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Juliette Benzoni: L’Intrus

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Automne 1802. Huit ans après la mort de son épouse, Agnès, tombée sur l’échafaud, après la séparation avec Marie-Douce, son unique amour, Guillaume Tremaine est tragiquement rattrapé par le passé : Marie-Douce, à l’agonie, le fait appeler en Angleterre pour lui confier Arthur, leur fils illégitime. Les choses n’iront pas sans mal. Le garçon rejette en bloc ce père prodigue, son autorité, sa protection, cette famille qui ne peut voir en lui qu’un En effet, le paisible Adam, fils cadet de Guillaume, oppose une farouche résistance au nouveau venu. Mais Elisabeth, l’aînée, aussi impétueuse que généreuse, acceptera-t-elle ce demi-frère, cause indirecte du drame de sa mère ? C’est alors qu’arrive Lorna, demi-sœur d’Arthur, éblouissante créature et dans son sillage les projets les plus troubles : séduire Guillaume, régner sur sa fortune et semer la discorde aux Treize Vents. Parviendra-t-elle à ses fins ? Le maître des lieux sauvera-t-il sa famille jusque-là préservée contre tous ? Devra-t-il sacrifier l’amour de sa fille à l’honneur ?...

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— Qu’est-ce qu’on fait maintenant ? demanda-t-il.

— On va commencer par prendre une voiture pour aller chez moi.

— Chez toi ? Ici ?

— Je te l’ai dit tout à l’heure : je passe l’hiver en Angleterre et je n’aime pas la vie d’hôtel. Alors je loue, à l’année, un petit appartement chez la veuve d’un libraire, dans Paternoster Row. Je l occupe quand je viens et je le mets, éventuellement, à la disposition d’un client ou dun ami lorsque je n’y suis pas. Mrs Baxter est une excellente ménagère, une cuisinière honnête et une personne d’une grande dignité. Je trouve chez elle le calme et un confort qui me conviennent tout à fait...

— A merveille mais je te rappelle que je n’ai pas l’intention de m’arrêter...

— Tu prendras bien le temps d’avaler quelque chose ? En outre, il y a dans le voisinage un loueur de voitures que je pratique depuis longtemps. Tu auras ce que tu veux...

En conclusion de son discours, François héla l’un des attelages qui stationnaient non loin de là. C’était un curieux véhicule : le cocher était juché dans une niche placée derrière et au-dessus de la carrosserie. Les rênes passaient devant l’espèce de nacelle couverte peinte en noir brillant où prenaient place les passagers. On chargea les sacs des deux hommes qui s’installèrent et rabattirent sur leurs jambes les volets destinés à les protéger de la pluie...

— Je suppose que c’est ce que l’on appelle un cab ? hasarda Guillaume.

Niel se contenta d’approuver de la tête, donna l’adresse au cocher et la voiture partit à vive allure en direction de la cathédrale Saint Paul autour de laquelle se concentraient les libraires et les marchands d’estampes qui connaissaient alors une vogue extrême : les gravures anglaises se vendaient dans le monde entier.

Paternoster Row devait son nom aux bréviaires et autres livres ou objets de piété que l’on y trouvait. C’était une rue au charme ancien, composée de bâtisses à un ou deux étages abritées sous de grands pignons pointus et qui ressemblaient assez aux vieilles maisons normandes avec leurs colombages bruns tranchant sur les crépis blancs, jaunes ou roses. Presque partout, une boutique se montrait sous un encorbellement étayé par des piliers. Dans la journée, une grande animation régnait autour de ces magasins où des centaines d’images étaient pendues sous les auvents en compagnie de grandes boîtes où s’entassaient des livres d’occasion, les moins précieux évidemment. Au bout de la rue, l’hôtel de la corporation des libraires, Stationer’s Hall, étendait son autorité et sa protection sur cette artère touchée par l’esprit mais, vers le milieu de Paternoster Row, Chapter Coffee House, l’un des cafés les plus fréquentés par les écrivains, libraires, éditeurs et amateurs, évoquait les nourritures terrestres et dispensait chaleur et convivialité par tous ses minuscules carreaux sertis de plomb.

Ce petit monde semblait ancré là de toute éternité. Pourtant, le quartier Saint Paul avait été englouti dans le grand incendie de septembre 1666 mais la Couronne, les chanoines de la cathédrale et les gens de Londres s’étaient hâtés de le reconstruire sur le modèle ancien afin de renouer au plus vite avec la séduction d’un autrefois paisible et chaleureux. Et même à cette heure tardive où les boutiques étaient en train de fermer et par ce temps grincheux, il était possible, en dépit d’un jugement aussi prévenu que celui de Tremaine, de ressentir l’attrait de ce quartier à la fois sage, puisque l’on y respirait une atmosphère ecclésiastique, et coloré.

Pourtant Guillaume comprenait mal le choix d’un Canadien coureur des mers et des bois, peu disposé jadis aux jeux intellectuels, et qui semblait plus à sa place dans le confort bruyant d’une taverne fleurant la bière, l’alcool et le bœuf rôti que dans une rue parfumée à l’encre d’imprimerie. A moins que cette Mrs Baxter dont François parlait avec une espèce de dévotion n’en fût la raison nécessaire et suffisante...

