Артур Дойл - Micah Clarke – Tome I. Les recrues de Monmouth
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Micah Clarke – Tome I. Les recrues de Monmouth: краткое содержание, описание и аннотация
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Cette petite pièce me causa un plaisir infiniment plus vif que je n'en éprouvai bien des années après, en assistant aux pièces les plus célèbres de Mr Congrève et de Mr Dryden, bien qu'elles fussent jouées par Kynaston, Betterton et toute la Compagnie du Roi.
Je me souviens qu'une fois, à Chichester, je payai un penny pour voir le soulier gauche de Madame Putiphar, mais il ressemblait à n'importe quel vieux soulier, et était d'une pointure telle qu'il eût chaussé la femme du montreur.
Plus d'une fois j'ai regretté que mon penny ne fut tombé entre les mains des coquines.
Il y avait toutefois d'autres spectacles dont la vue ne me coûtait rien, et qui cependant étaient plus réels, et plus intéressants sous tous les rapports que ceux qu'il fallait payer.
De temps à autre, un jour de congé, j'avais la permission de descendre à Portsdown.
Une fois même, mon père m'y mena à califourchon devant lui sur son cheval.
J'y errai avec lui par les rues, le regard émerveillé, admirant les choses singulières qui m'entouraient.
Les murailles et les fossés, les portes et les sentinelles, la longue Grande Rue avec les grands édifices du gouvernement, le bruit incessant des tambours, le son aigu des trompettes, tout cela faisait battre plus vite mon petit cœur sous ma jaquette de layette.
Il y avait à Portsdown la maison où, trente ans auparavant, l'orgueilleux duc de Buckingham avait été frappé par le poignard de l'assassin.
Il y avait aussi l'habitation du gouverneur, et je me rappelle que pendant que je regardais, il y arrivait à cheval, la figure rouge et colérique, avec un nez tel qu'il sied à un gouverneur, sa poitrine toute chamarrée d'or.
– Ne voilà-t-il pas un bel homme? dis-je, en levant les yeux vers mon père.
Il rit et enfonça son chapeau sur ses yeux.
– C'est la première fois, dit-il, que j'ai vu en face Sir Ralph Lingard, mais j'ai vu son dos à la bataille de Preston. Ah! mon garçon, avec son air fier, s'il voyait seulement le vieux Noll entrer par la porte, il ne croirait pas au-dessous de lui de sortir par la fenêtre.
Le résonnement de l'acier, la vue d'un justaucorps de buffle ne manquaient jamais d'éveiller dans le cœur de mon père l'amertume des Têtes-Rondes.
Mais il y avait d'autres choses à voir à Portsmouth que les habits rouges et leur gouverneur.
C'était le second port du royaume, après Chatham, et il y avait toujours un nouveau navire de guerre tout prêt sur les étais.
Il s'y trouvait alors une escadre de la marine royale.
Parfois la flotte entière était réunie à Spithead.
Alors les rues étaient pleines de matelots, dont les figures étaient aussi brunes que l'acajou, avec des queues de cheveux aussi raides, aussi dures que leurs coutelas.
Les voir déambuler d'un pas balançant, écouter leur langage étrange et piquant, leurs récits sur les guerres de Hollande, était pour moi un régal des plus fins, et plus d'une fois, quand j'étais seul, je me suis attaché à un de leurs groupes, et j'ai passé la journée à aller de taverne en taverne.
Toutefois il arriva une fois que l'un d'eux me pressa de partager son verre de vin des Canaries, et ensuite par simple malice, me persuada d'en avaler un second.
Il en résulta que je revins à la maison, hors d'état de parler, dans la charrette du voiturier, et que depuis lors il ne me fut plus permis d'aller seul à Portsdown.
Mon père fut moins scandalisé de cet incident que je ne m'y étais attendu, et il rappela à ma mère que Noé s'était laissé surprendre d'une façon analogue.
Il conta aussi qu'un certain chapelain d'armée, nommé Quant, du régiment de Desborough, ayant vidé plusieurs bouteilles de bière de Mumm, après une journée chaude et sèche, s'était mis à chanter certaines chansons peu édifiantes, et à danser d'une façon qui ne convenait point à sa profession sacrée.
