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Frédéric Dard: Céréales killer

Здесь есть возможность читать онлайн «Frédéric Dard: Céréales killer» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 2001, ISBN: 978-2265071841, издательство: Fleuve noir, категория: Иронический детектив / Шпионский детектив / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

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Frédéric Dard Céréales killer

Céréales killer: краткое содержание, описание и аннотация

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Tout à la joie de l’arrivée de son fils adoptif Antoine, nommé major de sa promotion à l’Ecole de Police, San-Antonio doit très vite déchanter : par un fâcheux concours de circonstances, Antoine se retrouve le principal suspect d’un crime survenu au cours d’une rave-party, dans le milieu des exploitants agricoles de la Beauce profonde. La victime, Mélanie Godemiche, fille unique d’une grande famille de propriétaires terriens de la région de Chartres, a été retrouvée morte et atrocement mutilée. C’est elle qui avait organisé la rave-party. Ami et invité de Mélanie, Antoine a malencontreusement perdu, sur les lieux de la fête, une casquette marquée à ses nom et prénom, qui fait de lui le suspect n°1. Afin de prouver l’innocence de son fils, le commissaire vient enquêter parmi les membres de la famille Godemiche : Mathilde, seconde épouse du père de Mélanie, Léonard Godemiche, décédé quelques années auparavant, vit dans la grande ferme familiale, en compagnie de Suzie, soubrette complaisante envers les désirs lubriques de sa patronne supernymphomane. Jacquemart-André Godemiche, frère de Léonard, à quelques lieues de là, veuf inconsolable d’une épouse adorée, vit avec son fils Nicolas, jeune homme renfermé et parfois violent. C’est alors que l’enquête, difficile au départ, se complique encore car le meurtre de Mélanie est bientôt suivi de deux autres. Pour le juge d’instruction, le responsable de ces trois crimes reste toujours Antoine, mais San-A, grâce à sa sagacité, parviendra à démasquer le criminel : Jacquemart-André, qui prélevait sur les jeunes mortes de quoi rendre vie à son épouse dont il conserve le cadavre dans son grenier.

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Croyant à une agression, la rouquine tente de s'enfuir. Je me place sur sa trajectoire pour lui barrer le chemin.

— Police ! Arrêtez-vous !

Paniquée, la fille accélère et me fonce dessus. J'esquive la charge au dernier moment, efface mon corps pour éviter l'engin et jette mes bras en avant pour cueillir la piloteuse.

Nous roulons ensemble à terre, tandis que le vélomoteur va s'écraser contre la cabane de chantier.

— Pas de bobo ? demandé-je à Lydia.

— Vous êtes complètement barge ! gronde-t-elle, en se débattant.

— Tu vas te calmer, ma douce, sinon je t'aligne la baffe du siècle !

Je l'aide à se relever, à se défroisser, à se dépoussiérer. La môme tremble d'une peur rétrospective.

— J'ai cru que c'était lui… fait-elle, agitée de frissons.

— Lui qui ?

— Celui qui a tué Juliette.

— Nicolas Godemiche, n'est-ce pas ?

Lydia se contente d'un hochement de tête.

— C'est loin, chez toi ? questionné-je.

— Un kilomètre.

Je désigne la mobylette complètement ratatinée.

— Un kilomètre à pied, ça use, mais ça réchauffe.

* * *

Antoine n'est vraiment ni manchot ni cul-de-jatte. La cabriole qu'il effectue à mon intrusion dans la piaule de Lydia devrait être homologuée comme record olympique. Il jaillit hors du lit, exécute un saut périlleux et se retrouve face à moi en position de karatéka.

— Tu ne vas tout de même pas cogner ton père ? murmuré-je dans la pénombre.

La rouquine donne la lumière.

— Papa ! s'exclame Antoine.

— En personne. Le moment des explications est venu.

Je me tourne vers la fille interloquée devant cette touchante scène de famille.

— Si tu pouvais nous préparer un peu de café, ce serait sympa.

Lydia s'évacue vers la cuisine dont je claque ostensiblement la porte.

— Alors, fils ?

Mon môme semble désemparé. Je l'attrape par le cou et le serre contre moi.

— Ce n'est pas le flic que tu as devant toi, mais ton père.

— Est-ce que j'y gagne au change ? dit-il avec un large sourire.

— Si tu me racontais ton odyssée ?

— Tu en es resté où ?

— Lorsque tu fais mine de prendre le train à Chartres. Tu te payes des rollers et tu reviens en Beauce. Pourquoi ?

Antoine est péremptoire.

— J'ai toujours suspecté Nicolas d'avoir tué sa cousine. Je voulais le faire parler. Par la radio de mon walkman, j'ai appris qu'il avait tiré sur Roykeau et s'était enfui.

Je le coupe net.

— En plus des rollers, tu n'aurais pas fait aussi l'emplette d'un sac à dos et de quelques haches ?

— Non, pourquoi ? répond-il, intrigué.

— Pour rien. Continue.

