Emile Gaboriau - Les esclaves de Paris
Здесь есть возможность читать онлайн «Emile Gaboriau - Les esclaves de Paris» — ознакомительный отрывок электронной книги совершенно бесплатно, а после прочтения отрывка купить полную версию. В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: foreign_detective, foreign_antique, foreign_prose, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.
- Название:Les esclaves de Paris
- Автор:
- Жанр:
- Год:неизвестен
- ISBN:нет данных
- Рейтинг книги:3 / 5. Голосов: 1
-
Избранное:Добавить в избранное
- Отзывы:
-
Ваша оценка:
- 60
- 1
- 2
- 3
- 4
- 5
Les esclaves de Paris: краткое содержание, описание и аннотация
Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Les esclaves de Paris»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.
Les esclaves de Paris — читать онлайн ознакомительный отрывок
Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Les esclaves de Paris», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.
Интервал:
Закладка:
– Hortebize, s'écria-t-il, est incomparable pour flairer un danger. Heureusement, j'ai le moyen de supprimer cette drôlesse et le jeune crétin qui voudrait se ruiner pour elle.
Comme toujours, quand le verbe supprimer monte aux lèvres de son patron, l'ex-sous-off tomba en garde: une, deux!.. Il ne connaît que cela, lui.
– Dieu! que tu es ridicule avec les gestes, interrompit le doux placeur en haussant les épaules. Va, j'ai mieux que cela. Rose avoue dix-neuf ans, mais elle ment, elle en a bel et bien vingt et un passés. Donc elle est majeure. Le jeune idiot, lui, est mineur encore. De sorte que si le papa Gandelu avait un peu de nerf, eh! eh!.. ce serait drôle et moral, tout à la fois; l'article 354 est élastique.
– Vous dites, patron? interrogea Beaumarchef, qui ne comprenait pas.
– Je dis qu'il me faut, avant quarante-huit heures, des détails précis sur le caractère de M. Gaudelu, le père. Je veux savoir aussi quels sont ses rapports avec son fils.
– Bien, je vais mettre La Candèle en campagne.
– De plus, puisque le jeune M. Gaston cherche de l'argent partout, il faut lui faire connaître notre honorable ami Verminet, le directeur de la Société d'escompte mutuel .
– Mais c'est l'affaire de M. Tantaine, ça, patron.
B. Mascarot était trop préoccupé pour entendre.
– Quant à cet autre, murmurait-il, répondant à ses craintes secrètes, quant à ce grand garçon brun, cet artiste, qui me paraît de beaucoup supérieur aux autres comme intelligence, malheur à lui si je le trouve en travers de mon chemin. Quand on me gêne, moi…
Un geste effroyablement significatif compléta sa pensée.
Puis, après un silence, il ajouta:
– Retourne à ta besogne, Beaumar, j'entends du monde.
L'ancien sous-off ne bougea pas, si formel que fut le congé.
– Excusez-moi, patron, dit-il, mais La Candèle est de l'autre côté, qui reçoit. J'ai à vous faire mon rapport.
– C'est juste. Prends un siège et parle.
Cette faveur de parler assis, qui ne lui est pas souvent octroyée, sembla ravir Beaumarchef.
– Hier, commença-t-il, rien de nouveau. Ce matin, je dormais encore, quand on est venu tambouriner à ma porte. Je me lève, j'ouvre, c'était Toto-Chupin.
– Il n'a pas lâché Caroline Schimel, au moins?
– Pas d'une minute, patron. Même, il a réussi à lier conversation avec elle, et ils ont déjà pris un café ensemble.
– Allons, ce n'est pas trop mal.
– Oh! il est assez adroit, ce vaurien de Toto, et, s'il était un peu plus honnête… Enfin, il prétend que si cette fille boit, c'est pour s'étourdir, parce qu'elle se croit toujours poursuivie par des gens qui lui ont fait des menaces horribles. Elle a tellement peur d'être assassinée, qu'elle n'ose loger seule. Elle s'est mise en pension chez des ouvriers honnêtes qui la couchent et la nourrissent, et elle leur fait du bien, car elle a de l'argent…
L'honorable placeur semblait fort contrarié.
– C'est fort gênant, cela, murmura-t-il, on ne peut pas aller lui rendre visite incognito, à cette fille… Cependant, où demeurent les ouvriers qui l'ont recueillie?
– Tout en haut de Montmartre, bien plus haut que le Château-Rouge, rue Mercadet.
– C'est bien, Tantaine avisera. Surtout que Toto ne laisse pas cette folle lui glisser entre les doigts.
– Il n'y a pas de danger, et même il m'a dit qu'il allait s'informer de ses habitudes, de ses relations et de la source de son argent.
L'ex-sous-off s'arrêta tiraillant terriblement ses longues moustaches cirées.