Il expliqua dans la suite que des égarements de ce genre ne devaient point être regardés comme des fautes individuelles, mais plutôt comme des obsessions proprement dites de l'Esprit mauvais, qui s'ingéniait ainsi à donner du scandale aux fidèles, et choisissait pour cela les hommes les plus saints.
Cette manière ingénieuse d'excuser le chapelain d'armée mit mon dos en sûreté, car mon père, qui approuvait l'axiome de Salomon, exerçait une grosse verge de bouleau et un bras vigoureux sur tout ce qui lui paraissait s'écarter de la bonne voie.
Depuis l'époque où j'appris mes lettres dans le syllabaire sur les genoux de ma mère, je fus toujours avide d'accroître mes connaissances.
Jamais il ne passait à ma portée quelque chose d'imprimé sans que j'en fisse mon profit, avec empressement.
Mon père poussait la haine sectaire de l'instruction à un point tel qu'il ne supportait pas chez lui la présence de livres non religieux.
Dès lors, je ne pouvais m'approvisionner qu'auprès d'un ou deux de mes amis du village, qui me prêtaient un volume après l'autre de leurs petites bibliothèques.
Je les emportais sous ma chemise et ne les en tirais que quand j'avais réussi à m'esquiver dans la campagne, pour m'y cacher dans les hautes herbes, ou la nuit quand brûlait encore la mèche de roseau, et que le rondement de mon père m'avertissait que je ne courais pas le risque d'être surpris par lui.
Ce fut ainsi que j'approfondis « Don Bellianis de Grèce » et « Les Sept Champions » puis les « Jeux d'esprit » de Tarleton, et autres livres de cette espèce, jusqu'à ce que je fusse en état de goûter la poésie de Waller et de Herrick, ou les pièces de Massinger et de Shakespeare.
Quelles étaient douces, les heures, où il m'était permis de laisser là toutes les questions de libre-arbitre et de prédestination, de rester étendu, les talons en l'air parmi le trèfle odorant, à écouter le vieux Chaucer qui me narrait la charmante histoire de la résignée Grisel, à pleurer sur la chaste Desdémone, à gémir sur la fin prématurée de son vaillant époux.
Certaines fois, je me levais, l'esprit plein de cette noble poésie.
Je promenais mes regards sur la pente fleurie de la campagne, que bornaient le miroitement de la mer et le contour pourpre de l'Île de Wight.
Alors se révélait en moi l'idée que l'Être Créateur de toutes ces choses, l'Être qui avait donné à l'homme la faculté d'exprimer ces belles pensées, n'était point la propriété de telle ou telle secte, qu'il était le père de tous les petits enfants qu'il avait envoyés prendre leurs ébats sur ce beau terrain de jeux.
J'éprouvais de la peine, et j'en éprouve encore en songeant qu'un homme aussi sincère, d'un caractère aussi élevé que votre arrière-grand-père, fût enchaîné ainsi par des dogmes de fer.
Pouvait-il croire ainsi que le Créateur était chiche de sa miséricorde au point de la refuser aux quatre-vingt-dix-neuf centièmes de ses enfants?
Après tout, on est ce que vous a fait l'éducation, et si mon père avait une cervelle étroite sur ses larges épaules, il faut du moins lui rendre cette justice de reconnaître qu'il était prêt à tout faire, à tout souffrir pour ce qu'il croyait être la vérité.
Mes chers enfants, si vous avez plus de lumières, faites en sorte qu'elles vous amarrent à vivre conformément à ces lumières.
Lorsque j'atteignis quatorze ans, et que je fus devenu un garçon aux cheveux d'un blond filasse, à la figure brunie, je fus expédié dans une petite école privée, à Petersfield.
J'y passai un an, pendant lequel je retournais à la maison le dernier samedi de chaque mois.
Je n'emportais qu'un maigre assortiment de livres scolaires, outre la Grammaire Latine de Lilly et le Tableau de toutes les Religions de l'Univers depuis la Création jusqu'à nos jours de Rosse.
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