— Je me suis planqué dans un logement désaffecté du Château de la Vieille-Nave. Je pensais que Nicolas finirait par revenir au bercail. Le lendemain, j'ai bourlingué dans le secteur sans rien découvrir. Vers 20 heures, j'ai failli me faire repérer par le père Godemiche qui rentrait chez lui. Alors j'ai regagné ma cachette. Je me suis réveillé en sursaut dans la nuit et j'ai constaté que le 4 × 4 était stationné dans la cour. Je suis allé rôder autour, mais quelqu'un m'a aperçu et s'est lancé à mes trousses.

— Le quelqu'un, c'était moi.

— Non ?

— Tu as constaté que les clés étaient au tableau de bord et tu as pris la fuite. Dans la panique, tu as perdu l'un de tes patins à roulettes.

— Si j'avais su…

— Tu aurais fait pareil, dans ta logique de franc-tireur.

Antoine se fend d'un rictus embarrassé.

— C'est possible.

— Ensuite, enchaîné-je, sachant que le véhicule était recherché, tu n'as pas osé circuler longtemps avec. Tu as roulé jusqu'à Saint-Quentin-en-Yvelines et stationné le 4 × 4 en évidence dans un parking jouxtant le R.E.R. en te disant que les poulagas concluraient que tu avais regagné la capitale. En fait, tu as piqué une mobylette.

— Je l'ai achetée, rectifie Toinet, à un jeune beur sympa…

— … qui venait tout juste de la chourer ?

— Ah, ça ! Je te garantis pas qu'elle était de première main.

Lydia rapplique avec une cafetière fumante. Je lui fais signe de retourner à la cuisine, car on en vient aux explications les plus chaudes. Je pose à mon fils la question sans détours.

— Comment es-tu arrivé à Saint-Jean-Nivers avant même le crime ?

Antoine attrape son blouson posé sur le dossier d'une chaise et le fouille. Il en sort une carte routière d'état-major qu'il déplie devant moi.

— Avant d'abandonner le 4 × 4, je l'ai inspecté de fond en comble.

— Ce que j'ai omis de faire, admets-je, un rien dépité.

— Et j'ai trouvé cette carte dans la boîte à gants, poursuit Toinet.

Il me désigne dessus une ferme isolée, située à l'écart de la bourgade de Saint-Jean-Nivers. Elle a été entourée d'un rond de feutre rouge.

— Et ça t'a suffi pour te lancer sur cette piste ?

Antoine développe un nouveau pli de la carte et me montre deux autres cercles rouges.

— C'est ça, qui m'a motivé !

Les traits de feutre entourent la ferme du Pinson-Tournan, ainsi que le bois Gratte-merde, qui s'appelle officiellement « Le Grand Bosquet » sur la carte.

Le regard admiratif que je lance à mon rejeton le console de toutes les engueulades (méritées) que j'ai pu lui prodiguer.

— Tu es donc venu questionner Martha Blondeau. Elle t'a branché sur l'hôtel Moncorgé où sa fille travaillait et tu as fait la connaissance de Lydia. C'est grâce à ton charme qu'elle a accepté de t'héberger ?

Toinet rigole.

— Aucune chance. Elle est tellement gouine qu'elle broute son paillasson tous les matins ! Non. Elle m'a fait confiance. Elle avait des soupçons sur Nicolas et quand je lui ai raconté que j'avais assisté au meurtre de sa copine…

Je manque de m'étouffer.

— Tu as assisté au meurtre de Juliette ?

— Oui. Enfin… presque.

— Ça veut dire quoi, presque ?

— Lydia m'ayant appris que sa copine hébergeait Nicolas, je suis retourné chez les Blondeau, en loucedé, à la nuit tombée. J'ai vu Juliette porter un plateau de bouffe dans la grange. Je me suis approché à pas de loup, c'est alors que j'ai morflé un coup de bambou à la base du cou.

Il écarte sa chemise pour me montrer la vilaine tuméfaction de sa nuque.

— J'ai dû rester un long moment dans le coltard, continue-t-il. Quand je suis revenu à moi, la lune s'était abaissée vers l'horizon. J'ai été dans la grange et découvert la nourriture intacte. Je me suis mis à fureter dans les parages…

— Et tu as trouvé le corps de Juliette ?

Mon fils enfouit ses mains dans son visage.

— Un cauchemar ! Quel jury pourrait m'acquitter ? Pour deux des meurtres, j'étais sur place et pour le troisième, je n'ai pas d'alibi !

— Tu es revenu demander asile à Lydia ?

— Je lui ai tout raconté. Elle m'a cru. C'est une fille bien.

— C'est une fille bien qu'on va mettre au frais durant quelques heures ! décidé-je.

— Pourquoi ?

— Pour avoir les coudées franches. On va le coincer, ce salopard, je te jure qu'on va le coincer !

— Tu as un plan, papa ?

Si tu le voyais, le lieutenant Antoine, il est redevenu petit garçon. Son sort est entre mes pattes et il l'accepte. Un jour, sans doute, prendra-t-il ma succession. Mais pour l'heure, c'est moi le patron.

— Oui, fils, j'ai un plan. Tu en fais partie, Béru aussi. Je vais avoir également besoin de la collaboration d'Anatole Blondeau et de Larronde.

— Larronde, le journaliste ? tique Antoine. Qu'est-ce que tu attends de lui ?

— Qu'il raconte des conneries, comme d'habitude.

Dernière partie

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