Gustave Flaubert - Œuvres complètes de Gustave Flaubert, tome 3
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Frédéric s'en revint à pied, en suivant les boulevards.
Il regrettait de n'avoir pu distinguer M meDambreuse.
Un peu plus haut que la rue Montmartre, un embarras de voitures lui fit tourner la tête; et, de l'autre côté, en face, il lut sur une plaque de marbre:
Comment n'avait-il pas songé à elle, plus tôt? La faute venait de Deslauriers, et il s'avança vers la boutique, il n'entra pas, cependant; il attendit qu'Elle parût.
Les hautes glaces transparentes offraient aux regards, dans une disposition habile, des statuettes, des dessins, des gravures, des catalogues, des numéros de l' Art industriel ; et les prix de l'abonnement étaient répétés sur la porte, que décoraient à son milieu les initiales de l'éditeur. On apercevait, contre les murs, de grands tableaux dont le vernis brillait, puis, dans le fond, deux bahuts, chargés de porcelaines, de bronzes, de curiosités alléchantes; un petit escalier les séparait, fermé dans le haut par une portière de moquette; et un lustre en vieux saxe, un tapis vert sur le plancher, avec une table en marqueterie, donnaient à cet intérieur plutôt l'apparence d'un salon que d'une boutique.
Frédéric faisait semblant d'examiner les dessins. Après des hésitations infinies, il entra.
Un employé souleva la portière et répondit que Monsieur ne serait pas «au magasin» avant cinq heures. Mais si la commission pouvait se transmettre…
«Non! je reviendrai,» répliqua doucement Frédéric.
Les jours suivants furent employés à se chercher un logement; et il se décida pour une chambre au second étage, dans un hôtel garni, rue Saint-Hyacinthe.
En portant sous son bras un buvard tout neuf, il se rendit à l'ouverture des cours. Trois cents jeunes gens, nu-tête, emplissaient un amphithéâtre où un vieillard en robe rouge dissertait d'une voix monotone; des plumes grinçaient sur le papier. Il retrouvait dans cette salle l'odeur poussiéreuse des classes, une chaire de forme pareille, le même ennui! Pendant quinze jours, il y retourna. Mais on n'était pas encore à l'article 3, qu'il avait lâché le Code civil, et il abandonna les Institutes à la Summa divisio personarum .
Les joies qu'il s'était promises n'arrivaient pas; et, quand il eut épuisé un cabinet de lecture, parcouru les collections du Louvre, et plusieurs fois de suite été au spectacle, il tomba dans un désœuvrement sans fond.
Mille choses nouvelles ajoutaient à sa tristesse. Il lui fallait compter son linge et subir le concierge, rustre à tournure d'infirmier, qui venait le matin retaper son lit, en sentant l'alcool et en grommelant. Son appartement, orné d'une pendule d'albâtre, lui déplaisait. Les cloisons étaient minces; il entendait les étudiants faire du punch, rire, chanter.
Las de cette solitude, il rechercha un de ses anciens camarades nommé Baptiste Martinon; et il le découvrit dans une pension bourgeoise de la rue Saint-Jacques, bûchant sa procédure, devant un feu de charbon de terre.
En face de lui, une femme en robe d'indienne reprisait des chaussettes.
Martinon était ce qu'on appelle un fort bel homme: grand, joufflu, la physionomie régulière et des yeux bleuâtres à fleur de tête; son père, un gros cultivateur, le destinait à la magistrature, – et, voulant déjà paraître sérieux, il portait sa barbe taillée en collier.
Comme les ennuis de Frédéric n'avaient point de cause raisonnable et qu'il ne pouvait arguer d'aucun malheur, Martinon ne comprit rien à ses lamentations sur l'existence. Lui, il allait tous les matins à l'École, se promenait ensuite dans le Luxembourg, prenait le soir sa demi-tasse au café, et, avec quinze cents francs par an et l'amour de cette ouvrière, il se trouvait parfaitement heureux.
«Quel bonheur!» exclama intérieurement Frédéric.
Il avait fait à l'École une autre connaissance, celle de M. de Cisy, enfant de grande famille et qui semblait une demoiselle, à la gentillesse de ses manières.
