Gustave Aimard - L'éclaireur
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- Название:L'éclaireur
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Le pulquero s'était enfin décidé à obéir. Soudain une pensée lumineuse traversa son cerveau, et ce fut le sourire aux lèvres qu'il souleva le marteau pour frapper.
Au moment où il allait le laisser retomber, don Toribio lui arrêta le bras.
– Qu'y a-t-il? demanda Salado.
– Onze heures sont sonnées depuis longtemps déjà, tout le monde dort ou doit dormir dans le couvent, peut-être vaudrait-il mieux employer un autre moyen.
– Vous vous trompez, caballero, répondit le pulquero; la tourière veille.
– Vous en êtes sur?
– ¡Caramba! – répliqua l'autre, qui avait enfin formé son plan et qui maintenant craignait d'être obligé de restituer l'argent qu'il avait reçu si l'homme qui le poussait en avant changeait de résolution, – le couvent des Bernardines de Mexico est ouvert jour et nuit aux gens qui viennent y chercher des médicaments. Laissez-moi faire.
– Allez donc alors, répondit le chef de l'expédition en lui lâchant le bras.
– Salado ne se fit pas répéter l'autorisation de peur d'une nouvelle objection, il se hâta de laisser tomber le marteau qui résonna sur son clou de cuivre. Don Toribio et ses compagnons s'étaient effacés contre la muraille.
Au bout d'un instant la planchette du judas glissa dans sa rainure, et la face ridée de la tourière apparut à l'ouverture.
– Qui êtes-vous, mon frère? demanda-t-elle d'une voix chevrotante et endormie; pourquoi venez-vous à cette heure avancée frapper au couvent des Bernardines?
– ¡Ave María purísima! dit Salado de son air le plus cafard.
– Sin pecado concebida , mon frère, seriez-vous malade?
– Je suis un pauvre pécheur que vous connaissez, ma sœur; mon âme est plongée dans l'affliction.
– Qui donc êtes-vous, mon frère? Je crois en effet reconnaître votre voix; mais la nuit est si noire, que je ne puis distinguer les traits de votre visage.
– Et j'espère bien que tu ne les verras pas, dit mentalement Salado, qui ajouta à haute voix, je suis le señor Templado qui tient une locanda dans la calle Plateros.
– Ah! Je vous remets à présent, mon frère.
– Je crois que cela prend, murmura le pulquero.
– Que désirez-vous, mon frère? Hâtez-vous de me l'apprendre, au très saint nom de Notre Seigneur Jésus-Christ, fit-elle en se signant dévotement, mouvement imité par Salado, car l'air est très froid, et il me faut continuer mes oraisons que vous avez interrompues.
– ¡Válgame Dios , ma sœur! Ma femmes et mes deux enfants sont malades; le révérend père gardien des Franciscains m'a engagé à venir vous demander trois bouteilles de votre eau miraculeuse.
Nous ferons observer en passant que chaque couvent fabrique, au Mexique, une soi-disant eau miraculeuse dont la recette est soigneusement gardée; cette eau guérit, dit-on, toutes les maladies, miracle que nous n'avons jamais pour notre compte été mis à même de constater; il va sans dire que cette panacée universelle se vend très cher et forme le plus clair des revenus de la communauté.
– Jésus! s'écria la vieille, dont les yeux pétillèrent de joie à la commande exorbitante du pulquero; trois bouteilles!
– Oui, ma sœur. Je vous demanderai aussi la permission de me reposer un instant! Car je suis venu si vite, et l'émotion de la maladie de ma femme et de mes enfants m'a tellement brisé, que j'ai peine à me tenir debout.
– Pauvre homme! fit la tourière avec pitié.
– Oh! Ce sera réellement une charité que vous ferez, ma sœur.
– Señor Templado, regardez, je vous prie, autour de vous, afin de voir s'il n'y a personne dans la rue; nous vivons dans un si mauvais temps, qu'on ne saurait prendre trop de précautions.
– Il n'y a personne, ma sœur, répondit le pulquero en faisant signe aux bandits de se tenir prêts.
