Emile Gaboriau - Les amours d'une empoisonneuse
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Il salua ensuite la société avec une grâce altière et sortit.
Hanyvel empochait son argent. Mademoiselle Aurore de Boisrosé, la signorina Marietta Zambolini s'étaient empressées de se présenter pour l'aider dans cette besogne et pour le consoler de sa mésaventure.
Les rixes de cette sorte étaient fréquentes à cette époque, entre gens portant l'épée, dans les endroits publics semblables à l'établissement de La Vienne.
Aussi, après le départ du chevalier, se remit-on généralement au plaisir comme si rien n'était arrivé.
Un des assistants avait paru, bien qu'il ne s'y mêlât aucunement, prendre à cette scène le plus grand et le plus vif intérêt.
On l'appelait Reich de Penautier, et il était trésorier de la bourse des États du Languedoc.
Ami de Hanyvel, il n'avait pas fait un mouvement alors que Sainte-Croix menaçait le financier de son épée.
Accoudé au marbre de la cheminée, sur la blancheur duquel son habit de velours noir, garni de jais, se détachait en silhouette fantastique, il avait tout contemplé d'un regard impassible.
Seulement, quand la querelle s'apaisa presque aussi subitement qu'elle s'était élevée et quand le chevalier rengaîna sa rapière, un éclair de dépit sillonna l'œil vague du financier, et ses lèvres minces et pâles s'entr'ouvrirent pour laisser siffler ce seul mot:
– Maladroit!
Sainte-Croix sorti, M. de Penautier demanda son carrosse.
II
UN PÈRE ET UN MARI
A l'heure à peu près où chez La Vienne, le baigneur étuviste, se passait la scène que nous venons d'esquisser, un carrosse sans armoiries, largement drapé, suivant la mode de l'époque, s'arrêtait devant la porte richement sculptée de l'hôtel de Brinvilliers, l'une des plus magnifiques demeures de la rue des Lions-Saint-Paul au Marais, le quartier souverainement aristocratique du dix-septième siècle.
Presque aussitôt, et avant que le laquais eût pu abaisser le pesant marchepied du carrosse, trois personnages en descendirent: deux jeunes hommes et un vieillard.
Le vieillard, mis à la mode d'il y a cent ans, était M. Dreux d'Aubray, lieutenant civil, ancien conseiller de la reine Anne, au temps de la Fronde, père de la marquise de Brinvilliers; les deux jeunes gens étaient ses fils.
Tous trois tinrent un instant conseil sous l'abri de la porte-cochère; puis, au bout de quelques minutes, firent un signe au cocher, qui, fouettant ses chevaux, prit au grand trot la direction de la place Royale.
Les deux jeunes gens, relevant le collet de leurs manteaux et abaissant leurs larges feutres sur leur visage, furent se poster à quelque distance dans l'embrasure d'un mur en retrait.
Pour M. d'Aubray, il souleva le lourd marteau de la porte, qui retomba bruyamment, éveillant les échos de la rue déserte.
La porte tourna sur ses gonds avec un grand bruit de ferrures.
Le suisse s'inclina profondément en reconnaissant le père de la marquise, et, sur son ordre, un laquais, armé de deux flambeaux, précéda à reculons le lieutenant civil dans l'escalier qui conduisait aux appartements de M. de Brinvilliers.
C'était un fort honnête homme que le marquis de Brinvilliers, mestre-de-camp au régiment de Normandie. La guerre ne lui laissant que peu de loisirs; il les mettait largement à profit, et passait, dans le monde joyeux des officiers et des dames faciles, pour un beau joueur et un amant magnifique.
A gagner cette réputation, il avait perdu sa fortune, ou à peu près; mais il s'en souciait médiocrement et se sentait la conscience en repos, ayant pris soin de mettre à l'abri de ses créanciers la dot de sa femme, avec laquelle il s'était séparé de biens, non pour se faire une réserve, il était trop bon gentilhomme pour avoir cette bourgeoise idée, mais pour ne pas la rendre victime de ses prodigalités.
