Артур Дойл - Micah Clarke – Tome I. Les recrues de Monmouth
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Si j'avais dit qu'il était farouche en sa religion, qu'il était sujet à d'étranges crises de piété, ce langage aurait pu ne faire sur vous qu'une faible impression, mais après que vous aurez entendu conter son algarade avec les officiers dans la cour de la tannerie, et l'ordre qu'il nous donna, au milieu de la nuit, d'attendre le second advent , vous êtes en état de juger par vous mêmes jusqu'à quelles extrémités sa croyance pouvait l'entraîner.
D'autre part, il s'entendait parfaitement aux affaires.
Il se montrait probe et même large dans ses relations.
Il avait le respect de tous et l'affection d'un petit nombre, car il était d'un naturel trop concentré pour faire naître beaucoup d'affection.
Pour nous il était un père plein de sévérité et de rigueur, et nous punissait rudement de tout ce qu'il désapprouvait dans notre conduite.
Il avait une provision de proverbes de ce genre: «Rassasiez un enfant, et donnez à satiété à un jeune chien, et ni l'un ni l'autre ne feront un effort» ou bien: «Les enfants sont des soucis certains et des consolations incertaines» et il s'en servait pour modérer les impulsions plus indulgentes de ma mère.
Il ne pouvait souffrir de nous voir jouer au tric-trac sur l'herbe, ou danser le samedi soir avec les autres enfants.
Quant à ma mère, excellente créature, c'était son influence calmante, pacifiante qui retenait mon père dans de certaines bornes et qui adoucissait sa sévère discipline.
Et vraiment il était rare qu'en ses moments les plus sombres, il ne fût calmé par le contact de cette main si douce, que son esprit ardent ne fut apaisé par le son de cette voix.
Elle appartenait à une famille de gens de l'Église, et elle tenait à sa religion avec une force tranquille, à l'épreuve de tout ce qu'on pouvait tenter pour l'en détourner.
Je me figure qu'à une certaine époque son mari avait beaucoup raisonné avec elle sur l'Arminianisme, sur le péché de simonie, mais qu'il avait reconnu l'inutilité de ses exhortations, et laissé-là ces sujets, excepté en de très rares occasions.
Toutefois bien que fervente pour l'Épiscopat, elle était restée profondément Whig et ne permettait jamais que son loyalisme envers le trône obscurcît son jugement sur les actes du monarque qui l'occupait.
Il y a cinquante ans, les femmes étaient bonnes ménagères, et elle se distinguait parmi les meilleures.
Quand on voyait ses manchotes immaculées, son tablier d'une blancheur de neige, on avait peine à croire qu'elle fût une rude travailleuse.
Seules la bonne tenue de la maison, la propreté des chambres exemptes de toute poussière, démontrait son activité.
Elle composait des remèdes, des eaux pour les yeux, des poudres et compositions, du cordial et du persicot, ou du noyau de pêche, de l'eau de fleur d'oranger, de l'eau de vie de cerise, chaque chose en son temps, et le tout dans la perfection.
Elle s'entendait également en herbes et en simples.
Les villageois et les travailleurs des champs aimaient mieux la consulter sur leurs indispositions que d'aller trouver le docteur Jackson, de Purbrook, qui ne prenait jamais moins d'une couronne d'argent pour composer un remède.
Dans tout le pays, il n'y avait pas de femme qui fût l'objet d'un respect, d'une estime mieux mérités, de la part de ses supérieurs et de ses inférieurs.
Tels étaient mes parents, d'après les souvenirs de mon enfance.
Quand à moi, je laisserai mon récit expliquer le développement de mon caractère.
Mes frères et ma sœur étaient tous de solides bambins campagnards, aux figures brunies, sans autre particularité bien marquée qu'un penchant à jouer de mauvais tours, modéré par la crainte de leur père.