– Alors je vais ouvrir.
– Dieu vous en récompensera, ma sœur.
– Amen! fit-elle dévotement.
On entendit le grincement de la clef dans la serrure, le bruit des verrous qu'on tirait, et la porte s'ouvrit.
– Entrez vite, mon frère, dit la religieuse.
Mais Salado s'était prudemment retiré en arrière et avait cédé la place à don Toribio.
Celui-ci s'élança sur la tourière sans lui laisser le temps de se reconnaître, la saisit à la gorge et lui serrait le cou dans ses deux mains comme dans un étau:
– Un mot sorcière, lui dit-il à l'oreille, et je te tue!
Épouvantée par cette attaque subite d'un homme dont le visage était couvert d'un masque noir, la vieille femme tomba à la renverse sans connaissance.
– Au diable la coquine! s'écria don Toribio avec colère: qui nous guidera maintenant?
Il essaya d'abord de faire revenir la tourière; mais reconnaissant bientôt qu'il n'y réussirait pas, il fit signe à deux de ses hommes de la bâillonner et de la garroter solidement; puis, après avoir recommandé à ces deux individus de rester en sentinelle à la porte, il s'empara du trousseau de clefs dont la religieuse était dépositaire, et il se mit en devoir, suivi de tous ses autres compagnons, de pénétrer dans le bâtiment habité par les religieuses. Ce n'était pas chose facile à découvrir dans cette immense Thébaïde que la cellule habitée par la supérieure, car c'était à l'abbesse seule que don Toribio en voulait.
Or, pour causer avec la supérieure, il fallait d'abord la trouver, et c'était là ce qui embarrassait les bandits, maîtres de la place qu'ils avaient conquise par ruse. Cependant au moment où ils commençaient à perdre tout espoir, un incident, suscité par leur présence inopportune, vint à leur secours.
Les bandits s'étaient répandus comme un torrent qui a rompu ses digues dans les cours et les cloîtres, sans s'inquiéter le moins du monde des suites que leur invasion pouvait avoir pour le couvent, criant et jurant comme des damnés; ils semblaient vouloir ne laisser aucun recoin, si secret qu'il fût, sans l'avoir visité avec soin; il est vrai qu'en agissant ainsi ils ne faisaient que se conformer aux ordres de leur chef.
Les religieuses, accoutumées au calme et au silence, ne tardèrent pas à se réveiller à ce bruit, qu'elles crurent un moment causé par un tremblement de terre; elles s'étaient précipitamment jetées à bas de leurs couchettes, et à peine vêtues étaient venues, comme une nichée de colombes effrayées, se réfugier vers la cellule de l'abbesse en poussant des cris d'effroi épouvantables.
La supérieure, partageant l'erreur de ses religieuses, était parvenue à ouvrir sa porte, réunissant son troupeau autour d'elle, elle s'avança résolument vers l'endroit d'où partait le bruit, s'appuyant majestueusement sur sa crosse abbatiale.
Soudain elle aperçut une bande de démons masqués, criant, hurlant et brandissant des armes de toutes sortes. Mais avant qu'elle eut jeté un cri, don Toribio s'élança vers elle.
– Point de bruit, dit-il, nous ne voulons pas vous faire du mal; nous venons, au contraire, réparer celui que vous avez fait.
Muettes de terreur à la vue de tant d'hommes masqués, les femmes étaient restées comme pétrifiées.
– Que voulez-vous de moi? balbutia la supérieure d'une voix tremblante.
– Vous allez le savoir, répondit le chef; et se tournant vers un de ses hommes: Les mèches soufrées, dit-il.
Un bandit lui apporta silencieusement ce qu'il demandait.
– Maintenant, écoutez-moi avec attention, señora. Hier une novice de votre couvent qui, il y a quelques jours, avait refusé de prendre le voile, est morte subitement.
La supérieure promena un regard de commandement autour d'elle, puis s'adressant à l'homme qui lui parlait:
– Je ne sais ce que vous voulez dire, répondit-elle avec assurance.
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