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Juliette Benzoni: L’Intrus

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Automne 1802. Huit ans après la mort de son épouse, Agnès, tombée sur l’échafaud, après la séparation avec Marie-Douce, son unique amour, Guillaume Tremaine est tragiquement rattrapé par le passé : Marie-Douce, à l’agonie, le fait appeler en Angleterre pour lui confier Arthur, leur fils illégitime. Les choses n’iront pas sans mal. Le garçon rejette en bloc ce père prodigue, son autorité, sa protection, cette famille qui ne peut voir en lui qu’un En effet, le paisible Adam, fils cadet de Guillaume, oppose une farouche résistance au nouveau venu. Mais Elisabeth, l’aînée, aussi impétueuse que généreuse, acceptera-t-elle ce demi-frère, cause indirecte du drame de sa mère ? C’est alors qu’arrive Lorna, demi-sœur d’Arthur, éblouissante créature et dans son sillage les projets les plus troubles : séduire Guillaume, régner sur sa fortune et semer la discorde aux Treize Vents. Parviendra-t-elle à ses fins ? Le maître des lieux sauvera-t-il sa famille jusque-là préservée contre tous ? Devra-t-il sacrifier l’amour de sa fille à l’honneur ?...

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JULIETTE BENZONI

L’INTRUS

Première partie

UN HÉRITAGE RÉCALCITRANT

CHAPITRE PREMIER

LA DOUANE DE LONDRES

Depuis Gravesend un pilote anglais était à la barre de l’Élisabeth et Guillaume Tremaine rongeait son frein, luttant contre l’envie d’expédier par-dessus bord cet insulaire qui osait parler en maître sur un navire battant pavillon français. Sur son navire à lui, Tremaine, qui depuis près d’un demi-siècle vouait à l’Angleterre, ses tenants et aboutissants, une rancune de qualité exceptionnelle.

Debout derrière l’homme, il surveillait ses mains fermement accrochées aux poignées vernies du gouvernail, des mains fortes aux doigts carrés mais d’une scrupuleuse propreté. Apparemment, le timonier temporaire prenait soin de ses outils de travail.

Guillaume l’entendit déclarer d’une voix paisible :

— Un beau bateau que vous avez là, sir ! Il répond à la barre avec une grande finesse. C’est un plaisir de le gouverner même par ce temps.

Aucun souci de flatterie là-dedans ! Une simple constatation de spécialiste. Tremaine cependant y fut sensible.

— Heureux qu’il vous plaise ! marmotta-t-il. Et encore plus que vous ayez des yeux de lynx. On n’y voit goutte !

Un épais brouillard enveloppait en effet le brick, avalant ses huniers et ses mâts dans leur quasi-totalité. Des rives de la Tamise on ne voyait plus grand-chose sinon, parfois et au ras de l’eau, quelques pieux noircis dans de grandes herbes affaissées, la vague silhouette d’une barque, un fantôme d’appontement. De loin en loin une corne de brume répondait à celle du bateau à travers l’air chargé d’humidité.

Cependant l’activité du fleuve se poursuivait ainsi qu’en témoignaient par instants l’écho d’une voix ou le bruit de rames frappant le flot. Toute forme fondait dans une nébulosité diffuse et jaune qui gommait les couleurs mais n’empêchait pas le navire de poursuivre sa route au ralenti bien qu’avec une étonnante sûreté.

— Nous avons l’habitude, expliqua le pilote. Les nappes de brouillard ne sont pas rares sur le fleuve, et leur durée est variable. La marée commencera à descendre quand nous arriverons au port. Elle emportera sans doute celle-ci. C’est la raison pour laquelle les vaisseaux ont besoin de nous autres. Surtout les étrangers...

Tremaine ne répondit pas. Les paroles de l’Anglais éveillaient en lui les lointains échos de son Canada natal. Il revoyait l’immense estuaire du Saint-Laurent dont les multiples dangers constituaient la meilleure défense de Québec. Son orgueil aussi. Dire qu’il avait suffi de la cupidité de deux hommes pour en livrer les passes à l’envahisseur britannique ! Dût-il vivre cent ans que lui, Tremaine, garderait vivant le souvenir de son indignation quand, un matin de juin 1759, les voiles de l’amiral Durrell étaient apparues subitement sous l’île d’Orléans, apportant la preuve que le grand estuaire avait perdu ses secrets.

