Laure Abrantès - Histoire des salons de Paris. Tome 3
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- Название:Histoire des salons de Paris. Tome 3
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Histoire des salons de Paris. Tome 3: краткое содержание, описание и аннотация
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Allons! me voilà Phélippeautin à présent!
Nieras-tu que tu n'approuves Phélippeaux dans ses opinions?.. Ose me dire que ce n'est pas sur ton avis qu'il a fait imprimer son écrit sur la Vendée?
Robespierre, je ne mens jamais. Oui, c'est moi qui ai conseillé à Phélippeaux d'écrire cette brochure… C'est moi qui l'ai fait imprimer… c'est moi qui l'ai distribuée… Il faut enfin que tant de carnage finisse dans la Vendée… On y marche dans le sang jusqu'à la cheville… Cela doit avoir un terme… C'est encore moi, Robespierre, qui me lève et le crie de toute la force de ma voix… C'est MOI!.. MOI!.. toujours moi!..
Oui, Danton, toujours toi!.. toujours conspirateur!.. et forcé de l'avouer!..
En écoutant cette parole amère, en voyant l'expression de la physionomie de Robespierre, Danton voit son sort… et une pensée intérieure lui fait verser des larmes.
En ce moment, Robespierre s'habillait; il voit cette larme qui aurait arraché d'autres larmes d'un cœur généreux, mais le misérable n'y vit que le triomphe qu'il remportait sur un superbe ennemi qui jamais peut-être, de sa vie, n'avait pleuré… Il se baissa, et jetant à Tallien un regard qu'il croyait dérober à Danton, il semblait lui dire: L'homme orgueilleux s'est abaissé jusqu'aux larmes; mais Danton le vit, et, se relevant aussitôt de toute la hauteur de sa taille colossale, il s'écria avec sa voix de Stentor:
– Oui, je pleure, et je ne cache pas mes larmes… elles prouvent que j'ai une âme!.. Crois-tu donc que c'est sur moi que je pleure?.. Si tu mourais, Robespierre, tout meurt avec toi, si ce n'est l'exécration de ta renommée qui le survivra éternellement… Mais moi, quand je mourrai… d'autres me survivent!.. et ces autres, ce sont des enfants… une femme. Moi, conspirer en faveur de la royauté!.. moi, l'ennemi juré des rois!.. Qu'on m'envoie aux armées combattre les ennemis de la France et défier, affronter les tyrans… c'est alors, c'est LÀ qu'on verra si je suis conspirateur!..
La conversation prenait le ton d'une dispute et d'une vive querelle… Au moment où Robespierre allait répliquer, mademoiselle Duplaix sortit d'un appartement intérieur, et dit à Robespierre:
– Maximilien, il y a là plusieurs députations des départements qui veulent te voir; elles attendent depuis longtemps: les ferai-je entrer?..
– Fais les monter, dit Robespierre.
Danton fut alors entraîné presque violemment par Tallien au moment où sa colère lui donnait une telle fureur qu'il se serait peut-être porté à quelque extrémité envers Robespierre, qui, toujours armé, toujours entouré de vingt ou vingt-cinq misérables qu'il appelait sa garde , aurait tué ou fait massacrer Danton sur l'heure, sous le prétexte de tentative d'assassinat.
Cette garde personnelle était seulement de vingt hommes; elle était composée de tout ce qu'on avait pu trouver de plus abject. Ils suivaient Robespierre de loin, et se tenaient à portée de sa voix pour le secourir en cas d'attaque; ils dormaient pêle-mêle; comme à un bivouac, dans le vestibule de la maison qu'il habitait. Maintenant, écrivez l'histoire avec le Moniteur , qui raconte bénévolement que Robespierre allait dans Paris sans garde, et livré à l'amour des Parisiens et à leur reconnaissance .
Lorsque Danton et Tallien furent hors de cette maison, Danton marcha longtemps sans parler. Tallien respectait son silence… Tout à coup Danton s'arrête, et saisissant fortement le bras de Tallien:
– Ne suis-je pas un homme perdu?.. dis-moi, ne le penses-tu pas?
– Non, si tu gagnes Robespierre de vitesse… Nous voici près de la Convention, entrons-y tous deux. Nos amis y sont en force aujourd'hui, je le sais. Monte à la tribune, parle comme tu le sais faire dans une occasion telle que celle-ci. Parle de cette inamovibilité funeste qui donne tant de mécontentement et d'ombrage aux départements… Parle de l'assassinat de la Gironde… Parle enfin, et tu seras secondé.
