le cercueil.

— T’as un sacré patrimoine génétique, baby.

Spiro vérifia que le couvercle était bien refermé et replaça la couronne qui était tombée par terre.

Je me rapprochai en hâte, prête à étayer la théorie manche-coincée-dans-couvercle, mais ce ne fut pas nécessaire. Spiro tenait manifestement à étouffer l’affaire. Il murmura quelques formules de réconfort aux proches du défunt et s’efforça d’effacer les empreintes digitales laissées par ma grand-mère sur le bois vernis.

— Quand le couvercle s’est soulevé, je n’ai pas pu m’empêcher de voir que vous aviez fait du beau travail, dit ma grand-mère à Spiro. Les traces des balles sont presque invisibles, sauf là où votre mastic s’est un peu enfoncé dans les trous.

Spiro acquiesça, l’air solennel, et du bout d’un doigt qu’il posa sur le dos de ma grand-mère, il l’éloigna adroitement du cercueil.

— Nous prenons le thé dans le hall, lui dit-il. Une tasse vous ferait peut-être plaisir après ce malheureux incident ?

— Je ne dirais pas non, lui répondit ma grand-mère. Je n’ai plus rien à faire ici de toute façon.

J’accompagnai ma grand-mère dans le hall et attendis d’être sûre qu’elle comptait bien boire du thé. Une fois qu’elle eut pris une chaise, une tasse et des biscuits, je partis retrouver Spiro. Il était dehors, derrière la porte de service, dans un halo de lumière artificielle, en train de fumer en cachette.

Le temps s’était rafraîchi, mais Spiro ne semblait pas s’en soucier. Il tirait de grosses bouffées et soufflait la fumée lentement. Je me dis qu’il s’efforçait d’absorber le plus de goudron possible pour en terminer au plus vite avec sa misérable existence.

Je cognai légèrement à la porte vitrée pour attirer son attention.

— Voulez-vous que nous discutions des… hum… des vous savez quoi, maintenant ?

Il me fit un signe de tête affirmatif, et tira une dernière bouffée sur sa cigarette qu’il jeta par terre dans l’allée.

— J’ai failli vous téléphoner cet après-midi, me dit-il, puis j’ai pensé que vous viendriez voir Bues ce soir. Il aurait déjà fallu que je les retrouve hier, ces machins.

Il balaya le parking du regard pour être sûr que nous étions seuls.

— Les cercueils, c’est comme le reste, me dit-il. Les fabricants ont des surplus, des articles de second choix, ils soldent. Parfois, il est possible d’acheter des lots au rabais. Il y a cinq ou six mois, j’ai passé une commande de vingt-quatre cercueils et j’ai eu une remise. Mais comme nous n’avons pas suffisamment d’espace de stockage ici, je les ai mis dans un entrepôt, dans un hangar fermé à clef.

Spiro sortit une enveloppe de la poche de sa veste. A l’intérieur se trouvait une clef qu’il brandit sous mes yeux.

— Voici la clef du hangar. L’adresse est dans cette enveloppe. Les cercueils étaient protégés par du plastique pour le transport et empilés dans des caisses. Je vous ai joint la photo d’un de ces cercueils. Ils étaient tous identiques. Le modèle de base.

— Vous avez prévenu la police ?

— Je n’ai signalé ce vol à personne. Mon souci est de récupérer ces cercueils en faisant le moins de remous possible.

— Cela ne relève pas de ma compétence.

— Mille dollars.

— Mon Dieu, Spiro, il s’agit de cercueils ! Qui irait voler des cercueils ? Et où voulez-vous que je les cherche ? Vous avez des indices ? Des soupçons ?

— J’ai la clef d’un hangar vide.

— Vous feriez peut-être mieux de limiter vos pertes en faisant jouer votre assurance.

— Pour demander un dédommagement, il faut que j’aie un rapport de police et je ne veux pas la faire intervenir.

Mille dollars, c’était tentant, mais le boulot était bizarroïde. Je ne voyais vraiment pas par où commencer à chercher deux douzaines de cercueils envolés dans la nature.

— Supposons que je les localise, dis-je. Que se passe-t-il ? Comment comptez-vous faire pour les ramener ? Il me semble que si quelqu’un est assez abject pour voler des cercueils, il se battra comme un beau diable pour les garder.

— Ne mettons pas la charrue avant les bœufs, me dit Spiro. La prime que je vous offre ne comprend pas la récupération. Je m’en chargerai moi-même.

— Bon, je peux toujours aller poser des questions à droite et à gauche.

— Tout ceci doit rester confidentiel.

Pas de danger. Comme si j’avais envie que les gens sachent que j’étais à la recherche de cercueils. Reviens sur terre, Spiro.

— Ma bouche est scellée.

Je pris l’enveloppe et la fourrai dans mon sac.

— Autre chose, dis-je. Ces cercueils sont vides, c’est ça ?

— C’est ça.

Je retournai voir où en était ma grand-mère en me disant que ce n’était peut-être pas une mauvaise affaire, après tout. Spiro avait égaré un lot de cercueils. Ils ne devaient pas être très faciles à cacher. Ce n’était pas comme si on pouvait les entasser dans le coffre de sa voiture et filer. On avait dû venir en camionnette ou en semi-remorque pour les prendre. C’était peut-être une arnaque de l’entrepôt ? Mais dans quel but ? Le recyclage de cercueils était assez limité. Difficile d’en faire des jardinières ou des pieds de lampe. Il fallait les écouler auprès d’autres pompes funèbres. Ces voleurs devaient être sur le fil du rasoir du crime pour faire du trafic de cercueils.

Je trouvai ma grand-mère en train de boire le thé en compagnie de Joe Morelli. Je n’avais jamais vu Morelli avec une tasse de thé à la main, et cette vision était déconcertante, presque anachronique. Morelli avait été un adolescent difficile. Deux ans passés dans la marine et douze dans la police lui avaient appris à maîtriser ses instincts, mais j’étais convaincue que seule une castration en bonne et due forme serait en mesure de le domestiquer. Il avait toujours en lui une part de barbarie qui bruissait sous la surface… et qui m’attirait irrésistiblement tout en me fichant une trouille bleue.

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