Auprès du fleuve roi, la Tamise n’était guère plus qu’une rivière dont le capitaine Lécuyer commandant l’Elisabeth ou Guillaume lui-même auraient pu venir à bout même par temps bouché. On n’y trouvait ni récifs cachés, ni courants meurtriers, ni glaces dérivantes et encore moins de baleines. Des bancs de sable peut-être ? Néanmoins Guillaume ne parvenait pas à se tirer de l’esprit que cette histoire de pilote n’était qu’un moyen commode imaginé par la perfide Albion pour placer ses espions sur les innocents bateaux étrangers...

Eût-il été honnête envers lui-même qu’il eût admis être disposé à tout trouver détestable chez l’ennemi de toujours, qu’un chiffon de papier — le traité d’Amiens signé depuis quelques mois ! — s’efforçait de rendre fréquentable. Cependant, il n’eût sans doute jamais consenti à approcher ses falaises sans la lettre qui, dans sa poche, pesait le poids des souvenirs d’antan aggravés d’une douleur encore fraîche. Une douleur assez forte pour effacer son serment de ne jamais aborder l’Angleterre, de ne jamais rien avoir de commun avec elle, et le jeter sur son maître-navire à peine revenu de la mer des Caraïbes afin de gagner Londres au plus vite avec, au cœur, la peur d’arriver trop tard...

La lettre était de sir Christopher Doyle, l’époux de Marie-Douce, devenu lord Astwell par droit d’héritage. Elle disait : « Lady Marie, ma chère femme, vit ses derniers instants. Elle désire vous revoir avant de quitter ce monde et je vous demande instamment d’accepter. Puisque l’accord signé par nos gouvernements le permet, consentez à venir jusqu’à elle ! Ma parole et ma caution vous sont acquises. Vous pouvez en faire état afin de faciliter votre chemin vers notre demeure d’Astwell Park dans le Cambridgeshire. Hâtez-vous, je vous en prie ! Le temps lui est compté... »

De quoi mourait Marie ? L’Anglais ne le disait pas mais à la déchirure éprouvée, Guillaume mesura la profondeur de son amour resté intact depuis leur séparation — il y aurait bientôt dix ans ! — après quelques jours de folle passion vécus dans un Paris au bord de la Terreur.

Depuis, Guillaume s’était fait une raison. Retrouvant un peu du fatalisme appris aux Indes dans son adolescence, il finit par se persuader que Marie, partie pour un très long voyage, lui reviendrait un jour pour renouer le fil de leur destin commun. Il pensait qu’il suffisait d’attendre et, sous ce baume, le chagrin s’endormait. L’idée que Marie pût tomber malade au point d’en mourir ne l’effleurait même pas : elle était pétrie de ses rêves d’enfant, de sa passion d’homme et de ses espérances. Elle était sa légende à lui et les légendes sont immortelles...

Guillaume partit aussitôt. Que la Manche fût détestable dans cette seconde quinzaine d’octobre 1802 lui importait peu. Il se fût embarqué sur une coquille de noix s’il l’avait fallu, et tout seul. Il aimait trop la mer pour la craindre. En outre quand le vent souffle fort on va plus vite. Et c’était ça l’important, parce qu’une conviction d’amoureux s’ancrait dans son esprit : s’il arrivait assez tôt au chevet de Marie, il la sauverait. Elle le savait et c’était pour ça qu’elle l’appelait ! Aussi, après un coup de chien essuyé au large du Havre, la lente remontée d’une Tamise emmitouflée de brume l’exaspérait-elle. Les voiles mouillées faisaient de pénibles efforts pour ramasser un peu de vent. Allait-il donc falloir larguer les canots, mettre les hommes aux rames ?...

Tremaine n’était pas au bout de ses peines. Quand on atteignit Deptford où se construisaient alors les plus beaux vaisseaux de la marine royale, une barque sortit de la brume et accosta : un nouveau fonctionnaire en vareuse bleue et boutons de cuivre prétendait monter à bord. Celui-là appartenait à la Douane et annonça qu’il devait visiter le navire :

— Vos collègues de Gravesend l’ont déjà examiné sur toutes les coutures, grinça l’armateur. Ils n’ont rien trouvé à redire.

— On peut toujours avoir oublié quelque chose, déclara le personnage avec un flegme tout britannique. Un moment d’inattention est possible, même chez les plus vigilants...

— Mes cales sont vides. Je me rends à l’appel d’une amie mourante. Vous n’imaginez pas que j’ai pris le temps d’embarquer une cargaison ?

On peut toujours voir ! Ce navire sent le rhum !

Il est revenu des Antilles il y a dix jours. Alors, tâchez de vous dépêcher ! Je suis pressé...

— On ne vous demande pas de vous arrêter. De toute façon je vous accompagne jusqu’à Custom s House. C’est le règlement ! Tous les navires qui arrivent doivent y jeter l’ancre !

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