Fortuné du - Le crime de l'omnibus

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«Va donc les retrouver dans Paris maintenant! Tu ne les reconnaîtrais pas, si tu les rencontrais.

– Je reconnaîtrais peut-être l’homme… et encore… je l’ai si peu vu… mais la femme… je n’ai aperçu d’elle que ses yeux à travers une voilette…

– C’est insuffisant. Il est vrai que tu as entendu sa voix.

– Oui, une voix bien timbrée, plutôt grave… l’accent parisien, à ce qu’il m’a semblé… rien de particulier d’ailleurs. Mais, si je suis hors d’état de les reconnaître, je voudrais bien savoir comment, toi qui ne les as jamais vus, tu peux te flatter de remettre la main sur eux.

– Oh! moi, j’ai mon système. Je procéderai du connu à l’inconnu, comme les mathématiciens. Quand je saurai qui était cette jeune fille, je chercherai quels étaient les gens qu’elle fréquentait, et je serais bien sot si, parmi ceux-là, je ne découvrais pas ceux qui avaient intérêt à se défaire d’elle.

– Tu oublies que l’homme et la femme de l’omnibus lui étaient inconnus, puisqu’elle ne leur a pas adressé la parole pendant le voyage; donc elle ne les fréquentait pas.

– Ils ont agi pour d’autres.

– C’est là une supposition bien hasardée. Et d’ailleurs, ton plan pèche par la base. On ne connaît ni le nom, ni le domicile de la morte.

– Pardon! elle est exposée à la Morgue, et…

– Cela prouve bien qu’on n’a trouvé sur elle aucune indication.

– Aucune, c’est vrai. Je me suis renseigné auprès du greffier de l’établissement. J’allais te raconter ma conversation avec ce fonctionnaire, lorsque tu as jugé à propos de m’interrompre, sous prétexte que j’effrayais Pia. Il m’a dit que dans les poches il n’y avait qu’un porte-monnaie usé qui contenait la somme de quatorze sous et un petit trousseau de clefs attachées à un anneau d’acier. Le linge ne portait pas de marque. Du reste, pas une carte de visite, ce qui n’a rien d’étonnant, et pas le plus petit bout de papier.

– Un bout de papier! tu me fais songer que j’en ai ramassé un hier soir dans l’omnibus.

– Tu as trouvé un papier, et tu ne le disais pas?

– Ma foi, je n’y pensais plus.

– À quoi penses-tu donc alors?

– À mon tableau, et tu devrais bien penser au tien, c’est-à-dire à celui que tu projettes depuis un an et que tu n’as pas encore commencé.

– Laisse-moi donc tranquille; tu ne parles que du métier. Moi, j’ai la passion de l’inconnu. Et je vois que, décidément, il n’y a rien à faire de toi.

– Oh! rien du tout!

– Aussi opérerai-je tout seul. Si tu m’aides, ce sera sans le savoir… et sans le vouloir. Voyons! qu’en as-tu fait, de ce papier? Tu ne l’as pas brûlé, j’espère!

– Non, mais je pourrais bien l’avoir perdu.

– Enfin, où l’as-tu serré?

– Je l’ai mis dans la poche de mon pardessus, avec l’épingle… qui t’a servi à empoisonner mon chat. Pauvre Mirza! soupira le peintre en regardant le corps déjà raidi du malheureux angora.

Binos la tenait toujours à la main, cette redoutable épingle, et, comme il gesticulait beaucoup en parlant, Freneuse observait ses mouvements avec une certaine inquiétude.

– Fais-moi donc la grâce de poser quelque part ton dangereux outil, dit-il; tu finirais par faire un malheur. C’est bien assez que tu aies tué une innocente bête.

– N’aie pas peur, ça me connaît, répondit le rapin, qui cependant crut devoir se débarrasser de l’instrument meurtrier.

Il le plaça délicatement sur le poêle, et il courut au pardessus d’où il l’avait extrait. Il plongea sa main dans la poche béante, et il en tira un papier froissé.

– Dieu merci! il y est encore, s’écria-t-il. C’est bien ça, n’est-ce pas?

– Je crois que oui. Mais je t’avouerai que je l’ai empoché hier soir sans l’examiner.

