Gustave Flaubert - Œuvres complètes de Gustave Flaubert, tome 3
Здесь есть возможность читать онлайн «Gustave Flaubert - Œuvres complètes de Gustave Flaubert, tome 3» — ознакомительный отрывок электронной книги совершенно бесплатно, а после прочтения отрывка купить полную версию. В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: foreign_antique, foreign_prose, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.
- Название:Œuvres complètes de Gustave Flaubert, tome 3
- Автор:
- Жанр:
- Год:неизвестен
- ISBN:нет данных
- Рейтинг книги:5 / 5. Голосов: 1
-
Избранное:Добавить в избранное
- Отзывы:
-
Ваша оценка:
- 100
- 1
- 2
- 3
- 4
- 5
Œuvres complètes de Gustave Flaubert, tome 3: краткое содержание, описание и аннотация
Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Œuvres complètes de Gustave Flaubert, tome 3»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.
Œuvres complètes de Gustave Flaubert, tome 3 — читать онлайн ознакомительный отрывок
Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Œuvres complètes de Gustave Flaubert, tome 3», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.
Интервал:
Закладка:
Le coude sur l'espagnolette de la fenêtre, il lui parla pendant longtemps, d'un air mielleux. Enfin, il éclata:
«Eh! je ne suis pas embarrassé d'avoir des courtiers, monsieur le comte!»
Le gentilhomme s'étant résigné, Arnoux lui solda vingt-cinq louis, et, dès qu'il fut dehors:
«Sont-ils assommants, ces grands seigneurs!
– Tous des misérables!» murmura Regimbart.
A mesure que l'heure avançait, les occupations d'Arnoux redoublaient; il classait des articles, décachetait des lettres, alignait des comptes; au bruit du marteau dans le magasin, sortait pour surveiller les emballages, puis reprenait sa besogne; et, tout en faisant courir sa plume de fer sur le papier, il ripostait aux plaisanteries. Il devait dîner le soir chez son avocat, et partait le lendemain pour la Belgique.
Les autres causaient des choses du jour: le portrait de Chérubini, l'hémicycle des Beaux-Arts, l'exposition prochaine. Pellerin déblatérait contre l'Institut. Les cancans, les discussions s'entre-croisaient. L'appartement, bas de plafond, était si rempli, qu'on ne pouvait remuer; et la lumière des bougies roses passait dans la fumée des cigares comme des rayons de soleil dans la brume.
La porte, près du divan, s'ouvrit, et une grande femme mince entra, – avec des gestes brusques qui faisaient sonner sur sa robe en taffetas noir toutes les breloques de sa montre.
C'était la femme entrevue, l'été dernier, au Palais-Royal. Quelques-uns, l'appelant par son nom, échangèrent avec elle des poignées de main. Hussonnet avait enfin arraché une cinquantaine de francs; la pendule sonna sept heures; tous se retirèrent.
Arnoux dit à Pellerin de rester, et conduisit M lleVatnaz dans le cabinet.
Frédéric n'entendait pas leurs paroles; ils chuchotaient. Cependant, la voix féminine s'éleva:
«Depuis six mois que l'affaire est faite, j'attends toujours!»
Il y eut un long silence, M lleVatnaz reparut. Arnoux lui avait encore promis quelque chose.
«Oh! oh! plus tard, nous verrons!
– Adieu, homme heureux!» dit-elle en s'en allant.
Arnoux rentra vivement dans le cabinet, écrasa du cosmétique sur ses moustaches, haussa ses bretelles pour tendre ses sous-pieds; et, tout en se lavant les mains:
«Il me faudrait deux dessus de porte, à deux cent cinquante la pièce, genre Boucher, est-ce convenu?
– Soit, dit l'artiste, devenu rouge.
– Bon! et n'oubliez pas ma femme!»
Frédéric accompagna Pellerin jusqu'au haut du faubourg Poissonnière, et lui demanda la permission de venir le voir quelquefois, faveur qui fut accordée gracieusement.
Pellerin lisait tous les ouvrages d'esthétique pour découvrir la véritable théorie du Beau, convaincu, quand il l'aurait trouvée, de faire des chefs-d'œuvre. Il s'entourait de tous les auxiliaires imaginables, dessins, plâtres, modèles, gravures; et il cherchait, se rongeait; il accusait le temps, ses nerfs, son atelier, sortait dans la rue pour rencontrer l'inspiration, tressaillait de l'avoir saisie, puis abandonnait son œuvre et en rêvait une autre qui devait être plus belle. Ainsi tourmenté par des convoitises de gloire et perdant ses jours en discussions, croyant à mille niaiseries, aux systèmes, aux critiques, à l'importance d'un règlement ou d'une réforme en matière d'art, il n'avait, à cinquante ans, encore produit que des ébauches. Son orgueil robuste l'empêchait de subir aucun découragement, mais il était toujours irrité, et dans cette exaltation à la fois factice et naturelle qui constitue les comédiens.