Eux et notre servante Marthe composèrent toute notre maisonnée pendant ces années de jeunesse première où l'âme flexible de l'enfant s'affermit pour former le caractère de l'homme fait.
Quelle influence ces choses exercèrent-elles sur moi, c'est ce que je dirai dans une séance future, et si je vous ennuie en vous les rapportant, il vous faudra songer que je raconte ces choses pour votre profit plutôt que pour votre amusement et qu'il peut vous être utile, dans votre voyage à travers la vie, de savoir comment un autre y a cherché son chemin avant vous.
II-Je suis envoyé à l'école. Je la quitte
D'après les influences domestiques que j'ai décrites, on n'aura pas de peine à croire que mon jeune esprit se préoccupait beaucoup des choses de la religion, d'autant plus que mon père et ma mère avaient à ce sujet des vues différentes.
Le vieux soldat puritain était convaincu que la Bible seule contenait tout ce qui est nécessaire pour le salut, et que s'il est avantageux que les hommes doués de sagesse ou d'éloquence développent les Écritures à leurs frères, il n'est pas du tout nécessaire, il est même plutôt nuisible qu'il existe un corps organisé de ministres ou d'évêques, prétendant à des prérogatives spéciales, ou s'arrogeant le rôle de médiateurs entre la créature et le créateur.
Il professait le plus amer mépris à l'égard des opulents dignitaires de l'Église, qui se rendaient en carrosse à leurs cathédrales pour y prêcher les doctrines de leur Maître, alors que celui-ci usait ses sandales à parcourir pédestrement les campagnes.
Il n'était pas plus indulgent envers ces membres pauvres du clergé qui fermaient les yeux sur les vices de leurs protecteurs, afin de s'assurer une place à la table de ceux-ci, et qui restaient tout une soirée à entendre des propos scandaleux plutôt que de dire adieu aux tartes, au fromage et au flacon de vin.
L'idée que de tels hommes représentassent la religion faisait horreur à son esprit, et il n'accordait pas même son adhésion à cette forme de gouvernement ecclésiastique chère aux Presbytériens, et dans laquelle une assemblée générale des ministres dirige les affaires de leur Église.
Selon son opinion, tous les hommes étaient égaux aux yeux du Tout-Puissant, et aucun d'eux n'avait le droit de réclamer une place plus élevée que son voisin dans les questions de religion.
Le Livre avait été écrit pour tous.
Tous étaient également capables de le lire, pourvu que leur esprit fût éclairé par le Saint-Esprit.
D'un autre côté, ma mère soutenait que l'essence même de toute Église était la possession d'une hiérarchie, avec une échelle graduée d'autorités en elle-même, le Roi au sommet, les archevêques au-dessous de lui, et ayant autorité sur les Évêques, et ainsi de suite on passant par les ministres pour aboutir aux simples ouailles.
Telle était d'après elle, l'Église dès sa première institution, et aucune religion dépourvue de ces caractères ne saurait prétendre qu'elle est la vraie. À ses yeux le rituel avait une importance égale à celle de la morale.
S'il était permis au premier commerçant, au premier fermier venu, d'inventer des prières, de modifier le service au gré de sa fantaisie, il serait impossible de conserver la doctrine chrétienne dans sa pureté.
Elle admettait que la Religion est fondée sur la Bible, mais la Bible est un livre qui renferme bien de l'obscurité, et à moins que cette obscurité ne soit dissipée par un serviteur de Dieu élu et consacré selon les règles, par un homme qui descend en droite ligne des disciples, toute la sagesse humaine est insuffisante pour l'interpréter droitement.
Ma mère occupait cette position.
Ni discussions ni prières n'étaient capables de l'en déloger.
La seule question de croyance sur laquelle mes deux parents étaient d'accord et avaient la même ardeur, c'était leur commune aversion et leur défiance à l'égard des cérémonies du culte de l'Église Romaine, et sur ce point la femme, disciple fidèle de l'Église, n'était pas moins décidée que le fanatique Indépendant.
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