M. de Brinvilliers avait fort aimé sa femme autrefois, mais le temps avait fort attiédi cette passion.
Il n'en était resté qu'une intimité douce et confiante. Suivant en cela les bonnes traditions, le marquis s'inquiétait fort peu de la conduite de la marquise et lui laissait galamment autant de liberté qu'il en réclamait lui-même.
Ce soir-là, le marquis était étendu dans un vaste fauteuil au coin de la haute cheminée de son cabinet.
Il dormait à demi, ayant soupé fort tard la nuit précédente et joué avec un malheur constant toute la journée. Aussi fut-il désagréablement surpris lorsqu'un laquais, ouvrant timidement la porte, lui annonça M. Dreux d'Aubray.
Mais le marquis était de trop bonne compagnie pour laisser voir son ennui d'être ainsi éveillé. Il se leva avec un empressement joyeux en apparence et courut au-devant de son beau-père.
Après les embrassades et les compliments d'usage:
– Parbleu, monsieur, lui dit-il, vous serait-il arrivé quelque fâcheuse affaire que vous, d'habitude si paisible, vous voici chez moi à cette heure? J'en serais presque bien aise, afin de me mettre entièrement à votre service, moi et tous les miens.
Le lieutenant civil ne répondit pas tout d'abord. Il s'assit lentement en face du marquis, et, après quelques instants, pendant lesquels il sembla se recueillir:
– Croyez, monsieur, dit-il, qu'il m'en coûte d'avoir à vous entretenir d'une affaire que je considère comme une honte pour ma maison. Je veux vous parler de ma fille.
– De ma femme?
– Hélas! oui, et du chevalier de Sainte-Croix.
Le marquis prit l'air piteux d'un homme qui, menacé d'un ennuyeux sermon, voit avec douleur qu'il ne peut l'éviter. Il poussa un long soupir.
– Pour Dieu! demanda-t-il, qu'a donc fait encore ce pauvre chevalier?
– Ce qu'il a fait! répondit M. d'Aubray, tenez, marquis, il n'est pires aveugles que ceux qui ne veulent pas voir, et je vous crois de ceux-là. Le chevalier de Sainte-Croix abuse étrangement de votre amitié, et ma fille, votre femme, est sa complice.
– Vous vous trompez, monsieur.
– J'en suis sûr.
– Mais alors, s'écria le marquis impatienté, que voulez-vous que j'y fasse! Le chevalier de Sainte-Croix est mon ami, le plus honnête homme du monde. Moi-même, après l'avoir connu à l'armée, l'ai amené dans ma maison et présenté à ma femme. Dans les premiers jours, elle semblait avoir pour lui un éloignement inexplicable; peu à peu, cependant, elle prit goût à sa conversation, qui est très spirituelle, et ma foi, entre ma femme et mon ami, je me trouvai le plus heureux des hommes.
– C'est-à-dire qu'ils s'entendaient pour vous jouer.
– Vous me l'avez dit, du moins vous m'avez dit que cette amitié faisait scandale, et à mon regret, j'ai fermé ma porte au chevalier, que je regrette plus que vous ne sauriez croire; n'est-ce donc pas encore assez?
– Non, il faut encore surveiller votre femme.
– Oh! monsieur! fi! me ferez-vous l'injure de me croire jaloux de la marquise? Sachez que j'ai en elle la confiance la plus absolue.
– Elle vous trompe.
– Permettez-moi de n'en rien croire, je ne crois absolument que ce que je vois.
Le lieutenant civil frappa du poing avec colère le bras de son fauteuil.
– Et si je vous donnais des preuves, dit-il en se levant, si je vous faisais voir…
– Certes, monsieur, vous me causeriez un déplaisir sensible, et ce serait un triste service à me rendre. Mais, et le marquis se mit à rire, je suis, pardieu! fort rassuré sur ce point.
– Et vous avez tort, répondit M. d'Aubray d'un ton sévère; vous avez tort, car le père, pour cette fois, a fait le devoir de l'époux, et ces preuves, je puis vous les donner.
– Mais enfin, monsieur, objecta le marquis, admettons un instant que vos suppositions soient vraies, en quoi cela peut-il m'atteindre! La marquise, dès les premières années de notre mariage, ne m'a-t-elle pas donné des héritiers de mon nom?
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