On remarquait en entrant chez lui deux grands tableaux, où les premiers tons, posés çà et là, faisaient sur la toile blanche des taches de brun, de rouge et de bleu. Un réseau de lignes à la craie s'étendait par-dessus, comme les mailles vingt fois reprises d'un filet; il était même impossible d'y rien comprendre. Pellerin expliqua le sujet de ces deux compositions en indiquant avec le pouce les parties qui manquaient. L'une devait représenter la Démence de Nabuchodonosor , l'autre l'Incendie de Rome par Néron . Frédéric les admira.
Il admira des académies de femmes échevelées, des paysages où les troncs d'arbre tordus par la tempête foisonnaient, et surtout des caprices à la plume, souvenirs de Callot, de Rembrandt ou de Goya, dont il ne connaissait pas les modèles. Pellerin n'estimait plus ces travaux de sa jeunesse; maintenant, il était pour le grand style; il dogmatisa sur Phidias et Winckelmann, éloquemment. Les choses autour de lui renforçaient la puissance de sa parole: on voyait une tête de mort sur un prie-Dieu, des yatagans, une robe de moine; Frédéric l'endossa.
Quand il arrivait de bonne heure, il le surprenait dans son mauvais lit de sangle, que cachait un lambeau de tapisserie; car Pellerin se couchait tard, fréquentant les théâtres avec assiduité. Il était servi par une vieille femme en haillons, dînait à la gargote et vivait sans maîtresse. Ses connaissances, ramassées pêle-mêle, rendaient ses paradoxes amusants. Sa haine contre le commun et le bourgeois débordait en sarcasmes d'un lyrisme superbe, et il avait pour les maîtres une telle religion, qu'elle le montait presque jusqu'à eux.
Mais pourquoi ne parlait-il jamais de M meArnoux? Quant à son mari, tantôt il l'appelait un bon garçon, d'autres fois un charlatan. Frédéric attendait ses confidences.
Un jour en feuilletant un de ses cartons, il trouva dans le portrait d'une bohémienne quelque chose de M lleVatnaz, et, comme cette personne l'intéressait, il voulut savoir sa position.
Elle avait été, croyait Pellerin, d'abord institutrice en province; maintenant, elle donnait des leçons et tâchait d'écrire dans les petites feuilles.
D'après ses manières avec Arnoux, on pouvait, selon Frédéric, la supposer sa maîtresse.
«Ah! bah! il en a d'autres!»
Alors, le jeune homme, en détournant son visage qui rougissait de honte sous l'infamie de sa pensée, ajouta d'un air crâne:
«Sa femme le lui rend, sans doute?
– Pas du tout! elle est honnête!»
Frédéric eut un remords, et se montra plus assidu au journal.
Les grandes lettres composant le nom d'Arnoux sur la plaque de marbre, au haut de la boutique, lui semblaient toutes particulières et grosses de significations, comme une écriture sacrée. Le large trottoir, descendant, facilitait sa marche, la porte tournait presque d'elle-même; et la poignée, lisse au toucher, avait la douceur et comme l'intelligence d'une main dans la sienne. Insensiblement, il devint aussi ponctuel que Regimbart.
Tous les jours, Regimbart s'asseyait au coin du feu, dans son fauteuil, s'emparait du National , ne le quittait plus, et exprimait sa pensée par des exclamations ou de simples haussements d'épaules. De temps à autre, il s'essuyait le front avec son mouchoir de poche roulé en boudin, et qu'il portait sur sa poitrine, entre deux boutons de sa redingote verte. Il avait un pantalon à plis, des souliers-bottes, une cravate longue; et son chapeau à bords retroussés le faisait reconnaître, de loin, dans les foules.
A huit heures du matin, il descendait des hauteurs de Montmartre, pour prendre le vin blanc dans la rue Notre-Dame-des-Victoires. Son déjeuner, que suivaient plusieurs parties de billard, le conduisait jusqu'à trois heures. Il se dirigeait alors vers le passage des Panoramas, pour prendre l'absinthe. Après la séance chez Arnoux, il entrait à l'estaminet Bordelais, pour prendre le vermout; puis, au lieu de rejoindre sa femme, souvent il préférait dîner seul, dans un petit café de la place Gaillon, où il voulait qu'on lui servît «des plats de ménage, des choses naturelles!» Enfin, il se transportait dans un autre billard, et y restait jusqu'à minuit, jusqu'à une heure du matin, jusqu'au moment où le gaz éteint et les volets fermés, le maître de l'établissement, exténué, le suppliait de sortir.
Читать дальшеИнтервал:
Закладка:
Похожие книги на «Œuvres complètes de Gustave Flaubert, tome 3»
Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Œuvres complètes de Gustave Flaubert, tome 3» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.
Обсуждение, отзывы о книге «Œuvres complètes de Gustave Flaubert, tome 3» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.