Louise-Eléonore-Charlotte-Adélaide Boigne - Récits d'une tante (Vol. 4 de 4)
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– Vous ferez très bien.
– Le Roi n'a pas d'autre ordre à me donner?
– Non, pas moi, mais voyez mon fils; bonjour, Glandevès.»
Monsieur de Glandevès se rendit chez monsieur le Dauphin.
«Monseigneur, le Roi m'envoie savoir si monseigneur a quelque ordre à me donner pour Paris où je retourne.
– Moi, non, quel, ordre aurais-je à vous donner? vous n'êtes pas de mon armée.»
Et, là-dessus, il lui tourna le dos. Voilà comment a été congédié, le trente, un des plus fidèles serviteurs de la monarchie. Il en était navré.
Il avait entendu monsieur de Polignac répondant à madame de Gontaut, qui l'accablait de reproches: «Ayez donc de la foi, ayez donc de la foi, elle vous manque à tous,» et tenir aussi ce propos qu'il a répété plusieurs fois: «Si mon épée ne s'était pas brisée entre mes mains, j'établissais la Charte sur une base inébranlable.» Cette phrase ne s'expliquait pas mieux que sa conduite; il avait, au reste, l'air parfaitement serein.
En revanche, le pauvre duc de Raguse était désespéré de tout ce qui s'était passé à Paris, accablé de tout ce qu'il voyait à Saint-Cloud, quoique sa scène avec monsieur le Dauphin n'eût pas encore eu lieu.
Pozzo vint chez moi. Monsieur de Glandevès lui raconta les détails de sa visite à Saint-Cloud, et il en revint à son antienne du matin et de la veille: ces gens-là étaient perdus, finis; Neuilly présentait la seule ressource qui pouvait sauver le pays. Je lui parlai de l'état de monsieur de Mortemart: «C'est un brave et excellent homme, me dit-il; fût-il en pleine santé, il n'est pas de force dans ces conjonctures. D'ailleurs, personne ne le serait avec ces gens-là.»
Pozzo me quitta de bonne heure. Plusieurs personnes passèrent dans mon salon; j'ai oublié quelles elles étaient. Monsieur Pasquier arriva tard; il avait vu monsieur de Mortemart dans son lit très souffrant d'un violent accès de fièvre. Rien de ce qui s'était passé à l'Hôtel de Ville, ni à la Chambre des députés, n'était favorable à sa mission.
Le petit nombre de pairs, réunis au Luxembourg, s'y seraient volontiers ralliés; mais ils sentaient combien ils auraient peu d'influence dans ces circonstances. La république, dont personne ne voulait, devenait imminente si on ne prenait promptement un parti, et, sous un nom ou sous un autre, ce parti ne pouvait venir que de Neuilly.
On savait vaguement que des démarches avaient été faites de ce côté. Enfin, à près de minuit, monsieur de Fréville vint nous apprendre l'arrivée de monsieur le duc d'Orléans au Palais-Royal. Un gouvernement provisoire était décidé. Le prince en serait le chef; les ministres étaient désignés et le général Sébastiani nommé ministre des affaires étrangères.
Je m'écriai combien c'était un choix fatal. Je connaissais l'aversion de Pozzo pour lui et l'intensité de ces haines corses. Il suffirait de ce nom pour le rendre aussi hostile à monsieur le duc d'Orléans qu'il lui était favorable jusqu'à présent. Son influence sur le corps diplomatique, dont il disposait en grande partie, préparait un obstacle énorme. Tout le monde le reconnut, en signalant l'importance d'en avertir au Palais-Royal. On m'engagea à en prévenir; mais il était minuit et les nominations devaient, disait-on, être connues le lendemain matin!..
Ici a commencé l'espèce de petit rôle politique que j'ai pu jouer dans ces grands événements. Il n'était ni prévu, ni préparé, et il n'a duré qu'un jour. Le parti carliste en a eu révélation et m'en a su plus mauvais gré qu'il n'était juste. J'y ai été entraînée, sans préméditation, par la force des choses, mais peut-être ai-je, en effet, facilité, dans les premiers moments, l'établissement de la nouvelle royauté, pour laquelle l'ambassadeur de Russie s'est déclaré ouvertement. J'aurais gardé un silence éternel sur toute cette transaction, si lui-même n'en avait parlé le premier.
