Lewis Carroll - Alice au pays des Merveilles illustre
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- Название:Alice au pays des Merveilles illustre
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«Quelle manie elle a de tirer une morale de tout!» pensa Alice.
«Je parie que tu te demandes pourquoi je ne mets pas mon bras autour de ta taille, reprit la Duchesse après un moment de silence. C’est parce que je ne suis pas sûre de l’humeur de ton flamant. Faut-il que je tente l’expérience?
– Il pourrait vous piquer d’un coup de bec, dit prudemment Alice qui ne tenait pas du tout à la voir tenter l’expérience.
– Tout à fait exact. Les flamants et la moutarde piquent également. Et la morale de ce fait est: “Qui se ressemble, s’assemble.”
– Mais la moutarde ne ressemble pas à un flamant, fit remarquer Alice.
– Tu as raison, comme d’habitude. Ce que tu exprimes clairement les choses!
– Il me semble bien que la moutarde est un minéral, poursuivit Alice.
– Bien sûr que c’en est un, confirma la Duchesse, qui semblait prête à approuver toutes les paroles d’Alice. Il y a une grande mine de moutarde tout près d’ici. Et la morale de ce fait est: “Garde-toi tant que tu vivras de juger les gens sur la mine.”
– Oh! je sais! s’exclama Alice, qui n’avait pas écouté cette dernière phrase. C’est un végétal. Cela n’en a pas l’air, mais c’en est un tout de même.
– Je suis entièrement d’accord avec toi, dit la Duchesse. Et la morale de ce fait est: “Sois ce que tu veux avoir l’air d’être” ou, pour parler plus clairement: “Ne te crois jamais différente de ce qui aurait pu paraître aux autres que ce que tu étais ou aurais pu être n’était pas différent de ce que tu avais été qui aurait pu leur paraître différent.”
– Je crois, fit observer Alice poliment, que je comprendrais cela beaucoup mieux si je le voyais écrit; mais je crains de ne pas très bien vous suivre quand vous le dites.
– Ce n’est rien à côté de ce que je pourrais dire si je voulais, répliqua la Duchesse d’un ton satisfait.
– Je vous en prie, ne vous donnez pas la peine d’en dire plus long, déclara Alice.
– Oh! mais cela ne me donnerait aucune peine! affirma la Duchesse. Je te fais cadeau de tout ce que j’ai dit jusqu’à présent.»
«Voilà un cadeau qui ne lui coûte pas cher! pensa Alice. Je suis bien contente qu’on ne me donne pas des cadeaux d’anniversaire de ce genre!» Mais elle ne se hasarda pas à exprimer cela tout haut.
«Encore en train de réfléchir? demanda la Duchesse en lui enfonçant de nouveau son petit menton pointu dans l’épaule.
– J’ai bien le droit de réfléchir, répliqua Alice sèchement, car elle commençait à se sentir un peu agacée.
– A peu près autant que les cochons ont le droit de voler, déclara la Duchesse. Et la mor…»
Mais, à cet instant précis, à la grande surprise d’Alice, la voix de la Duchesse s’éteignit au beau milieu de son mot favori: «morale», et le bras qu’elle avait passé sous celui de sa compagne se mit à trembler. La fillette leva les yeux: devant elles se dressait la Reine, les bras croisés, le visage aussi menaçant qu’un ciel d’orage.
«Belle journée, Votre majesté! commença la Duchesse d’une voix faible et basse.
– Je ne veux pas vous prendre en traître, hurla la Reine en tapant du pied,» mais je vous avertis d’une chose: ou bien vous vous ôtez de là, ou bien je vous ôte la tête, et cela en un rien de temps! Faites votre choix!»
La Duchesse fit son choix et disparut en un instant.
«Continuons la partie», dit la Reine à Alice qui, trop effrayée pour pouvoir prononcer un mot, la suivit lentement jusqu’au terrain de croquet.
Les autres invités avaient profité de l’absence de la Reine pour se reposer à l’ombre; mais, dès qu’ils la virent arriver, ils se hâtèrent de reprendre la partie, tandis que Sa Majesté se contentait de déclarer qu’un moment de retard leur coûterait la vie.
