Gustave Flaubert - Œuvres complètes de Gustave Flaubert, tome 3

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Œuvres complètes de Gustave Flaubert, tome 3: краткое содержание, описание и аннотация

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«Prends donc! Adieu, bon courage!»

Dussardier se jeta sur les deux mains qui s'avançaient. Il les serrait frénétiquement, la voix entrecoupée par des sanglots.

«Comment?.. à moi!.. à moi!..»

Les deux amis se dérobèrent à sa reconnaissance, sortirent, et allèrent déjeuner ensemble au café Tabourey, devant le Luxembourg.

Tout en séparant le beefsteak, Hussonnet apprit à son compagnon qu'il travaillait dans les journaux de modes et fabriquait des réclames pour l' Art industriel .

«Chez Jacques Arnoux, dit Frédéric.

– Vous le connaissez?

– Oui! non!.. C'est-à-dire je l'ai vu, je l'ai rencontré.»

Il demanda négligemment à Hussonnet s'il voyait quelquefois sa femme.

«De temps à autre,» reprit le bohème.

Frédéric n'osa poursuivre ses questions; cet homme venait de prendre une place démesurée dans sa vie; il paya la note du déjeuner, sans qu'il y eût de la part de l'autre aucune protestation.

La sympathie était mutuelle; ils échangèrent leurs adresses, et Hussonnet l'invita cordialement à l'accompagner jusqu'à la rue de Fleurus.

Ils étaient au milieu du jardin quand l'employé d'Arnoux, retenant son haleine, contourna son visage dans une grimace abominable et se mit à faire le coq. Alors tous les coqs qu'il y avait aux environs lui répondirent par des cocoricos prolongés.

«C'est un signal,» dit Hussonnet.

Ils s'arrêtèrent près du théâtre Bobino, devant une maison où l'on pénétrait par une allée. Dans la lucarne d'un grenier, entre des capucines et des pois de senteur, une jeune femme se montra, nu-tête, en corset, et appuyant ses deux bras contre le bord de la gouttière.

«Bonjour, mon ange, bonjour, bibiche,» fit Hussonnet, en lui envoyant des baisers.

Il ouvrit la barrière d'un coup de pied, et disparut.

Frédéric l'attendit toute la semaine. Il n'osait aller chez lui, pour n'avoir point l'air impatient de se faire rendre à déjeuner; mais il le chercha par tout le quartier latin. Il le rencontra un soir, et l'emmena dans sa chambre sur le quai Napoléon.

La causerie fut longue; ils s'épanchèrent. Hussonnet ambitionnait la gloire et les profits du théâtre. Il collaborait à des vaudevilles non reçus, «avait des masses de plans», tournait le couplet; il en chanta quelques-uns. Puis, remarquant dans l'étagère un volume de Hugo et un autre de Lamartine, il se répandit en sarcasmes sur l'école romantique. Ces poètes-là n'avaient ni bon sens ni correction, et n'étaient pas Français, surtout! Il se vantait de savoir sa langue et épluchait les phrases les plus belles avec cette sévérité hargneuse, ce goût académique qui distinguent les personnes d'humeur folâtre quand elles abordent l'art sérieux.

Frédéric fut blessé dans ses prédilections; il avait envie de rompre. Pourquoi ne pas hasarder, tout de suite, le mot d'où son bonheur dépendait? Il demanda au garçon de lettres s'il pouvait le présenter chez Arnoux.

La chose était facile, et ils convinrent du jour suivant.

Hussonnet manqua le rendez-vous; il en manqua trois autres. Un samedi, vers quatre heures, il apparut. Mais, profitant de la voiture, il s'arrêta d'abord au Théâtre-Français pour avoir un coupon de loge; il se fit descendre chez un tailleur, chez une couturière; il écrivait des billets chez les concierges. Enfin ils arrivèrent boulevard Montmartre. Frédéric traversa la boutique, monta l'escalier. Arnoux le reconnut dans la glace placée devant son bureau; et, tout en continuant à écrire, lui tendit la main par-dessus l'épaule.