– Il n'est pas encore temps, dit Danton.
– Il n'est pas temps!..
– Non; pas encore.
– Mais, malheureux, si tu perds une minute, c'est fait de toi!.. Ne connais-tu plus Robespierre?.. Demain, aujourd'hui, cet homme va faire ce que tu hésites, toi, d'accomplir, et il sera vainqueur… Danton… par pitié pour toi-même!..
– Il n'est pas encore temps.
Ces funestes paroles semblaient être dictées à Danton par son mauvais ange… Danton, ordinairement si hardi, si téméraire dans la parole et l'action, demeurait là, en face de son danger, inerte et sans force. Un ami aussi dévoué à son sort que l'était Tallien, le conventionnel Lacroix, fut averti par Tallien lui-même.
– Hélas! lui dit-il, j'ai prévu tout ce qui arrive… J'en ai parlé à Danton, et toujours cette même réponse… et puis une trop grande confiance dans la terreur qu'il croit inspirer à Robespierre. Il croit que celui-ci n'osera jamais toucher à sa tête… Avant-hier, alarmé par un mot de Saint-Just et une autre parole d'Henriot, j'ai tout tenté auprès de Danton; je lui ai représenté que le tyran est odieux au peuple… qu'à un seul mot de son éloquente bouche, Robespierre tombait à l'instant; enfin, ajouta Lacroix, je me suis mis à genoux devant lui… oui… à genoux!.. Eh bien! que m'a-t-il répondu?.. que crois-tu que cet homme ainsi pressé ait dû me dire?
Il n'est pas encore temps! …
Mais quel changement en peu de mois! Qui donc a pu le causer? car son âme est tout aussi ardente!..
Plus, peut-être, et voilà le malheur de la position actuelle de Danton… Cette incurie pour ce qui concerne sa sûreté, cette apathie physique enfin qui le rend si différent de lui-même, est produite par la passion qu'il a pour sa femme… Cette passion le domine au point qu'il ne peut s'absenter un jour de Paris si elle ne peut ou ne veut le suivre… Je lui proposerais bien de fuir, j'en ai les moyens, mais il refusera. Sa femme est enceinte, il ne voudra pas la quitter. S'il agit, il peut troubler le repos de celle qu'il aime à présent plus que la patrie, plus que la liberté, plus que tout ce qui n'est pas elle… Voilà pourquoi il ne voulait jamais reconnaître que Robespierre est son ennemi et lui en veut.
Lacroix ne disait que trop vrai… Danton était sous la puissance d'une de ces passions qui décident de la vie… La sienne lui fut sacrifiée. Dès le même soir du jour où Danton l'avait vu, un greffier du Tribunal révolutionnaire, de ce cloaque impur où les plus illustres têtes reçurent la couronne du martyre, un homme qui voulait du bien à Danton, le vint trouver pour l'avertir que Fouquier-Tinville (accusateur public) allait être investi de l'affaire, qu'on avait parlé de son arrestation au Comité et à la Convention.
– Arrêté! dit Danton en se levant impétueusement, arrêté! Ils n'oseraient! …
– C'est le mot que dit le duc de Guise en entrant chez Henri III, et il n'en sortit pas vivant! répondit Lacroix…
Mais Danton, comme s'il eût voulu braver le tyran et lui montrer que sa force n'était pas éteinte, alla le soir même de cet avertissement à l'Opéra, dans une petite loge. Ce greffier du Tribunal révolutionnaire vint encore l'y trouver, et l'avertir que l'ordre de l'arrêter était expédié, et qu'il n'avait qu'un moment pour échapper. Il avait une maison à Romainville; il offrit à Danton de l'y conduire… Oui, dans ces horribles jours, il y avait encore de nobles âmes!..
Sa femme, qui jusque-là avait ignoré son danger, joignit ses mains, et le pria, le conjura de fuir. Il la vit tellement effrayée qu'il allait suivre cet ami courageux qui, pour lui, donnait peut-être sa tête, lorsqu'un autre ami de Danton, un ami des plus intimes, qui était avec eux dans la loge, soit qu'il fût convaincu du contraire, ou qu'il fût peut-être un faux ami, le détourna vivement de cette fuite, en lui disant qu' on n'arrêtait pas un homme comme lui . Le peuple s'y opposerait, ajouta-t-il.
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