Jules Verne - Michel Strogoff
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Le marchand, assez grossier de sa nature, grommela quelques paroles contre « les gens qui se mêlent de ce qui ne les regarde pas » ; mais Michel Strogoff le regarda d’un air si peu accommodant, que le dormeur s’appuya du côté opposé et délivra la jeune voyageuse de son incommode voisinage.
Celle-ci regarda un instant le jeune homme, et il y eut un remerciement muet et modeste dans son regard.
Mais une circonstance se présenta, qui donna à Michel Strogoff une idée juste du caractère de cette jeune fille.
Douze verstes avant d’arriver à la gare de Nijni-Novgorod, à une brusque courbe de la voie ferrée, le train éprouva un choc très violent. Puis, pendant une minute, il courut sur la pente d’un remblai.
Voyageurs plus ou moins culbutés, cris, confusion, désordre général dans les wagons, tel fut l’effet produit tout d’abord. On pouvait craindre que quelque accident grave ne se produisît. Aussi, avant même que le train fût arrêté, les portières s’ouvrirent-elles, et les voyageurs, effarés, n’eurent-ils qu’une pensée : quitter les voitures et chercher refuge sur la voie.
Michel Strogoff songea tout d’abord à sa voisine ; mais, tandis que les voyageurs de son compartiment se précipitaient au-dehors, criant et se bousculant, la jeune fille était restée tranquillement à sa place, le visage à peine altéré par une légère pâleur.
Elle attendait. Michel Strogoff attendit aussi.
Elle n’avait pas fait un mouvement pour descendre du wagon. Il ne bougea pas non plus.
Tous deux demeurèrent impassibles.
« Une énergique nature ! » pensa Michel Strogoff.
Cependant, tout danger avait promptement disparu. Une rupture du bandage du wagon de bagages avait provoqué d’abord le choc, puis l’arrêt du train, mais peu s’en était fallu que, rejeté hors des rails, il n’eût été précipité du haut du remblai dans une fondrière. Il y eut là une heure de retard. Enfin, la voie dégagée, le train reprit sa marche, et, à huit heures et demie du soir, il arrivait en gare à Nijni-Novgorod.
Avant que personne eût pu descendre des wagons, les inspecteurs de police se présentèrent aux portières et examinèrent les voyageurs.
Michel Strogoff montra son podaroshna, libellé au nom de Nicolas Korpanoff. Donc, nulle difficulté.
Quant aux autres voyageurs du compartiment, tous à destination de Nijni-Novgorod, ils ne parurent point suspects, heureusement pour eux.
La jeune fille, elle, présenta, non pas un passeport, puisque le passeport n’est plus exigé en Russie, mais un permis revêtu d’un cachet particulier, et qui semblait être d’une nature spéciale.
L’inspecteur le lut avec attention. Puis, après avoir examiné attentivement celle dont il contenait le signalement :
– Tu es de Riga ? dit-il.
– Oui, répondit la jeune fille.
– Tu vas à Irkoutsk ?
– Oui.
– Par quelle route ?
– Par la route de Perm.
– Bien, répondit l’inspecteur. Aie soin de faire viser ton permis à la maison de police de Nijni-Novgorod.
La jeune fille s’inclina en signe d’affirmation. En entendant ces demandes et ces réponses, Michel Strogoff éprouva à la fois un sentiment de surprise et de pitié. Quoi ! cette jeune fille seule, en route pour cette lointaine Sibérie, et cela lorsque, à ses dangers habituels, se joignaient tous les périls d’un pays envahi et soulevé ! Comment arriverait-elle ? que deviendrait-elle ?…
L’inspection finie, les portières des wagons furent alors ouvertes, mais, avant que Michel Strogoff eût pu faire un mouvement vers elle, la jeune Livonienne, descendue la première, avait disparu dans la foule qui encombrait les quais de la gare.
