Gustave Aimard - L'éclaireur
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- Название:L'éclaireur
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– Retournez auprès de lui et dites-lui qu'il n'est pas nécessaire qu'il se dérange, ou plutôt, non, j'irai moi-même afin d éviter tout malentendu.
Ces paroles dites sans emphase, naturellement, par un homme que chacun des Indiens présents avait été souvent à même d'apprécier, produisirent sur eux un effet impossible à rendre.
Nous l'avons dit déjà plusieurs fois dans différents de nos ouvrages, les peaux-rouges joignent à la plus folle témérité la plus grande prudence, ils ne tentent jamais une entreprise sans calculer d'avance toutes les chances de réussite qu'elle peut leur offrir. Dès que ces chances disparaissent pour faire place à de mauvais résultats probables, ils n'ont pas honte de reculer, par la raison toute simple que chez eux, l'honneur comme nous le comprenons en Europe ne tient qu'une place secondaire et que le succès seul est considéré.
Certes le Loup-Rouge était un homme brave, il en avait dans maints combats donné d'innombrables preuves; cependant il n'hésita pas devant l'intérêt général à sacrifier ses désirs secrets, et en cela, nous le croyons, il donna une grande preuve de cet esprit de famille et de ce patriotisme pour ainsi dire instinctif qui est une des plus grandes force des Indiens. Tout fin qu'il était, le chef apache se laissa complètement tromper par Balle-Franche, dont l'aplomb imperturbable et l'intervention inattendue auraient suffi pour égarer l'opinion d'un individu plus intelligent encore que l'homme auquel il avait affaire. Le Loup-Rouge prit son parti immédiatement et sans arrière-pensée.
– Mon frère la Tête-Grise est le bienvenu à mon foyer, dit-il; mon cœur se réjouit de recevoir un ami; ses compagnons et lui peuvent prendre place autour du feu du conseil, le calumet d'un chef est prêt à leur être offert.
– Le Loup-Rouge est un grand chef, répondit Balle-Franche, je suis heureux des sentiments de bienveillance qu'il éprouve pour moi; j'accepterais son offre avec le plus grand plaisir, si des raisons urgentes ne m'obligeaient à rejoindre le plus tôt possible mes frères, les visages pâles, qui m'attendent à peu de distance de l'endroit où campent les Apaches Antilopes.
– J'espère qu'aucun nuage ne s'est élevé entre la Tête-Grise et son frère le Loup-Rouge, reprit le chef d'un accent cauteleux; deux guerriers doivent s'estimer.
– C'est aussi mon opinion, chef, voilà pourquoi je me suis aussi franchement présenté dans votre camp, lorsqu'il m'aurait été facile de me faire accompagner de plusieurs guerriers de ma nation.
Balle-Franche savait fort bien que les Apaches comprenaient l'espagnol, et que, par conséquent, rien de ce qu'il avait dit à Bon-Affût ne leur avait échappé; mais il était de son intérêt et de celui de son compagnon de feindre l'ignorer, et d'accepter comme argent comptant les propositions insidieuses du chef.
– Ses amis les visages pâles sont campés non loin d'ici? reprit le chef.
– Oui, répondit Balle-Franche, à quatre ou cinq portées de flèches au plus, dans la direction de l'ouest.
– Ooah! J'en suis fâché, fit l'Indien, sans cela j'aurais accompagné mes frères jusqu'à leur camp.
– Et qui vous empêche de venir avec nous? dit nettement le vieux chasseur; redouteriez-vous une mauvaise réception, par hasard?
– Och! Qui oserait ne pas recevoir le Loup-Rouge avec les égards qui lui sont dus? reprit l'Apache avec orgueil.
– Personne, assurément.
Le Loup-Rouge se pencha vers un chef subalterne et lui dit quelques mots à l'oreille; cet homme se leva et quitta la clairière. Les chasseurs virent ce mouvement avec inquiétude, ils échangèrent un regard qui signifiait: Tenons-nous sur nos gardes; et sans affectation ils reculèrent de quelques pas en arrière en se rapprochant les uns des autres, afin d'être prêts au moindre signe suspect; ils connaissaient la perfidie des gens avec lesquels ils se trouvaient, et s'attendaient à tout de leur part. L'Indien expédié par le chef rentra en ce moment dans la clairière; il avait à peine été absent dix minutes.
