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Frédéric Dard: Bons baisers où tu sais

Здесь есть возможность читать онлайн «Frédéric Dard: Bons baisers où tu sais» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 1987, ISBN: 2-265-03311-1, издательство: Éditions Fleuve Noir, категория: Иронический детектив / Шпионский детектив / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

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Frédéric Dard Bons baisers où tu sais

Bons baisers où tu sais: краткое содержание, описание и аннотация

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Combien d'temps croyez-vous-t-il que ça durera-t-il, c't'absence de mon Béru, commissaire ? Ce silence ? J'vais prendre un avocat et m'reconstituer partie civique. Réclamer des hommages et intérêts ! Un homme comme mon homme, ça vaut son poids d'pognon, croiliez-moi ! Faut qu'l'Etat va m'le payer, commissaire. Sans compter qu'un chibre comme l'sien, au grand jamais j'retrouv'rai l'même. C'tait classé monument hystérique, un nœud de c't'acabit ! Les taureaux faisaient la gueule quand y voiliaient limer c'pauv'Alexandre-Benoît dans la nature. Ça va faire deux mois que j'étiole du frifri, commissaire. C'est plus une vie ! (Doléances de Berthe Bérurier)

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Bérurier a flairé le danger, aussi pousse-t-il les feux ! Son arbre d’hélice se suractive. Tu croirais qu’il doit franchir par gros temps le Triangle des Bermudes. Il fait donner tout son potentiel d’énergie, sortant par brefs instants sa tête de la tisane, tel un crawleur.

— T’y es, ma grande ? lance-t-il, dans un formidable élan de galanterie qui confine à l’altruisme.

Entend-elle, du fond des abysses, la pauvrette ? Ou bien se base-t-elle sur le mouvement des lèvres grossi par l’onde ? Elle a le malheur de répondre « oui », syllabe aspirante, moi je trouve. Plaff ! Ingurgite deux litres d’eau riche en chlore.

Mais un coup de reins apocalyptique du Mastard lui fait rejeter ce trop-plein. Et elle annonce la donne, mémère ! Le Gros, plus rapide dans l’essorage, se hâte de lui maintenir la trogne hors de l’onde. Jouissance et asphyxie conjuguées ! Séisme !

A cet instant, la lumière craque à l’étage. Court-jus consécutif à l’inondation. Deux charmantes infirmières dont je ferais mon ramadan se pointent, ayant de l’eau jusqu’aux mollets, elles égosillent comme quoi leur appareil a cramé juste qu’elles faisaient un plan américain du pylore à Er Khön, le gros brasseur de bière et d’affaires munichois (qui mal y pense). Ça bordélise en plein quand elles découvrent Trudi, affalée dans le bouillon, la blouse retroussée sous le menton, les jambons à l’équerre, le regard en code.

Bérurier qui ne débande toujours pas, car il a l’érection sur ondes courtes, bat la mesure de ce concert de vociférations à la recherche de son peignoir. Il le trouve, l’enfile à l’envers, alors que la masseuse c’était à l’endroit, tellement ça confusionne dans la boutique !

Il sort comme un coq de son tas de fumier, digne, la crête haute.

— Ah ! t’étais là, voyou ! note-t-il. Toujours à t’ rincer l’œil, pour pas changer.

Un bon sourire illumine son physique de théâtre.

— Je vois que tu sais combattre la morosité des lieux, noté-je.

— Fallait bien qu’ j’ m’organise, sinon l’ moral part en couille dans c’te masure. J’ai deux trois lots d’ consolance, premier choix. T’en as vu un ; les deux aut’ c’est la veilleuse d’ noye, une grande perche qu’a au moins vingt centimèt’ d’écartage en haut des cuissots, mais qui t’enjambe le braque en écuyère, et puis une femme d’ service espanche que la moustache m’a pluse. Veuve d’ trois piges, encore fraîche. C’est bien simp’, j’arrête pas d’ bouillaver. D’autant qu’ j’ sens poindre la monstre touche av’c ma voisine d’ tab’, une marquise italoche. J’hésite biscotte elle est un peu frelatée par ses heures de vol, mais sa distiction va l’emporter, j’ sens. J’ai une nature qu’est portée sur la classe et j’ lutte mal cont’.

Nous voici à l’ascenseur. Le Dodu laisse derrière soi une traînée d’eau sur les riches moquettes.

— T’aurais pu t’éponger ! lui dis-je en montrant la rigole.

— Non, ça, c’est consécutant au diurétique qu’ j’ prends l’ matin, rectifie mon pote. Leur calcul, les mecs, c’est qu’ tu paumes du poids à tout prix. Alors, si y r’tiennent sur la jaffe, ils forcent sur la débouranche. Des futés !

— Et tu t’accommodes du régime jockey, Gros ?

— Moui, grâce au facteur.

— En quoi cet homme de lettres t’assiste-t-il ?

