Артур Дойл - Micah Clarke – Tome I. Les recrues de Monmouth
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Micah Clarke – Tome I. Les recrues de Monmouth: краткое содержание, описание и аннотация
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Sa voix enrouée, ses mots mal choisis, étaient comme la voix d'un ange, et nos esprits alertes ajoutaient les détails et comblaient les lacunes des récits.
En une soirée, nous avons fait franchir à un corsaire de Sallee les Colonnes d'Hercule, nous avons louvoyé le long des côtes du continent africain, nous avons vu les grandes vagues de la mer espagnole se briser sur les sables jaunes, nous avons dépassé les nègres marchands d'ivoire avec leurs cargaisons humaines, nous avons tenu tête aux terribles ouragans qui soufflent constamment autour du Cap de Bonne-Espérance; et pour finir, nous avons fait voile sur le vaste Océan qui s'étend au-delà parmi les îles de corail couvertes de palmiers, avec la certitude que les royaumes du Prêtre Jean commencent quelque part de l'autre côté de la brume dorée qui s'entrevoit à l'horizon.
Après un vol de cette étendue, lorsque nous revenions à notre village du Hampshire, parmi les monotones réalités de la vie champêtre, nous nous sentions comme des oiseaux sauvages que l'oiseleur a pris au piège et enfermés brusquement dans d'étroites cages.
C'était alors que me revenaient à la pensée les paroles de mon père: «Un jour vous sentirez que vos ailes ont poussé» et cela me jetait dans des dispositions si inquiètes, que tous les sages propos de Zacharie Palmer étaient impuissants à me calmer.
IV-Sur le poisson étrange que nous primes à Spithead
Un soir de mai 1685, vers la fin de la première semaine du mois, mon ami Ruben Lockarby et moi nous empruntâmes le bateau de plaisance de Ned Marley, et nous allâmes pêcher hors de la baie de Langston.
J'avais alors bien près de vingt et un ans, et mon camarade était d'un an plus jeune que moi.
Nous étions devenus des amis très intimes, grâce à une estime réciproque; car n'ayant pas atteint toute sa croissance, il était fier de ma force et de ma taille, tandis que moi, avec mes dispositions mélancoliques et mon esprit un peu lourd, je me plaisais à l'énergie et à l'humeur joviale qui ne l'abandonnaient jamais, et à l'esprit qui brillait avec l'éclat inoffensif d'un éclair d'été dans tout ce qu'il disait.
Physiquement, il était petit et gros avec la figure ronde, les joues colorées, et à dire vrai, assez porté à l'embonpoint, bien qu'il ne voulut avouer rien de plus qu'une agréable rondeur, ce qui d'après lui, était le dernier mot de la beauté chez les Anciens.
La rude épreuve du danger et des privations communes m'autorisent à affirmer que nul n'eut jamais camarade plus attaché, plus sûr. Comme il était destiné à se trouver avec moi par la suite, il était fort à propos qu'il s'y trouvât aussi dans cette soirée de mai, qui fut le point de départ de nos aventures.
On dépassa à force de rames les sables de Warner pour atteindre un endroit qui se trouvait à mi-chemin du Nab, et où d'ordinaire nous prenions du bar en quantité.
Nous y jetâmes la grosse pierre qui nous servait d'ancre, et nous mîmes nos lignes en place.
Le soleil, se couchant lentement derrière un banc de brouillards, avait paré tout le ciel d'occident de bandes écarlates sur lesquelles se détachaient en contours vaporeux et pourpres les cimes boisées de l'île de Wight.
Une fraîche brise soufflait du sud-est et faisait aux longues vagues vertes des panaches d'écume, en répandant sur nos yeux et nos lèvres la sensation salée de l'embrun.
Aux environs de la Pointe Sainte-Hélène, un vaisseau du Roi suivait le goulet, en même temps qu'un grand brick isolé qui virait de bord à un mille au plus de l'endroit où nous nous trouvions.
Nous en étions si près que nous pouvons entrevoir les figures qui se mouvaient sur son pont, pendant qu'il donnait à la bande sous la brise.
Nous entendions même le craquement de ses vergues, et le battement de ses voiles salies par des intempéries, au moment où il fut sur le point de reprendre sa route.