François, il le savait à présent, était veuf comme lui-même et père de trois filles : deux d’entre elles étaient mariées et la troisième religieuse. Autant dire que, dans sa maison reconstruite de la rue Sous-le-Fort, il ne devait pas y avoir grand monde et qu’au fond les séjours londoniens représentaient sans doute la part privilégiée d’une existence quelque peu austère.

Pourtant, lorsque la porte enjolivée d’un marteau de cuivre brillant s’ouvrit sur un petit hall en longueur d’où partait un escalier raide et qu’apparut la logeuse en question, Guillaume se sentit déçu. Il avait imaginé Dieu sait quelle créature pulpeuse, rayonnante de vitalité et douée d’un charme capable d’accrocher les rêves d’un quinquagénaire en manque de douceur féminine. Or il ne voyait rien de semblable.

Grande et solide, bâtie comme le sont souvent, en Écosse, les filles des Hautes Terres, la veuve du libraire encadrait de bandeaux grisonnants une physionomie haute en couleur mais d’une gravité frisant la sévérité et des yeux bruns perçants et scrutateurs. Une puissante odeur de viande rôtie et de pain grillé entourait comme une auréole son grand bonnet blanc tuyauté. En apercevant son hôte doublé d’un compagnon, elle fronça les sourcils :

— Pourquoi votre commissionnaire n’a-t-il pas dit que vous ne seriez pas seul ? fit-elle sévèrement.

— Il n’en savait rien et moi non plus ! C’est à la douane que j’ai rencontré M. Tremaine que voici : un ami d’enfance perdu de vue depuis quarante ans...

Et vous vous êtes reconnus ? Un vrai morceau de chance !... C’est donc un Canadien comme vous et, bien entendu, devenu anglais.

— Non, madame, je suis français, précisa Guillaume qui commençait à trouver sympathique une femme prononçant le mot « anglais » d’un ton si réprobateur.

— Ah ! J’aime mieux ça ! Eh bien, monsieur ; entrez et soyez le bienvenu puisque vous êtes un ami ! Jaimie ! brama-t-elle sans transition, Jaimie ! Arrive ici !...

Instantanément, un garçon hirsute à la mine délurée dégringola l’escalier en poussant des cris de joie et vint saluer François, donnant tous les signes d’un véritable enthousiasme. La venue du Canadien signifiait sans doute pour lui l’ouverture d’une période particulièrement faste quant à ses finances. Lorsque Mrs Baxter lui enjoignit d’aller préparer une chambre pour le second visiteur, il envoya à celui-ci l’autre moitié d’un rayonnant sourire, mais Niel le retint au moment où il s’apprêtait à grimper les marches. Mr Tremaine, s’il partagerait volontiers le souper qui sentait si bon, ne resterait pas ce soir. Par contre Jaimie ferait œuvre utile en galopant chez Jerry Field, le loueur de voitures, pour lui demander de tenir prête une berline de voyage attelée de vigoureux chevaux.

— Vous allez loin, mylord ? demanda le jeune valet visiblement impressionné par la mine du nouveau venu.

— Au-delà de Cambridge, renseigna François. Tu diras à Jerry que Mr Tremaine voudrait y être au lever du jour, relais compris...

— Alors y’a pas d’temps à perdre...

— En effet, approuva Mrs Baxter. Passons à table, messieurs ! J’aurai vite fait d’ajouter un couvert... ajouta-t-elle en débarrassant les deux voyageurs de leurs chapeaux et manteaux qu’elle rangea dans un petit vestiaire avant de les précéder dans la salle où le repas allait être servi.

Lorsqu’il y pénétra, Guillaume comprit enfin pourquoi son ami était si content de regagner Paternoster Row.

Dallée de carreaux rouges bien astiqués dont un archipel de tapis vivement colorés rompait agréablement la glaçure, lambrissée de vieux chêne où alternaient gravures de marine ou de chasse et pichets à whisky en étain, réchauffée par une cheminée où brûlait un bon feu de charbon dont l’odeur un peu âcre était compensée par les poignées d’herbes sèches qu’on y jetait aussi, cette pièce était d’autant plus accueillante que, près du feu, une table ronde nappée de blanc supportait un assortiment de lourde faïence bleue et blanche et de verres miroitants disposés autour d’un petit bouquet de bruyères et de feuillage automnal. Des chandelles alignées sur le manteau de la cheminée, entre des assiettes d’étain gravé, enveloppaient d’une agréable lumière dorée le couvert auquel une jeune servante se hâtait d’apporter les modifications rendues nécessaires par l’arrivée d’un hôte inattendu. De bons fauteuils de cuir clouté attendaient les convives, semblables à ceux qui, avec une autre table encombrée d’un tricot commencé, de quelques livres et d’albums en cuir patiné, composaient la partie féminine de ce « parlour » typiquement britannique, sinon anglais, où une famille entière devait pouvoir se sentir à l’aise. Les grands rideaux de drap rouge tirés devant les fenêtres à guillotine retranchaient complètement cet endroit de la froidure et de l’humidité extérieures.

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