(31 JUILLET.)
Le samedi 31 juillet, au point du jour et après y avoir bien réfléchi toute la nuit, je me décidai à écrire à madame de Montjoie. Je lui rappelai le propos de monsieur de Sémonville, notre causerie du mardi; il était étrange de voir ce qui, le mardi, était un simple commérage entre deux femmes, devenu, dès le vendredi, de l'histoire.
Je lui demandai ensuite si on savait assez au Palais-Royal la profonde aversion de Pozzo pour le général Sébastiani, et à quel point sa nomination aliénerait infailliblement l'ambassadeur qui était dans les meilleures dispositions. J'ajoutai que, si je savais une heure où je ne gênerais pas, je serais bien tentée d'affronter les barricades et d'aller reprendre ma conversation du mardi.
J'envoyai ce billet au Palais-Royal. On me rapporta pour réponse que tout le monde était à Neuilly, mais mon billet allait y être porté. Je crus que monsieur de Fréville s'était trompé en nous disant, la veille au soir, monsieur le duc d'Orléans arrivé au Palais-Royal. Il y était pourtant; mais rien n'était encore décidé et on gardait le secret sur sa présence.
Je reçus une lettre de ma mère; elle m'était apportée par le régisseur de Pontchartrain, Moreau. Il avait laissé son cabriolet en dehors des barrières et se faisait fort de m'emmener, si je voulais y consentir.
Ma mère m'en sollicitait. Elle voyait déjà un de ses enfants assiégé et affamé par l'autre et se reportait au temps de la Henriade, avec toute la vivacité de son imagination. Ces malheurs semblaient d'autant moins présumables cependant que Moreau m'annonça l'abandon de Saint-Cloud.
Le Roi se retirait; la route de Versailles était couverte de troupes, ayant l'air consterné et semant des déserteurs par groupes de tous les côtés. J'allai porter cette nouvelle à monsieur Pasquier. Je trouvai chez lui le duc de Broglie. Il savait déjà la retraite sur Rambouillet; l'un et l'autre m'engagèrent fort à rester à Paris, comme dans le lieu où il pouvait y avoir le plus de sécurité.
Monsieur de Broglie y avait appelé sa femme et ses enfants. J'étais facile à persuader, car je prenais trop d'intérêt aux événements pour souhaiter m'éloigner. Je retournai donc chez moi pour écrire à ma mère et lui expliquer mes objections à partir, et surtout à suivre la route, encombrée d'obstacles, sur laquelle Moreau offrait de me conduire.
En passant, j'entrai chez madame de Rauzan. Elle était informée du départ; son père lui avait fait dire, par un de ses gens, que la Cour allait passer quelques, jours à Trianon. Elle m'avait apprit la scène qui avait eu lieu entre monsieur le Dauphin et le duc de Raguse et même avec exagération.
Nous échangeâmes nos craintes sur la disposition où pourrait être le maréchal, après un pareil éclat, de quitter la Cour et de revenir à Paris sans calculer les dangers personnels qu'il y courait. Cette circonstance fut cause qu'en écrivant à ma mère je la priai de tâcher de faire savoir au maréchal la position où il se trouvait dans Paris et de lui faire parvenir de l'argent pour s'éloigner, dans le cas où il se séparerait du Roi, s'il s'en trouvait dépourvu.
En effet, ce même Moreau, qui était venu me chercher à Paris, alla le lendemain de Pontchartrain à Rambouillet, parvint jusqu'au maréchal, lui porta de l'argent et lui offrit de l'emmener par les bois jusqu'au pavillon qu'il habitait où il aurait pu être très bien caché. Le maréchal hésita, puis se décida à rester. L'autre parti lui aurait-il mieux tourné? Je ne le pense pas. Il lui valait mieux accomplir son sort et rester à son poste; mais j'ignorais alors si ce poste était tenable.
Tandis que j'écrivais à ma mère, il m'arrivait visite sur visite. Tout le monde était au désespoir, car rien ne se décidait, rien ne se publiait.
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