– Eh bien? lui demanda le Loup-Rouge.
– Nilijti , – c'est vrai, – répondit laconiquement l'Indien.
Le visage da sachem se rembrunit, il crut être certain alors que Balle-Franche ne l'avait pas trompé; car l'homme qu'il avait envoyé hors du camp était chargé, par lui, de s'assurer si effectivement on apercevait à peu de distance le feu d'une troupe de blancs; la réponse de son émissaire lui prouvait qu'une trahison n'était pas possible, qu'il fallait continuer à feindre de bons sentiments, et se séparer dans des termes convenables des hôtes incommodes dont il aurait tant désiré se débarrasser autrement.
Sur son ordre, les chevaux furent détachés, et les guerriers se mirent en selle.
– Le jour est proche, dit-il, la lune est rentrée dans la grande montagne; je me mets en route avec mes jeunes hommes; que le Wacondah protège mes frères pâles!
– Merci, chef, répondit Bon-Affût, mais ne venez-vous pas avec moi?
– Nous ne suivons pas le même sentier, répondit sèchement le chef, en lâchant la bride à son cheval.
– C'est probable, chien maudit, grommela Balle-Franche entre ses dents.
Toute la troupe était partie à fond de train et avait disparu dans les ténèbres; bientôt le bruit de ses pas cessa de se faire entendre, se confondant dans l'éloignement avec ces mille rumeurs sans cause apparente qui troublent incessamment le majestueux silence du désert.
Les chasseurs étaient seuls. Comme les augures de l'ancienne Rome, qui ne pouvaient se regarder sans rire, peu s'en fallut que les chasseurs ne s'éclatassent au nez après le départ précipité des Apaches. Sur un signal de Bon-Affût, l'Aigle-Volant et l'Églantine vinrent se joindre aux coureurs des bois qui déjà s'étaient installés sans façon devant les feux dont ils avaient si adroitement dépossédé leurs ennemis.
– Hum! fit Balle-Franche en bourrant sa pipe, je rirai longtemps de ce tour, il est presque aussi bon que celui que j'ai joué aux Pawnies en 1827, sur le haut Arkansas; j'étais bien jeune alors; depuis quelques années à peine je parcourais la Prairie, et je n'étais pas, comme aujourd'hui, habitué aux diableries indiennes; je me rappelle que…
– Mais par quel hasard vous rencontré-je ici, Balle-Franche? lui demanda son ami en l'interrompant brusquement.
Bon-Affût savait que dès que Balle-Franche commençait une histoire, il n'y avait plus de raison pour qu'il s'arrêtât dans sa narration; le digne homme, pendant le cours d'une vie longue et accidentée, avait vu et fait tant de choses extraordinaires, que le moindre événement qui lui arrivait, ou dont il était seulement le témoin, devenait immédiatement pour lui un prétexte pour un de ses interminables récits; ses amis; qui connaissaient sa faiblesse, ne se gênaient nullement pour l'interrompre; du reste, nous devons rendre à Balle-Franche cette justice de dire qu'il ne se fâchait jamais contre les interrupteurs; il est vrai que dix minutes après il recommençait une histoire qu'on avait soin d'interrompre comme la première, sans qu'il se fâchât davantage.
A la question de Bon-Affût, il répondit:
– Nous allons causer, et je vous conterai cela. Puis se tournant vers Domingo: Mon ami, lui dit-il, je vous remercie de l'aide que vous nous avez prêté; retournez au camp, et n'oubliez pas votre promesse, surtout ne manquez pas de rapporter ce que vous avez vu, à la personne que vous savez.
– C'est convenu, vieux trappeur. Soyez tranquille. Adieu.
– Bonne chance.
Domingo jeta son rifle sur l'épaule, alluma sa pipe et se dirigea à grands pas du côté du camp qui, du reste, n'était pas fort éloigné et où il arriva une heure plus tard.
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