Mark Twain - Plus Fort Que Sherlock Holmès

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Ce court recueil de nouvelles policières fait figure de «chef-d’œuvre inconnu» dans l’œuvre de Mark Twain. L’auteur s’y joue avec maestria des règles du genre en les moquant, en dépoussiérant les codes en vigueur dans l’ancien monde – celui que Sherlock Holmes incarne à merveille!
Et il se donne autant de prétextes pour afficher la fraîcheur, la force et la jeunesse du Nouveau Monde, le sien, et le lieu de cette aventure réelle.

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«Eh bien! monsieur, après cette aventure, tous les geais restèrent là une grande heure à bavarder comme des êtres humains. Ne me soutenez donc plus qu’un geai n’a pas l’esprit grivois; je sais trop le contraire. Et quelle mémoire aussi! Pendant trois années consécutives, je vis revenir, chaque été, une foule de geais des quatre coins des États-Unis: tous admirèrent le trou, d’autres oiseaux se joignirent à ces pèlerins, et tous se rendirent compte de la plaisanterie, à l’exception d’une vieille chouette originaire de Nova-Scotia. Comme elle n’y voyait que du bleu, elle déclara qu’elle ne trouvait rien de drôle à cette aventure; elle s’en retourna, et regagna son triste logis très désappointée.»

COMMENT J’AI TUÉ UN OURS

On a raconté tant d’histoires invraisemblables sur ma chasse à l’ours de l’été dernier, à Adirondack, qu’en bonne justice je dois au public, à moi-même et aussi à l’ours, de relater les faits qui s’y rattachent avec la plus parfaite véracité. Et d’ailleurs il m’est arrivé si rarement de tuer un ours, que le lecteur m’excusera de m’étendre trop longuement peut-être sur cet exploit.

Notre rencontre fut inattendue de part et d’autre. Je ne chassais pas l’ours, et je n’ai aucune raison de supposer que l’ours me cherchait. La vérité est que nous cueillions des mûres, chacun de notre côté, et que nous nous rencontrâmes par hasard, ce qui arrive souvent. Les voyageurs qui passent à Adirondack ont souvent exprimé le désir de rencontrer un ours; c’est-à-dire que tous voudraient en apercevoir un, de loin, dans la forêt; ils se demandent d’ailleurs ce qu’ils feraient en présence d’un animal de cette espèce. Mais l’ours est rare et timide et ne se montre pas souvent.

C’était par une chaude après-midi d’août; rien ne faisait supposer qu’un événement étrange arriverait ce jour-là. Les propriétaires de notre chalet eurent l’idée de m’envoyer dans la montagne, derrière la maison, pour cueillir des mûres. Pour arriver dans les bois, il fallait traverser des prairies en pente, tout entrecoupées de haies, vraiment fort pittoresques. Des vaches pâturaient paisibles, au milieu de ces haies touffues dont elles broutaient le feuillage. On m’avait aimablement muni d’un seau, et prié de ne pas m’absenter trop longtemps.

Pourquoi, ce jour-là, avais je pris un fusil? Ce n’est certes pas par intuition, mais par pur amour-propre. Une arme, à mon avis, devait me donner une contenance masculine et contrebalancer l’effet déplorable produit par le seau que je portais; et puis, je pouvais toujours faire lever un perdreau (au fond j’aurais été très embarrassé de le tirer au vol, et surtout de le tuer). Beaucoup de gens emploient des fusils pour chasser le perdreau; moi je préfère la carabine qui mutile moins la victime et ne la crible pas de plombs. Ma carabine était une «Sharps», faite pour tirer à balle. C’était une arme excellente qui appartenait à un de mes amis; ce dernier rêvait depuis des années de s’en servir pour tuer un cerf. Elle portait si juste qu’il pouvait, – si le temps était propice et l’atmosphère calme, – atteindre son but à chaque coup. Il excellait à planter une balle dans un arbre à condition toutefois que l’arbre ne fût pas trop éloigné. Naturellement, l’arbre devait aussi offrir une certaine surface!

Inutile de dire que je n’étais pas à cette époque un chasseur émérite. Il y a quelques années, j’avais tué un rouge-gorge dans des circonstances particulièrement humiliantes. L’oiseau se tenait sur une branche très basse de cerisier. Je chargeai mon fusil, me glissai sous l’arbre, j’appuyai mon arme sur la haie, en plaçant la bouche à dix pas de l’oiseau, je fermai les yeux et tirai! Lorsque je me relevai pour voir le résultat, le malheureux rouge-gorge était en miettes, éparpillées de tous les côtés, et si imperceptibles que le meilleur naturaliste n’aurait jamais pu déterminer à quelle famille appartenait l’oiseau.