Cinq ou six personnes, debout, emplissaient l'appartement étroit, qu'éclairait une seule fenêtre donnant sur la cour; un canapé en damas de laine brune occupait au fond l'intérieur d'une alcôve, entre deux portières d'étoffe semblable. Sur la cheminée couverte de paperasses, il y avait une Vénus en bronze; deux candélabres, garnis de bougies roses, la flanquaient parallèlement. A droite, près d'un cartonnier, un homme dans un fauteuil lisait le journal, en gardant son chapeau sur sa tête; les murailles disparaissaient sous des estampes et des tableaux, gravures précieuses ou esquisses de maîtres contemporains, ornées de dédicaces qui témoignaient pour Jacques Arnoux de l'affection la plus sincère.

«Cela va toujours bien?» fit-il en se tournant vers Frédéric.

Et, sans attendre sa réponse, il demanda bas à Hussonnet.

«Comment l'appelez-vous, votre ami?»

Puis tout haut:

«Prenez donc un cigare, sur le cartonnier, dans la boîte.»

L'Art industriel , posé au point central de Paris, était un lieu de rendez-vous commode, un terrain neutre où les rivalités se coudoyaient familièrement.

On y voyait, ce jour-là, Anténor Braive, le portraitiste des rois; Jules Burrieu, qui commençait à populariser par ses dessins les guerres d'Algérie; le caricaturiste Sombaz, le sculpteur Vourdat, d'autres encore, et aucun ne répondait aux préjugés de l'étudiant. Leurs manières étaient simples, leurs propos libres. Le mystique Lovarias débita un conte obscène; et l'inventeur du paysage oriental, le fameux Dittmer, portait une camisole de tricot sous son gilet, et prit l'omnibus pour s'en retourner.

Il fut d'abord question d'une nommée Apollonie, un ancien modèle, que Burrieu prétendait avoir reconnue sur le boulevard, dans une daumont. Hussonnet expliqua cette métamorphose par la série de ses entreteneurs.

«Comme ce gaillard-là connaît les filles de Paris!» dit Arnoux.

«Après vous, s'il en reste, sire,» répliqua le bohème, avec un salut militaire, pour imiter le grenadier offrant sa gourde à Napoléon.

Puis on discuta quelques toiles, où la tête d'Apollonie avait servi. Les confrères absents furent critiqués. On s'étonnait du prix de leurs œuvres; et tous se plaignaient de ne point gagner suffisamment, lorsque entra un homme de taille moyenne, l'habit fermé par un seul bouton, les yeux vifs, l'air un peu fou.

«Quel tas de bourgeois vous êtes!» dit-il. «Qu'est-ce que cela fait, miséricorde! Les vieux qui confectionnaient des chefs-d'œuvre ne s'inquiétaient pas du million. Corrège, Murillo»…

«Ajoutez Pellerin», dit Sombaz.

Mais sans relever l'épigramme, il continua de discourir avec tant de véhémence qu'Arnoux fut contraint de lui répéter deux fois:

«Ma femme a besoin de vous, jeudi. N'oubliez pas!»

Cette parole ramena la pensée de Frédéric sur M meArnoux. Sans doute, on pénétrait chez elle par le cabinet près du divan? Arnoux pour prendre un mouchoir, venait de l'ouvrir; Frédéric avait aperçu, dans le fond, un lavabo. Mais une sorte de grommellement sortit du coin de la cheminée; c'était le personnage qui lisait son journal, dans le fauteuil. Il avait cinq pieds neuf pouces, les paupières un peu tombantes, la chevelure grise, l'air majestueux – et s'appelait Regimbart.

«Qu'est-ce donc, citoyen? dit Arnoux.

– Encore une nouvelle canaillerie du Gouvernement!»

Il s'agissait de la destitution d'un maître d'école; Pellerin reprit son parallèle entre Michel-Ange et Shakespeare. Dittmer s'en allait. Arnoux le rattrapa pour lui mettre dans la main deux billets de banque. Alors, Hussonnet, croyant le moment favorable:

«Vous ne pourriez pas m'avancer, mon cher patron?..»

Mais Arnoux s'était rassis et gourmandait un vieillard d'aspect sordide, en lunettes bleues.

«Ah! vous êtes joli, père Isaac! Voilà trois œuvres décriées, perdues! Tout le monde se fiche de moi! On les connaît maintenant! Que voulez-vous que j'en fasse? Il faudra que je les envoie en Californie!.. au diable! Taisez-vous!»

La spécialité de ce bonhomme consistait à mettre au bas de ces tableaux des signatures de maîtres anciens. Arnoux refusait de le payer; il le congédia brutalement. Puis, changeant de manières, il salua un monsieur décoré, gourmé, avec favoris et cravate blanche.

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