Артур Дойл - Micah Clarke – Tome I. Les recrues de Monmouth

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Micah Clarke – Tome I. Les recrues de Monmouth: краткое содержание, описание и аннотация

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Ce fut ma mère qui me glissa cet ouvrage comme présent d'adieu.

Avec ce mince bagage littéraire, j'aurais peut-être été fort en peine, mais heureusement mon maître, Mr Thomas Chillingworth possédait une bonne bibliothèque, et se faisait un plaisir de prêter ses livres à ceux de ses élèves qui manifestaient le désir de s'instruire par eux-mêmes.

Grâce à ce bon vieillard, j'acquis non seulement quelques notions de latin et de grec, mais je trouvai le moyen de lire un grand nombre d'écrivains classiques dans de bonnes traductions anglaises, et de connaître l'histoire de mon pays et des autres.

Je me développais rapidement l'esprit et le corps, quand ma carrière fut brusquement interrompue par un événement qui ne fut ni plus ni moins que mon expulsion sommaire et ignominieuse.

Il faut que je vous apprenne comment survint cette interruption inattendue de mes études.

Petersfield avait toujours été une forte citadelle de l'Église, car il eût été malaisé de trouver un Non-Conformiste dans ses limites.

Cela venait de ce que la plupart des maisons habitées étaient la propriété de partisans zélés de l'Église et qu'ils ne permettaient à personne de s'y établir, si l'on n'était pas un fidèle de l'Église Établie.

Le curé, nommé Pinfold, devait à cet état de choses une grande autorité dans la ville.

C'était un homme à la figure fibre, au teint enflammé, aux manières pompeuses, et qui inspirait une certaine terreur aux paisibles habitants.

Je le revois encore, avec son nez crochu, son gilet coupé en rond, ses jambes cagneuses, qui semblaient, avoir fléchi sous le poids de l'érudition qu'elles étaient condamnées à porter.

Il marchait lentement, la main droite tendue avec raideur, et faisant sonner sur le pavé le bout ferré de sa canne.

Il avait l'habitude de s'arrêter chaque fois qu'il rencontrait quelqu'un, et d'attendre pour voir si on lui ferait le salut auquel il croyait avoir droit, de par sa dignité.

Et cette politesse, il ne se figurait pas qu'il dût la rendre, excepté quand il avait affaire à quelque riche paroissien. Si par hasard on venait à l'omettre, il courait après le coupable, agitait sa canne à la figure de celui-ci et exigeait avec insistance qu'on se découvrît.

Nous autres, les marmots, quand nous le rencontrions dans nos promenades, nous passions près de lui au pas de course, comme une bande de poussins à côté d'un vénérable dindon.

Notre digne maître lui-même semblait disposé à s'esquiver par une rue de traverse dès que la majestueuse carrure du curé s'apercevait tanguant de notre côté.

Cet orgueilleux ecclésiastique se piquait de connaître l'histoire de tous les gens de la paroisse.

Ayant appris que j'étais le fils d'un indépendant, il réprimanda sévèrement Mr Chillingworth pour avoir manqué de tact en me recevant dans son école.

Et, en effet, il en fallut rien moins que la bonne réputation d'orthodoxie de ma mère pour qu'il consentît à ne pas exiger mon renvoi.

À l'autre bout du village, il y avait une grande école de jour.

Il existait une inimitié perpétuelle entre les écoliers qui la fréquentaient et ceux que dirigeait notre maître.

Personne n'eût pu dire comment la guerre éclata, mais pendant bien des années on se chercha querelle mutuellement, et cela finissait par des escarmouches, des algarades, des embuscades, et une bataille rangée de temps en temps.

On se faisait peu de mal dans ces rencontres, car les armes consistaient l'hiver, en boules de neiges, l'été en pommes de pin ou mottes de terre.

Alors même qu'on s'abordait de plus près, qu'on en venait aux coups de poing, les pires effets se bornaient à quelques contusions, quelques gouttes de sang.