M. de Cisy s'occupait de dessin, aimait le gothique. Plusieurs fois ils allèrent ensemble admirer la Sainte-Chapelle et Notre-Dame. Mais la distinction du jeune patricien recouvrait une intelligence des plus pauvres. Tout le surprenait; il riait beaucoup à la moindre plaisanterie, et montrait une ingénuité si complète, que Frédéric le prit d'abord pour un farceur, et finalement le considéra comme un nigaud.
Les épanchements n'étaient donc possibles avec personne; et il attendait toujours l'invitation des Dambreuse.
Au jour de l'an, il leur envoya des cartes de visite, mais il n'en reçut aucune.
Il était retourné à l' Art industriel .
Il y retourna une troisième fois, et il vit enfin Arnoux qui se disputait au milieu de cinq à six personnes et répondit à peine à son salut; Frédéric en fut blessé. Il n'en chercha pas moins comment parvenir jusqu'à Elle.
Il eut d'abord l'idée de se présenter souvent, pour marchander des tableaux. Puis il songea à glisser dans la boîte du journal quelques articles «très forts», ce qui amènerait des relations. Peut-être valait-il mieux courir droit au but, déclarer son amour? Alors, il composa une lettre de douze pages, pleines de mouvements lyriques et d'apostrophes; mais il la déchira, et ne fit rien, ne tenta rien, – immobilisé par la peur de l'insuccès.
Au-dessus de la boutique d'Arnoux, il y avait au premier étage trois fenêtres, éclairées chaque soir. Des ombres circulaient par derrière, une surtout; c'était la sienne; – et il se dérangeait de très loin pour regarder ces fenêtres et contempler cette ombre.
Une négresse, qu'il croisa un jour dans les Tuileries tenant une petite fille par la main, lui rappela la négresse de M meArnoux. Elle devait y venir comme les autres; toutes les fois qu'il traversait les Tuileries, son cœur battait, espérant la rencontrer. Les jours de soleil, il continuait sa promenade jusqu'au bout des Champs-Élysées.
Des femmes, nonchalamment assises dans des calèches, et dont les voiles flottaient au vent, défilaient près de lui, au pas ferme de leurs chevaux, avec un balancement insensible qui faisait craquer les cuirs vernis. Les voitures devenaient plus nombreuses, et, se ralentissant à partir du Rond-Point, elles occupaient toute la voie. Les crinières étaient près des crinières, les lanternes près des lanternes; les étriers d'acier, les gourmettes d'argent, les boucles de cuivre, jetaient çà et là des points lumineux entre les culottes courtes, les gants blancs, et les fourrures qui retombaient sur le blason des portières. Il se sentait comme perdu dans un monde lointain. Ses yeux erraient sur les têtes féminines; et de vagues ressemblances amenaient à sa mémoire M meArnoux. Il se la figurait, au milieu des autres, dans un de ces petits coupés, pareils au coupé de M meDambreuse. – Mais le soleil se couchait, et le vent froid soulevait des tourbillons de poussière. Les cochers baissaient le menton dans leurs cravates, les roues se mettaient à tourner plus vite, le macadam grinçait; et tous les équipages descendaient au grand trot la longue avenue, en se frôlant, se dépassant, s'écartant les uns des autres, puis, sur la place de la Concorde, se dispersaient. Derrière les Tuileries, le ciel prenait la teinte des ardoises. Les arbres du jardin formaient deux masses énormes, violacées par le sommet. Les becs de gaz s'allumaient; et la Seine, verdâtre dans toute son étendue, se déchirait en moires d'argent contre les piles des ponts.
Il allait dîner, moyennant quarante-trois sols le cachet, dans un restaurant, rue de la Harpe.
Il regardait avec dédain le vieux comptoir d'acajou, les serviettes tachées, l'argenterie crasseuse et les chapeaux suspendus contre la muraille. Ceux qui l'entouraient étaient des étudiants comme lui. Ils causaient de leurs professeurs, de leurs maîtresses. Il s'inquiétait bien des professeurs! Est-ce qu'il avait une maîtresse! Pour éviter leurs joies, il arrivait le plus tard possible. Des restes de nourriture couvraient toutes les tables. Les deux garçons fatigués dormaient dans des coins, et une odeur de cuisine, de quinquet et de tabac emplissait la salle déserte.
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