V. Un arrêté en deux articles
Nijni-Novgorod, Novgorod-la-Basse, située au confluent du Volga et de l’Oka, est le chef-lieu du gouvernement de ce nom. C’était là que Michel Strogoff devait abandonner la voie ferrée, qui, à cette époque, ne se prolongeait pas au-delà de cette ville. Ainsi donc, à mesure qu’il avançait, les moyens de communication devenaient d’abord moins rapides, ensuite moins sûrs.
Nijni-Novgorod, qui en temps ordinaire ne compte que trente à trente-cinq mille habitants, en renfermait alors plus de trois cent mille, c’est-à-dire que sa population était décuplée. Cet accroissement était dû à la célèbre foire qui se tient dans ses murs pendant une période de trois semaines. Autrefois, c’était Makariew qui bénéficiait de ce concours de marchands, mais, depuis 1817, la foire a été transportée à Nijni-Novgorod.
La ville, assez morne d’habitude, présentait donc une animation extraordinaire. Dix races différentes de négociants, européens ou asiatiques, y fraternisaient sous l’influence des transactions commerciales.
Bien que l’heure à laquelle Michel Strogoff quitta la gare fût déjà avancée, il y avait encore grand rassemblement de monde sur ces deux villes, séparées par le cours du Volga, que comprend Nijni-Novgorod, et dont la plus haute, bâtie sur un roc escarpé, est défendue par un de ces forts qu’on appelle « kreml » en Russie.
Si Michel Strogoff eût été forcé de séjourner à Nijni-Novgorod, il aurait eu quelque peine à découvrir un hôtel ou même une auberge à peu près convenable. Il y avait encombrement. Cependant, comme il ne pouvait partir immédiatement, puisqu’il lui fallait prendre le steam-boat du Volga, il dut s’enquérir d’un gîte quelconque. Mais, auparavant, il voulut connaître exactement l’heure du départ, et il se rendit aux bureaux de la Compagnie, dont les bateaux font le service entre Nijni-Novgorod et Perm.
Là, à son grand déplaisir, il apprit que le Caucase – c’était le nom du steam-boat – ne partait pour Perm que le lendemain, à midi. Dix-sept heures à attendre ! c’était fâcheux pour un homme aussi pressé, et, cependant, il lui fallut se résigner. Ce qu’il fit, car il ne récriminait jamais inutilement.
D’ailleurs, dans les circonstances actuelles, aucune voiture, télègue ou tarentass, berline ou cabriolet de poste, ni aucun cheval ne l’eût conduit plus vite, soit à Perm, soit à Kazan. Mieux valait donc attendre le départ du steam-boat, – véhicule plus rapide qu’aucun autre, et qui devait lui faire regagner le temps perdu.
Voilà donc Michel Strogoff, allant par la ville, et cherchant, sans trop s’en inquiéter, quelque auberge afin d’y passer la nuit. Mais de cela il ne s’embarrassait guère, et, sans la faim qui le talonnait, il eût probablement erré jusqu’au matin dans les rues de Nijni-Novgorod. Ce dont il se mit en quête, ce fut d’un souper plutôt que d’un lit. Or il trouva les deux à l’enseigne de la Ville de Constantinople.
Là, l’aubergiste lui offrit une chambre assez convenable, peu garnie de meubles, mais à laquelle ne manquaient ni l’image de la Vierge, ni les portraits de quelques saints, auxquels une étoffe dorée servait de cadre. Un canard farci de hachis aigre, enlisé dans une crème épaisse, du pain d’orge, du lait caillé, du sucre en poudre mélangé de cannelle, un pot de kwass, sorte de bière très commune en Russie, lui furent servis aussitôt, et il ne lui en fallait pas tant pour se rassasier. Il se rassasia donc, et mieux même que son voisin de table, qui, en qualité de « vieux croyant » de la secte des Raskolniks, ayant fait vœu d’abstinence, rejetait les pommes de terre de son assiette et se gardait bien de sucrer son thé.
Son souper terminé, Michel Strogoff, au lieu de monter à sa chambre, reprit machinalement sa promenade à travers la ville. Mais, bien que le long crépuscule se prolongeât encore, déjà la foule se dissipait, les rues se faisaient peu à peu désertes, et chacun regagnait son logis.
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