– Ah! tu peux te vanter de ne pas être curieux. C’est inouï! Pourquoi le ramassais-tu alors, si ce n’était pas pour le regarder?

– J’en avais l’intention, mais tu m’as appelé, je suis entré au café, et tes discours extravagants m’ont fait perdre la tête. Enfin, tu le tiens maintenant. Dis-moi ce que c’est.

– C’est une lettre, mon cher, dit le rapin triomphant.

– Sans l’enveloppe et, par conséquent, sans l’adresse, fit observer Freneuse.

– Ça ne fait rien. La lettre va m’apprendre un tas de choses. Voyons. Ah! diable! elle est déchirée à peu près au milieu, dans le sens de la longueur. Ça va me gêner pour comprendre… mais j’y arriverai tout de même… On a bien fini par deviner ce que veulent dire les hannetons et les oiseaux qui sont gravés sur l’obélisque… c’était plus difficile que de compléter des bouts de lignes qui manquent… Du reste, nous sommes deux. Écoute un peu. «Ma chère… le mot suivant est déchiré… ma chère amie, ou: ma chère… un petit nom quelconque… C’est dommage qu’il n’y soit pas, mais nous savons déjà que la lettre est adressée à une femme.

– Par un homme, à ce qu’il me semble. L’écriture est très masculine.

– Oui, elle est ferme, grosse et assez irrégulière. Ce n’est pas une écriture commerciale. Voyons la suite.

«Enfin, nous y sommes. Je suis sûr de mon […] arrivée depuis un mois. Elle loge rue des […] sort peu, mais va quelquefois le soir […] ne sais pas encore chez qui, mais […] reviens à mon premier projet, car il est plus […] pas que ça traîne. Ainsi, fais-moi le plaisir de […] nos arrangements. On veut tout terminer d’ici à […] pas un mot à personne, pas même au […] découvert que ceux de la maison se défient…

«À demain donc, ma bonne Z…

«Ah! le nom de la dame commence par un Z. C’est déjà quelque chose.

– Et la signature? demanda Freneuse.

– Absente… déchirée… Il n’en est pas resté une syllabe, dit Binos qui avait lu la lettre à haute voix en s’arrêtant après chaque coupure de phrase.

– Parbleu! te voilà bien avancé. Cette lettre est absolument inintelligible. Tout ce qu’elle nous apprend, c’est que la morte s’appelait Zélie, ou Zéphyrine, ou Zénobie, ou…

– Alors, tu t’imagines que c’est elle qui a perdu ce papier?

– Je n’en sais rien, ma foi! Mais si ce n’est elle, qui est-ce donc?

– C’est l’autre, la coquine qui a joué de l’épingle. Et veux-tu que je te dise à quoi lui a servi ce fragment de lettre? Il lui a servi à envelopper l’épingle empoisonnée. On le voit bien. Regarde comme il est froissé. La coquine avait peur de se piquer, et elle avait pris ses précautions.

– Oui, murmura Freneuse, elle a eu soin de déchirer la lettre. Impossible de comprendre quoi que ce soit à ce qu’il y a d’écrit sur ce chiffon de papier.

– Tu crois?

– Quelle induction tireras-tu de ces phrases tronquées?

– Pour moi, le sens est aussi clair que s’il n’y manquait rien.

– Alors, tu m’obligeras en me l’expliquant, car je ne le saisis pas du tout.

– Parce que tu n’as pas pris la peine d’y réfléchir. Il y a cependant quelque chose qui t’a sauté aux yeux, c’est que la lettre a été écrite par un homme et adressée à une femme.

– Dont le petit nom commence par un Z. Cela ne fait pas de doute. Mais ensuite?… de quoi est-il question?

– D’expédier dans l’autre monde la pauvre fille qui est couchée à cette heure sur une dalle de la Morgue.

– Où diable vois-tu cela?

– À chaque ligne. Je vais les reprendre une à une pour te faire toucher la chose du doigt. Le billet commence par ces mots: «Enfin, nous y sommes!» Ça veut dire: enfin, le moment d’agir est venu.

«Arrivée depuis un mois!» qui? La petite évidemment! Arrivée est au féminin. Et cela s’accorde très bien avec nos appréciations. Elle n’est pas Française. Je l’ai bien examinée. Ce n’est pas notre soleil pâle qui a doré ce teint-là.

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