– Regardez donc, Micah, dit mon compagnon, en levant les yeux de sa ligne, voilà un navire qui ne sait guère ce qu'il veut faire… un navire qui ne fera pas son chemin dans le monde. Voyez-vous cette attitude irrésolue sous le vent. Il ne sait s'il doit virer de bord ou aller de l'avant. C'est un courtisan des circonstances, un Lord Halifax de la mer.
– Non, dis-je en regardant fixement, les yeux abrités sous ma main, c'est qu'il y a quelque accident à son bord. Il vacille comme s'il n'y avait personne à la barre. Sa grande vergue descend! Non, voilà qu'il se met en marche maintenant! Les gens, qui sont sur le pont, m'ont l'air de se battre ou de danser. Relevons l'ancre, Ruben, et ramons de son côté.
– Relevons l'ancre et ramons pour nous en éloigner, répondit Ruben, l'œil toujours fixé sur le navire inconnu. Qu'est-ce que cette manie que vous avez de vous fourrer toujours dans quelque danger? Il porte pavillon hollandais, mais qui sait d'où il vient réellement? Ce serait une jolie affaire si nous étions capturés et vendus aux plantations.
– Un boucanier dans le Solent! m'écriai-je d'un ton moqueur. Il ne nous manque plus que de voir le pavillon noir dans la Crique d'Elmsworth. Mais écoutez: qu'est-ce que cela?
Du brick arriva le bruit d'un coup de mousquet.
Il y eut un instant de silence.
Puis un second coup de mousquet résonna, suivi d'un chœur d'exclamations et de cris.
En même temps les vergues tournèrent pour se mettre en place, les voiles reçurent une fois de plus la brise, et le navire fila dans une direction qui devait lui faire dépasser la Pointe de Bembridge et le faire entrer dans le Canal anglais.
Et comme il filait, sa barre fut brusquement tournée, un nuage de fumée s'éleva de sa hanche, et un boulet passa au-dessus des vagues, faisant jaillir l'eau, à moins de cent yards de nous.
Et après nous avoir aussi fait ses adieux, le navire revint dans le vent et reprit sa marche vers le sud.
– Cœur de grâce! s'écria Ruben, les lèvres béantes de saisissement; les assassins, les bandits!
– Je donnerais bien quelque chose pour que le navire du Roi les cueille au passage, m'écriai-je avec fureur, car cette agression était si peu justifiée qu'elle émouvait ma bile. Que veulent donc ces coquins? Certainement ils sont ivres ou fous.
– Tirez sur l'ancre, l'ami, tirez sur l'ancre! cria mon camarade, en se levant brusquement de son siège. Je comprends, tirez sur l'ancre.
– Qu'y a-t-il donc? demandai-je en l'aidant à remonter la grosse pierre, jusqu'à ce qu'elle sortit de l'eau toute ruisselante.
– Ce n'est pas sur nous qu'ils font feu, mon garçon. Ils visaient quelqu'un qui se trouve dans l'eau entre eux et nous. Tirez, Micah! un bon coup de reins. C'est peut-être quelque pauvre diable qui se noie.
– Oui, oui, dis-je en regardant entre deux coups de rames derrière moi. Je vois sa tête à la crête d'une vague. Doucement, ou nous allons passer sur lui. Encore deux coups, et tenez vous prêt à le saisir. Tenez bon, l'ami. On vient à votre aide.
– Offrez votre aide à ceux qui ont besoin d'aide! dit une voix partant de la mer. Diantre, l'ami, faites attention à votre rame. J'ai plus de peur d'en recevoir un coup que je n'ai peur de l'eau.
Ces mots étaient prononcés avec tant de calme et de sang-froid que toutes nos craintes au sujet du nageur disparurent.
Nous rentrâmes les rames, et nous nous tournâmes pour jeter un coup d'œil sur lui.
La barque, en dérivant, s'était rapprochée de lui au point qu'il aurait pu saisir le bord s'il avait jugé à propos de le faire.
– Sapperment! s'écria-t-il d'un ton bourru, dire que c'est mon frère Nonus qui me joue un pareil tour! Qu'aurait dit notre sainte mère si elle avait vu cela? Tout mon équipement perdu, sans parler de ma part dans les profits du voyage! Et maintenant voilà que j'ai jeté une paire de bottes à l'écuyère toute neuve, qui coûtent seize rixdollars chez Vanseddar's à Amsterdam! Avec cela, impossible de nager! Sans cela, impossible de marcher!
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