Cet incident me dégoûta à tout jamais de la chasse; si j’y fais allusion aujourd’hui, c’est uniquement pour prouver au lecteur que malgré mon arme je n’étais pas un ennemi redoutable pour l’ours.

On avait déjà vu des ours dans ces parages, à proximité des mûriers. L’été précédent, notre cuisinière nègre, accompagnée d’une enfant du voisinage, y cueillait des mûres, lorsqu’un ours sortit de la forêt, et vint au-devant d’elle. L’enfant prit ses jambes à son cou et se sauva. La brave Chloé fut paralysée de terreur; au lieu de chercher à courir, elle s’effondra sur place, et se mit à pleurer et à hurler au perdu. L’ours, terrorisé par ces simagrées, s’approcha d’elle, la regarda, et fit le tour de la bonne femme en la surveillant du coin de l’œil. Il n’avait probablement jamais vu une femme de couleur, et ne savait pas bien au fond si elle ferait son affaire; quoi qu’il en soit, après réflexion, il tourna les talons et regagna la forêt. Voilà un exemple authentique de la délicatesse d’un ours, beaucoup plus remarquable que la douceur du lion africain envers l’esclave auquel il tend la patte pour se faire extirper une épine. Notez bien que mon ours n’avait pas d’épine dans le pied.

Lorsque j’arrivai au haut de la colline, je posai ma carabine contre un arbre, et me mis en devoir de cueillir mes mûres, allant d’une haie à l’autre, et ne craignant pas ma peine pour remplir consciencieusement mon seau. De tous côtés, j’entendais le tintement argentin des clochettes des vaches, le craquement des branches qu’elles cassaient en se réfugiant sous les arbres pour se mettre à l’abri des mouches et des taons. De temps à autre, je rencontrais une vache paisible qui me regardait avec ses grands yeux bêtes, et se cachait dans la haie. Je m’habituai très vite à cette société muette, et continuai à cueillir mes mûres au milieu de tous ces bruits de la campagne; j’étais loin de m’attendre à voir poindre un ours. Pourtant, tout en faisant ma cueillette, mon cerveau travaillait et, par une étrange coïncidence, je forgeai dans ma tête le roman d’une ourse qui, ayant perdu son ourson, aurait, pour le remplacer, pris dans la forêt une toute petite fille, et l’aurait emmenée tendrement dans une grotte pour l’élever au miel et au lait. En grandissant, l’enfant mue par l’instinct héréditaire, se serait échappée, et serait revenue un beau jour chez ses parents qu’elle aurait guidés jusqu’à la demeure de l’ourse. (Cette partie de mon histoire demandait à être approfondie, car je ne vois pas bien à quoi l’enfant aurait pu reconnaître son père et dans quel langage elle se serait fait comprendre de lui.)

Quoi qu’il en soit, le père avait pris son fusil, et, suivant l’enfant ingrate, était entré dans la forêt; il avait tué l’ourse qui ne se serait même pas défendue; la pauvre bête en mourant avait adressé un regard de reproche à son meurtrier. La morale suivante s’imposait à mon histoire:

«Soyez bons envers les animaux.»

J’étais plongé dans ma rêverie, lorsque par hasard, je levai les yeux et vis devant moi à quelques mètres de la clairière… un ours! Debout sur ses pattes de derrière, il faisait comme moi, il cueillait des mûres: d’une patte il tirait à lui les branches trop hautes, tandis que de l’autre il les portait à sa bouche; mûres ou vertes, peu lui importait, il avalait tout sans distinction. Dire que je fus surpris, constituerait une expression bien plate. Je vous avoue en tout cas bien sincèrement que l’envie de me trouver nez à nez avec un ours me passa instantanément. Dès que cet aimable gourmand s’aperçut de ma présence, il interrompit sa cueillette, et me considéra avec une satisfaction apparente. C’est très joli d’imaginer ce qu’on ferait en face de tel ou tel danger, mais en général, on agit tout différemment; c’est ce que je fis. L’ours retomba lourdement sur ses quatre pattes, et vint à moi à pas comptés. Grimper à un arbre ne m’eût servi à rien car l’ours était certainement plus adroit que moi à cet exercice. Me sauver? Il me poursuivrait, et bien qu’un ours coure plus vite à la montée qu’à la descente, je pensai que dans les terres lourdes et embroussaillées, il m’aurait bien vite rattrapé.

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