Mark Twain - Plus Fort Que Sherlock Holmès

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Ce court recueil de nouvelles policières fait figure de «chef-d’œuvre inconnu» dans l’œuvre de Mark Twain. L’auteur s’y joue avec maestria des règles du genre en les moquant, en dépoussiérant les codes en vigueur dans l’ancien monde – celui que Sherlock Holmes incarne à merveille!
Et il se donne autant de prétextes pour afficher la fraîcheur, la force et la jeunesse du Nouveau Monde, le sien, et le lieu de cette aventure réelle.

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– Il vaudrait mieux t’en charger, bien sûr. Je n’y aurais jamais pensé, Tommy, c’est une idée magnifique.

– C’est de la haute philosophie, tu vois; le mot est somptueux, mais juste. Je me base sur ce principe que: chacun en ce monde, petit ou grand, a un ami particulier, un ami de cœur à qui il est heureux de rendre service. (Je ne veux parler naturellement que de services rendus avec bonne humeur et sans rechigner).

Ainsi peu m’importe ce que tu entreprends; tu peux toujours arriver à qui tu veux, même si, personnage sans importance, tu t’adresses à quelqu’un de très haut placé. C’est bien simple; tu n’as qu’à trouver un premier ami porte-parole; voilà tout, ton rôle s’arrête là. Cet ami en cherche un autre, qui à son tour en trouve un troisième et ainsi de suite, d’ami en ami, de maille en maille, on forme la chaîne; libre à toi d’en suivre les maillons en montant ou en descendant à ton choix.

– C’est tout simplement admirable, Tommy!

– Mais aussi simple et facile que possible; c’est l’A B C; pourtant, as-tu jamais connu quelqu’un sachant employer ce moyen? Non, parce que le monde est inepte. On va sans introduction trouver un étranger, ou bien on lui écrit; naturellement on reçoit une douche froide, et ma foi, c’est parfaitement bien fait. Eh! bien, l’empereur ne me connaît pas, peu importe; il mangera son melon d’eau demain. Tu verras, je te le promets. Voilà le marchand de mou de veau. Adieu, Jimmy, je vais le surprendre.

Il le surprit en effet, et lui demanda:

– Dites-moi, voulez-vous me rendre un service?

– Si je veux? en voilà une question! Je suis votre homme. Dites ce que vous voulez, et vous me verrez voler.

– Allez dire à la marchande de marrons de tout planter là, et de vite porter ce message à son meilleur ami; recommandez-lui de prier cet ami de faire la boule de neige.

Il exposa la nature du message, et le quitta en disant: «Maintenant, dépêchez-vous.»

Un instant après, les paroles du ramoneur étaient en voie de parvenir à l’empereur.

III

Le lendemain, vers minuit, les médecins étaient assis dans la chambre impériale et chuchotaient entre eux, très inquiets, car la maladie de l’empereur semblait grave. Ils ne pouvaient se dissimuler que chaque fois qu’ils lui administraient une nouvelle drogue, il s’en trouvait plus mal. Cette constatation les attristait, en leur enlevant tout espoir. Le pauvre empereur émacié somnolait, les yeux fermés. Son page favori chassait les mouches autour de son chevet et pleurait doucement. Tout à coup le jeune homme entendit le léger froufrou d’une portière qu’on écarte; il se retourna et aperçut le lord grand-maître du palais qui passait la tête par la portière entrebâillée et lui faisait signe de venir à lui. Vite le page accourut sur la pointe des pieds vers son cher ami le grand-maître; ce dernier lui dit avec nervosité:

– Toi seul, mon enfant, peux le persuader. Oh! n’y manque pas. Prends ceci, fais-le lui manger et il est sauvé.

– Sur ma tête, je le jure il le mangera.

C’étaient deux grosses tranches de melon d’eau, fraîches, succulentes d’aspect.

IV

Le lendemain matin, la nouvelle se répandit partout que l’empereur était hors d’affaire et complètement remis. En revanche, il avait fait pendre les médecins. La joie éclata dans tout le pays, et on se prépara à illuminer magnifiquement.

Après le déjeuner, Sa Majesté méditait dans un bon fauteuil: l’empereur voulait témoigner sa reconnaissance infinie, et cherchait quelle récompense il pourrait accorder pour exprimer sa gratitude à son bienfaiteur.

Lorsque son plan fut bien arrêté, il appela son page et lui demanda s’il avait inventé ce remède. Le jeune homme dit que non, que le grand maître du palais le lui avait indiqué.

