Victor Hugo - Han d'Islande
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Janvier 1823.
Préface de la deuxième édition
On a affirmé à l'auteur de cet ouvrage qu'il était absolument nécessaire de consacrer spécialement quelques lignes d'avertissement, de préface ou d'introduction à cette seconde édition. Il a eu beau représenter que les quatre ou cinq malencontreuses pages vides qui escortaient la première édition, et dont le libraire s'est obstiné à déparer celle-ci, lui avaient déjà attiré les anathèmes de l'un de nos écrivains les plus honorables et les plus distingués[1], lequel l'avait accusé de prendre le ton aigre-doux de l'illustre Jedediah Cleishbotham, maître d'école et sacristain de la paroisse de Gandercleugh; il a eu beau alléguer que ce brillant et judicieux critique, de sévère pour la faute, deviendrait sans doute impitoyable pour la récidive; et présenter, en un mot, une foule d'autres raisons non moins bonnes pour se dispenser d'y tomber, il paraît qu'on lui en a opposé de meilleures, puisque le voici maintenant écrivant une seconde préface, après s'être tant repenti d'avoir écrit la première. Au moment d'exécuter cette détermination hardie, il conçut d'abord la pensée de placer en tête de cette seconde édition ce dont il n'avait pas osé charger la première, savoir quelques vues générales et particulières sur le roman . Méditant ce petit traité littéraire et didactique, il était encore dans cette mystérieuse ivresse de la composition, instant bien court, où l'auteur, croyant saisir une idéale perfection qu'il n'atteindra pas, est intimement ravi de son ouvrage à faire; il était, disons-nous, dans cette heure d'extase intérieure, où le travail est un délice, où la possession secrète de la muse semble bien plus douce que l'éclatante poursuite de la gloire, lorsqu'un de ses amis les plus sages est venu l'arracher brusquement à cette possession, à cette extase, à cette ivresse, en lui assurant que plusieurs hommes de lettres très hauts, très populaires et très puissants, trouvaient la dissertation qu'il préparait tout à fait méchante, insipide et fastidieuse; que le douloureux apostolat de la critique dont ils se sont chargés dans diverses feuilles publiques, leur imposant le devoir pénible de poursuivre impitoyablement le monstre du romantisme et du mauvais goût, ils s'occupaient, dans le moment même, de rédiger pour certains journaux impartiaux et éclairés une critique consciencieuse, raisonnée et surtout piquante de la susdite dissertation future. À ce terrible avis, le pauvre auteur
Obstipuit; steteruntque comae; et vox faucibus haesit;
c'est-à-dire qu'il n'a trouvé d'autre expédient que de laisser dans les limbes, d'où il se préparait à la tirer, cette dissertation, vierge non encor née , comme parle Jean-Baptiste Rousseau, sur laquelle grondait une si juste et si rude critique. Son ami lui conseilla de la remplacer tout simplement par une manière d' avant-propos des éditeurs , dans lequel il pourrait se faire dire très décemment, par ces messieurs, toutes les douceurs qui chatouillent si voluptueusement l'oreille d'un auteur; il lui en présenta même plusieurs modèles empruntés à quelques ouvrages très en faveur, les uns commençant par ces mots: Le succès immense et populaire de cet ouvrage, etc. ; les autres par ceux-ci: La célébrité européenne que vient d'acquérir ce roman, etc. ; ou: Il est maintenant superflu de louer ce livre, puisque la voix universelle déclare toutes les louanges fort au-dessous de son mérite, etc., etc. Quoique ces diverses formules, au dire du discret conseiller, ne fussent pas sans quelque vertu tentative, l'auteur de ce livre ne se sentit pas assez d'humilité et d'indifférence paternelle pour exposer son ouvrage au désenchantement et à l'exigence du lecteur qui aurait vu ces magnifiques apologies, ni assez d'effronterie pour imiter ces baladins des foires, qui montrent, comme appât à la curiosité du public, un crocodile peint sur une toile, derrière laquelle, après avoir payé, il ne trouve qu'un lézard. Il rejeta donc l'idée d'entonner ses propres louanges par la bouche complaisante de messieurs ses éditeurs. Son ami lui suggéra alors de donner pour passe-port à son vilain brigand islandais quelque chose qui pût le mettre à la mode et le faire sympathiser avec le siècle, soit plaisanteries fines contre les marquises, soit amers sarcasmes contre les prêtres, soit ingénieuses allusions contre les nonnes, les capucins, et autres monstres de l'ordre social. L'auteur n'eût pas mieux demandé; mais il ne lui semblait pas, à vrai dire, que les marquises et les capucins eussent un rapport très direct avec l'ouvrage qu'il publie. Il eût pu, à la vérité, emprunter d'autres couleurs sur la même palette, et jeter ici quelques bonnes pages bien philanthropiques, dans lesquelles— en côtoyant toutefois avec prudence un banc dangereux, caché sous les mers de la philosophie, qu'on nomme le banc du tribunal correctionnel – il eût avancé quelques-unes de ces vérités découvertes par nos sages pour la gloire de l'homme et la consolation du mourant; savoir, que l'homme n'est qu'une brute, que l'âme n'est qu'un peu de gaz plus ou moins dense, et que Dieu n'est rien; mais il a pensé que ces vérités incontestables étaient déjà bien triviales et bien usées, et qu'il ajouterait à peine une goutte d'eau à ce déluge de morales raisonnables, de religions athées, de maximes, de doctrines, de principes qui nous inondent pour notre bonheur, depuis trente ans, d'une si prodigieuse façon qu'on pourrait— s'il n'y avait irrévérence— leur appliquer les vers de Régnier sur une averse:
Des nuages en eau tombait un tel degoust,
Que les chiens altérés pouvaient boire debout.
Du reste, ces hautes matières ne se rattachaient pas encore très visiblement au sujet de cet ouvrage, et il eût été fort embarrassé de trouver une liaison qui l'y conduisit, quoique l'art des transitions soit singulièrement simplifié depuis que tant de grands hommes ont trouvé le secret de passer sans secousse d'une échoppe dans un palais, et d'échanger sans disparate le bonnet de police contre la couronne civique.
Reconnaissant donc qu'il ne saurait trouver dans son talent ni dans sa science, par ses ailes ou par son bec , comme dit l'ingénieuse poésie des Arabes, une préface intéressante pour les lecteurs, l'auteur de ceci s'est déterminé à ne leur offrir qu'un récit grave et naïf des améliorations apportées à cette seconde édition.
Il les préviendra d'abord que ce mot, seconde édition , est ici assez impropre, et que le titre de première édition est réellement celui qui convient à cette réimpression, attendu que les quatre liasses inégales de papier grisâtre maculé de noir et de blanc, dans lesquelles le public indulgent a bien voulu voir jusqu'ici les quatre volumes de Han d'Islande , avaient été tellement déshonorées d'incongruités typographiques par un imprimeur barbare, que le déplorable auteur, en parcourant sa méconnaissable production, était incessamment livré au supplice d'un père auquel on rendrait son enfant mutilé et tatoué par la main d'un iroquois du lac Ontario.
Ici, l'esclavage du suicide en remplaçait l'usage ; ailleurs, Je manoeuvre typographe donnait à un lien une voix qui appartenait à un lion ; plus loin il ôtait à la montagne du Dofre-Field ses pics , pour lui attribuer des pieds , on, lorsque les pêcheurs norvégiens s'attendaient à amarrer dans des criques , il poussait leur barque sur des briques . Pour ne pas fatiguer le lecteur, l'auteur passe sous silence tout ce que sa mémoire ulcérée lui rappelle d'outrages de ce genre:
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