Nos adversaires avaient sur nous la supériorité du nombre, mais nous avions l'avantage d'être toujours groupés, d'avoir un asile sûr pour battre en retraite.

Eux, au contraire, habitaient des maisons éparpillées par toute la paroisse et il leur manquait un centre de ralliement.

Un ruisseau, que traversaient deux ponts, passait par le milieu de la ville, et servait de frontière entre notre territoire et celui de nos ennemis.

L'enfant, qui franchissait un des ponts, se trouvait en pays hostile.

Le hasard fit que dans la première bataille qui suivit mon arrivée à l'école, je me distinguai en attaquant séparément le plus redoutable de nos adversaires, et le frappant avec tant de force qu'il tomba sans pouvoir se relever, et fut emporté comme prisonnier par notre troupe.

Cette prouesse établit ma réputation de guerrier, si bien que j'en vins à jouer le rôle de chef de notre armée, et à être un objet d'envie pour des garçons plus grands que moi.

Cette promotion chatouilla si bien mon amour propre, que je me mis en tête de prouver que je la méritais, en inventant des moyens nouveaux et ingénieux pour battre nos adversaires.

Un soir d'hiver, nous apprîmes que nos rivaux se préparaient à nous attaquer à la faveur de la nuit, et qu'ils comptaient arriver par le pont de planches qui servait rarement, de façon à n'être pas remarqués de nous.

Ce pont se trouvait presque hors de la ville.

Il consistait simplement en une grosse poutre, sans parapet ni appui quelconque, placée là pour la commodité du secrétaire de la ville, qui demeurait jute en face.

Nous décidâmes qu'on se mettrait en embuscade derrière les broussailles, de notre côté, et qu'on attaquerait à l'improviste les envahisseurs au passage.

Mais au moment de partir, je m'avisai d'un ingénieux stratagème qui se pratiquait dans les guerres d'Allemagne, ainsi que je l'avais lu.

Je l'expliquai à mes camarades enchantés.

Nous prîmes la scie de Mr Chillingworth, et nous partîmes pour le théâtre des opérations.

Lorsqu'on arriva au pont, tout était tranquille et silencieux.

Il faisait très noir et très froid, car Noël approchait.

Aucun indice ne décelait nos adversaires.

On échangea quelques mots à voix basse, pour se demander qui ferait ce coup hardi, et comme j'avais trop d'orgueil pour proposer une chose que je n'oserais pas exécuter, je pris la scie.

Je m'assis, jambe de çà jambe de là, sur la planche et l'attaquai à son centre même.

Je me proposais d'en diminuer la résistance au point qu'elle pût encore porter le poids d'un corps, mais qu'elle se rompit au moment ou le gros de la troupe ennemie s'y engagerait de façon à les précipiter dans l'eau glacée du ruisseau.

L'eau avait au plus deux pieds de profondeur, de sorte qu'ils en seraient quittes pour la peur et un plongeon.

La fraîcheur de cet accueil les détournerait pour toujours de nous envahir et établirait ma réputation de chef audacieux.

Ruben Lockarby, mon lieutenant, fils du père John Lockarby, qui tenait la Gerbe de blé , rangea nos forces derrière la haie pendant que je manœuvrais la scie avec vigueur et que je coupais presque entièrement la planche.

Je n'éprouvais aucun remords en détruisant le pont, car je m'entendais assez en charpente pour savoir qu'un charpentier adroit le rétablirait en une heure de travail de telle sorte qu'il fût plus solide que jamais, en dressant un étai sous l'endroit où je l'avais scié.

Lorsqu'enfin la courbure de la planche m'avertit que j'étais allé assez loin, et que la moindre tension la romprait d'un seul coup, je m'en allai en rampant, je pris mon poste parmi mes condisciples, et j'attendis l'arrivée de l'ennemi.

À peine m'étais-je caché que j'entendis les pas de quelqu'un sur le sentier qui aboutissait au pont.

On se courba derrière le rideau de la haie.

Nous étions convaincus que ce bruit venait d'un éclaireur que nos adversaires avaient dépêché en avant.

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