— En le fait qu’il m’apporte tous les jours l’ paquet r’commandé qu’ m’adresse l’ charcutier d’ ma rue, m’sieur Dugroin. C’ morninge, c’tait des rillettes du Mans et du cervelas truffé. Su’ l’ pacxif, y marque livres, ça n’attire pas l’intention des gaziers d’ici, comprends-tu-t-il ? Y m’ prennent pour un intello.

Cher boulimique ! Insatiable ! Boa qui ne digère pas, mais avale, avale, avale ! Un avaleur-né ! Un avaliseur !

« C’est pas celui qui l’avale qui rit », comme disait Richard Wagner quand il mangeait du brochet et avait de ce fait une arête dans la margoule. (Sa femme lui cachait ses lunettes lorsqu’ils étaient en froid !)

— Question boulot, où en sommes-nous ?

— Calme plat, mon pote. Les deux clilles empiffrent comme des sauvages. Jamais rencontré des cannibaux d’ c’ gabarit. Quand tu voyes les autres pensionnaires qui, euss, sont là pour maigrir et qui rongent une aile de poulet en guise de banquet, t’as le cœur qui fend.

Il a achevé de s’essuyer avec les doubles rideaux de sa chambre et tire une chaise jusqu’à l’armoire pour aller cramponner un paquet dissimulé sur le meuble.

— Ça va t’êt’ l’heure d’ descend’ à la jaffe, faut qu’ j’ vais prend’ un acompte au paravent’, c’te partie d’ jambons av’c ma nymphette d’ la thérapisse m’a vidé les accus.

Il va pousser le verrou et déballe un fort trognon de sauciflard ainsi qu’un pot de rillettes.

— J’ t’en propose pas, gars, sinon j’ s’rais trop juste. Et pis, tézigue, en tant qu’ visiteur visitant, t’as droit à un repas normalien. Va pas t’ croire chez Girardet, surtout. J’ te voye très bien aux prises av’c un p’tit hors-d’œuvre, style tomates-céleri rémoulade. N’ensute t’auras droit à la côte de veau pâlichonne avec carottes Vichy, et pis c’ sera la pomme, ridée comme la peau d’ mes burnes, ou p’t’êt’ ben le yaourt ; pour le soir, c’est plus léger. Une pomme, tu savais qu’y a du sucre dedans ? On le voit pas, mais y en a. Le toubib t’esplique tout ça, chaque morninge, à la pesée. Il pige pas le comment se fait-il que je maigrissât point. Y dit qu’ j’aye une nature rétivante, ce con ! S’lon lui, ma maigrissure, é va s’ déclencher d’un coup, comme une fausse couche !

Il parle, assis sur son lit, la bouche pleine, l’œil radieux.

— Ici, me dit-il, j’ sus personnage gratin ; y sont tous aux p’tits besoins pour moi ! Les femmes d’ service, surtout. J’ sais plus laquelle est-ce qu’ a aperçu ma bite et qu’en a parlé aux aut’. D’puis lors, ces friponnes s’ bousculent pour admirer l’objet d’ collection. Quand j’ voye une nouvelle qui vient cornifler dans ma piaule, j’ pige illico, mec. J’ lu dis « S’s’rait-y pas ma p’tite fusée Ariane qui vous intéressererait, Trognon ? La v’là qui rougit. Moi, grand seigneur, j’y déballe mon chibre et j’ l’ fais sautiller dans ma main. Si tu voudrerais l’ mater dans tout son apothéose, donnes-y une poignée d’main, ma gosse ! Y défonce, mais y n’ mord pas ! « Y en a qu’osent et le font en rigolant d’ gêne. D’aut’ veuillent pas se permett’ ; des timides ou des chichiteuses. Ell’ s’ contentent d’admirer l’ personnage. D’ toute manière, ça crée des liens de sympathie, j’ai remarqué.

— Tiens, v’là les monstres ! souffle Béru, lequel est aux prises avec des cardons de conserve sans beurre ni sel.

Je me retourne pour admirer l’arrivée des deux Japonais.

Quand le Gros les traite de monstres, il est au-dessous de la vérité. Ces deux pratiquants du sumo n’ont plus grand-chose d’humain. J’ai rencontré, au cours de ma vie aventureuse, des hippopotames plus avenants. Ce qui frappe, chez ces duettistes, c’est qu’ils sont absolument ronds. Leur corps se compose de deux boules superposées, et les quatre membres paraissent surajoutés. La tête, c’est un globe terrestre avec trois fentes : deux pour les yeux, une pour la bouche. Leur pif est comme une hotte de cheminée en saillie sur cette rotondité. Ils ont le cheveu noir, luisant, court, sauf sur le derrière de la tête où un petit nœud, façon toréador, les réunit. Hi-deux ! Deux hideux font quatre !

L’horreur déambulante ! Malgré qu’on s’habille pour le dîner, eux restent en training noir avec un énorme rond rouge sur la poitrine. Soleil levant, mon pote. Ils sont tellement « particuliers « , si marginaux, que la direction n’a pas eu le courage de leur réclamer le veston et la cravate de rigueur. C’est comme un numéro, tu saisis ? Quelque chose d’à part.

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