L’empereur le congédia et se remit à réfléchir:

Le grand-maître avait le titre de comte: il allait le créer duc, et lui donnerait de vastes propriétés qu’il confisquerait à un membre de l’opposition. Il le fit donc appeler et lui demanda s’il était l’inventeur du remède. Mais le grand-maître, qui était un honnête homme, répondit qu’il le tenait du grand chambellan. L’empereur le renvoya et réfléchit de nouveau: le chambellan était vicomte; il le ferait comte, et lui donnerait de gros revenus. Mais le chambellan répondit qu’il tenait le remède du premier lord de service.

Il fallait encore réfléchir. Ceci indisposa un peu Sa Majesté qui songea à une récompense moins magnanime. Mais le premier lord de service tenait le remède d’un autre gentilhomme! L’empereur s’assit de nouveau et chercha dans sa tête une récompense plus modeste et mieux proportionnée à la situation de l’inventeur du remède.

Enfin de guerre lasse, pour rompre la monotonie de ce travail imaginatif et hâter la besogne, il fit venir le grand chef de la police, et lui donna l’ordre d’instruire cette affaire et d’en remonter le fil, pour lui permettre de remercier dignement son bienfaiteur.

Dans la soirée, à neuf heures, le grand chef de la police apporta la clef de l’énigme. Il avait suivi le fil de l’histoire, et s’était ainsi arrêté à un jeune gars, du nom de Jimmy, ramoneur de profession. L’empereur s’écria avec une profonde émotion.

– C’est ce brave garçon qui m’a sauvé la vie! il ne le regrettera pas.

Et… il lui envoya une de ses paires de bottes, celles qui lui servaient de bottes numéro deux!

Elles étaient trop grandes pour Jimmy, mais chaussaient parfaitement le vieux Zulu. À part cela, tout était bien!!!

III CONCLUSION DE L’HISTOIRE DE L’HOMME AU MESSAGE

– Maintenant, saisissez-vous mon idée?

– Je suis obligé de reconnaître que vous êtes dans le vrai. Je suivrai vos conseils et j’ai bon espoir de conclure mon affaire demain. Je connais intimement le meilleur ami du directeur général. Il me donnera une lettre d’introduction avec un mot explicatif sur l’intérêt que peut présenter mon affaire pour le gouvernement. Je le porterai moi-même sans avoir pris de rendez-vous préalable et le ferai remettre au directeur avec ma carte. Je suis sûr que je n’aurai pas à attendre une demi-minute.

Tout se passa à la lettre, comme il le prévoyait, et le gouvernement adopta les chaussures.

LES GEAIS BLEUS

Les animaux causent entre eux; personne n’en peut douter, mais je crois que peu de gens comprennent leur langage. Je n’ai jamais connu qu’un homme possédant ce don particulier; mais je suis certain qu’il le possède, car il m’a fortement documenté sur la question.

C’était un mineur d’âge moyen, au cœur simple; il avait vécu longtemps dans les forêts et les montagnes solitaires de la Californie, étudiant les mœurs de ses seuls voisins, les animaux et les oiseaux; il parvint ainsi à traduire fidèlement leurs gestes et leurs attitudes. Il s’appelait Jim Baker. Selon lui, quelques animaux ont une éducation des plus sommaires et n’emploient que des mots très simples, sans comparaisons ni images fleuries; d’autres, au contraire, possèdent un vocabulaire étendu, un langage choisi, et jouissent d’une énonciation facile; ces derniers sont naturellement plus bavards, ils aiment entendre le son de leur voix et sont ravis de produire leur petit effet. Après une mûre observation, Baker conclut que les geais bleus sont les plus beaux parleurs de tous les oiseaux et animaux. Voici ce qu’il raconte:

«Le geai bleu est très supérieur aux autres animaux; mieux doué qu’eux, il a des sentiments plus affinés et plus élevés, et il sait les exprimer tous, dans un langage élégant, harmonieux et très fleuri. Quant à la facilité d’élocution, vous ne voyez jamais un geai bleu rester à court de mots. Ils lui viennent tout naturellement d’abord à l’esprit, ensuite au bout de la langue. Autre détail: j’ai observé bien des animaux, mais je n’ai jamais vu un oiseau, une vache ou aucune autre bête parler une langue plus irréprochable que le geai bleu. Vous me direz que le chat s’exprime merveilleusement. J’en conviens, mais prenez-le au moment où il entre en fureur, au moment où il se crêpe le poil avec un autre chat, au milieu de la nuit; vous m’en direz des nouvelles, la grammaire qu’il emploie vous donnera le tétanos!

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