Pendant tout le temps que dura la partie, la Reine n’arrêta pas de se disputer avec les autres joueurs et de crier: «Qu’on lui coupe la tête! Qu’on lui coupe la tête!» Ceux qu’elle condamnait étaient aussitôt arrêtés par les soldats, qui, naturellement, devaient cesser d’être des arceaux pour pouvoir procéder aux arrestations; de sorte que, au bout d’une demi-heure environ, il ne restait plus d’arceaux, et que tous les joueurs, sauf le Roi, la Reine et Alice, étaient arrêtés, attendant l’exécution de la sentence.
Alors la Reine s’arrêta, toute hors d’haleine, pour demander à Alice:
«As-tu déjà vu la Simili-Tortue?
– Non, je ne sais même pas ce qu’est une Simili-Tortue.
– C’est ce avec quoi on fait la soupe à la Simili-Tortue. [14]
– Je n’en ai jamais vu, ni entendu parler.
– En ce cas, suis-moi. Elle te racontera son histoire.»
Tandis qu’elles s’éloignaient ensemble, Alice entendit le Roi dire à voix basse à toute la société: «Je vous fais grâce.» «Allons, c’est parfait!» pensa-t-elle, car le nombre des exécutions ordonnées par la Reine l’avait rendue très malheureuse.
Bientôt, elles rencontrèrent un Griffon qui dormait profondément, étendu en plein soleil. (Si vous ne savez pas ce que c’est qu’un Griffon, regardez l’image.) «Debout, paresseux! cria la Reine. Amène cette jeune fille à la Simili-Tortue pour que celle-ci lui raconte son histoire. Il faut que j’aille m’occuper de quelques exécutions que j’ai ordonnées.» Sur ces mots, elle s’éloigna, laissant Alice seule avec le Griffon. L’aspect de cet animal ne lui plaisait guère, mais elle se dit que, après tout, elle serait plus en sécurité en restant près de lui qu’en suivant cette Reine féroce: aussi, elle attendit.

Le Griffon se leva et se frotta les yeux; puis il regarda la Reine jusqu’à ce qu’elle eût disparu; alors, il se mit à rire tout bas. Ce que c’est drôle! dit-il, autant pour Alice que pour lui-même.
«Qu’est-ce qui est drôle? demanda Alice
– Mais, elle, voyons. Tout cela, elle se l’imagine: en réalité, il n’y a jamais personne d’exécuté, tu sais. Viens!»
«Tout le monde ici me dit: “Viens!”, pensa Alice, en le suivant lentement. Jamais de ma vie on ne m’a tant d’ordres, de ma vie, jamais!»
Ils n’étaient pas allés bien loin lorsqu’ils aperçurent la Simili-Tortue à quelque distance, assise triste et solitaire sur une petite saillie rocheuse, et, à mesure qu’ils approchaient, Alice pouvait l’entendre soupirer comme si son cœur allait se briser. «Quelle est la cause de son chagrin?» demanda-t-elle au Griffon, le cœur plein de pitié. Et il répondit, presque dans les mêmes termes qu’il avait déjà employés: «Tout cela, elle se l’imagine: en réalité, elle n’a aucun motif de chagrin. Viens!»
Ils allèrent donc vers la Simili-Tortue, qui les regarda de ses grands yeux pleins de larmes, sans souffler mot.
«Cette jeune demoiselle qui est ici, expliqua le Griffon, voudrait que tu lui racontes ton histoire, pour sûr.
– Je vais la lui raconter, répondit la Simili-Tortue d’une voix caverneuse. Asseyez-vous tous les deux, et ne prononcez pas une seule parole avant que j’aie fini.»
Ils s’assirent donc, et personne ne parla pendant quelques minutes. Alice pensa: «Je ne vois pas comment elle pourra jamais finir si elle ne commence pas.» Mais elle attendit patiemment.

«Autrefois, dit enfin la Simili-Tortue en poussant un profond soupir, j’étais une vraie Tortue».
Ces paroles furent suivies d’un long silence, rompu seulement par un «Hjckrrh!» que poussait le Griffon de temps à autre, et par les lourds sanglots incessants de la Simili-Tortue. Alice fut sur le point de se lever en disant: «Je vous remercie, madame, de votre intéressante histoire», mais elle ne put s’empêcher de penser qu’il devait sûrement y avoir une suite; c’est pourquoi elle resta assise sans bouger et sans souffler mot.
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