Ce geste prouve si évidemment qu'une idée lui trotte par la cervelle, que son patron lui demanda:
– Qu'y a-t-il encore?
– Il y a, patron, que, si j'osais, je vous dirais de vous défier de Toto-Chupin. J'ai découvert que le garnement chasse pour son compte. Il nous vole et il vend notre marchandise au rabais.
– Rêves-tu?
– Pas du tout. J'ai tiré ce renseignement d'un grand gaillard de mauvaise mine qui est venu demander Chupin en se disant son ami.
Les hommes forts ont toujours été prompts à prendre un parti.
– C'est bien, prononça le placeur. Je vérifierai le fait, et s'il est vrai, nous tendrons a maître Chupin un joli traquenard qui le conduira en correctionnelle.
Cette fois, sur un signe, Beaumarchef se retira, mais il reparut presque aussitôt.
– Patron, dit-il, c'est un domestique de M. Croisenois avec une lettre…
B. Mascarot ne prit pas la peine de dissimuler sa mauvaise humeur.
– Le marquis est diablement pressé, fit-il… N'importe, amène-moi ce domestique.
Ce nouveau venu sentait d'une lieue sa grande maison.
Irréprochable était sa tenue.
Démarche, maintien, port de tête, tout disait en quelle haute estime il se tenait.
Évidemment il visait et outrait le genre anglais.
Un faux col, cruellement empesé, lui sciait les oreilles. Il avait si bien serré sa cravate, que sa figure, écorchée par le rasoir, en était toute congestionnée.
C'était, à coup sûr, un tailleur londonien qui avait, à coups de hache, taillé dans du bois ses vêtement raides.
Il paraissait de bois lui-même et semblait se mouvoir sous l'impulsion de quelque mécanisme habilement dissimulé sous son gilet rouge.
Remuait-il, on était tout surpris de n'entendre pas grincer un rouage.
– Voici, dit-il en tendant une lettre à B. Mascarot, ce que monsieur le marquis m'a chargé de remettre à monsieur.
Tout en prenant le pli, le digne placeur, par dessus ses lunettes, examinait et étudiait ce serviteur modèle.
Il ne le connaissait pas.
Croisenois, l'ingrat, n'avait jamais voulu accepter un serviteur de sa main, trié par lui entre mille sur le volet.
– Il paraît, mon garçon, remarqua-t-il, que ton maître, contrairement à ses habitudes, s'est levé avec l'aurore, aujourd'hui.
Non seulement, le domestique, genre anglais, ne sourit point de l'épigramme, mais il parut vivement choqué.
– Monsieur le marquis, prononça-t-il, me donne par an quinze louis en sus de mes gages pour se passer la fantaisie de me tutoyer. Il est le seul à avoir ce droit.
– Ah!.. fit le placeur sur trois tous différents, ah! ah!..
Sa pantomime, en même temps, était des plus expressive.
– Je vous demande un peu, pensa-t-il, où vont se loger la dignité et l'amour-propre! Son maître, si l'idée me prenait de le tutoyer, ne se formaliserait pas, lui!
L'envoyé de M. de Croisenois, son observation faite, revint à sa mission.
– Je pense, reprit-il, que monsieur le marquis dort encore à cette heure. Il a écrit ce billet en rentrant de son cercle.
– Et il y a une réponse?
– Yès, sir.
– En ce cas, attendez.
D'un geste exercé, B. Mascarot fit sauter l'enveloppe et lut:
«Mon cher maître,
«Le bac a des rigueurs… vous devinez le reste, n'est-ce pas? J'ai joué si malheureusement, cette nuit, que j'ai perdu, outre tout mon argent comptant, trois mille francs sur parole. Cette somme doit être chez mon débiteur avant midi. Mon honneur l'exige…»
L'honorable placeur ne se gêna pas pour hausser les épaules.
Puis, entre haut et bas, de façon que le domestique, qu'il épiait du coin de l'œil, pût, selon sa conscience, l'entendre ou non, il murmura:
– Son honneur!.. Ma parole, c'est à mourir de rire; son honneur!..
Pas un muscle du visage si bien rasé du serviteur si formaliste ne bougea.
Il restait raide autant qu'un soldat prussien à la parade, semblant ne rien voir, ne rien entendre.
B. Mascarot avait reprit sa lecture:
«…Ai-je tort de compter sur vous pour cette bagatelle? Je pense que non. Je suis même certain que vous m'enverrez cent cinquante ou deux cents louis de plus, car je ne puis rester sans un sou.
Читать дальшеИнтервал:
Закладка:
Похожие книги на «Les esclaves de Paris»
Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Les esclaves de Paris» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.
Обсуждение, отзывы о книге «Les esclaves de Paris» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.