Gustave Flaubert - Œuvres complètes de Gustave Flaubert, tome 3
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«Eh bien! fit-il en poussant un gros soupir, encore une émeute!»
Il avait peur d'être compromis, se lamentait. Des hommes en blouse, surtout, l'inquiétaient, comme appartenant à des sociétés secrètes.
«Est-ce qu'il y a des sociétés secrètes! dit le jeune homme à moustaches. C'est une vieille blague du Gouvernement, pour épouvanter les bourgeois!»
Martinon l'engagea à parler plus bas, dans la crainte de la police.
«Vous croyez encore à la police, vous? Au fait, que savez-vous, monsieur, si je ne suis pas moi-même un mouchard?»
Et il le regarda d'une telle manière, que Martinon, fort ému, ne comprit point d'abord la plaisanterie. La foule les poussait, et ils avaient été forcés, tous les trois, de se mettre sur le petit escalier conduisant, par un couloir, dans le nouvel amphithéâtre.
Bientôt la multitude se fendit d'elle-même; plusieurs têtes se découvrirent; on saluait l'illustre professeur Samuel Rondelot, qui, enveloppé de sa grosse redingote, levant en l'air ses lunettes d'argent et soufflant de son asthme, s'avançait à pas tranquilles, pour faire son cours. Cet homme était une des gloires judiciaires du XIX esiècle, le rival des Zachariæ, des Ruhdorff. Sa dignité nouvelle de pair de France n'avait modifié en rien ses allures. On le savait pauvre, et un grand respect l'entourait.
Cependant, du fond de la place, quelques-uns crièrent:
«A bas Guizot!
– A bas Pritchard!
– A bas les vendus!
– A bas Louis-Philippe!»
La foule oscilla, et, se pressant contre la porte de la cour qui était fermée, elle empêchait le professeur d'aller plus loin. Il s'arrêta devant l'escalier. On l'aperçut bientôt sur la dernière des trois marches. Il parla; un bourdonnement couvrit sa voix. Bien qu'on l'aimât tout à l'heure, on le haïssait maintenant, car il représentait l'autorité. Chaque fois qu'il essayait de se faire entendre, les cris recommençaient. Il fit un grand geste pour engager les étudiants à le suivre. Une vocifération universelle lui répondit. Il haussa les épaules dédaigneusement et s'enfonça dans le couloir. Martinon avait profité de sa place pour disparaître en même temps.
«Quel lâche! dit Frédéric.
– Il est prudent!» reprit l'autre.
La foule éclata en applaudissements. Cette retraite du professeur devenait une victoire pour elle. A toutes les fenêtres, des curieux regardaient. Quelques-uns entonnaient la Marseillaise ; d'autres proposaient d'aller chez Béranger.
«Chez Laffitte!
– Chez Chateaubriand!
– Chez Voltaire!» hurla le jeune homme à moustaches blondes.
Les sergents de ville tâchaient de circuler, en disant le plus doucement qu'ils pouvaient:
«Partez, messieurs, partez, retirez-vous!»
Quelqu'un cria:
«A bas les assommeurs!»
C'était une injure usuelle depuis les troubles du mois de septembre. Tous la répétèrent. On huait, on sifflait les gardiens de l'ordre public; ils commençaient à pâlir; un d'eux n'y résista plus, et, avisant un petit jeune homme qui s'approchait de trop près, en lui riant au nez, il le repoussa si rudement, qu'il le fit tomber cinq pas plus loin, sur le dos, devant la boutique du marchand de vin. Tous s'écartèrent; mais presque aussitôt il roula lui-même, terrassé par une sorte d'Hercule dont la chevelure, telle qu'un paquet d'étoupes, débordait sous une casquette en toile cirée.
Arrêté depuis quelques minutes au coin de la rue Saint-Jacques, il avait lâché bien vite un large carton qu'il portait pour bondir vers le sergent de ville et, le tenant renversé sous lui, il labourait sa face à grands coups de poing. Les autres sergents accoururent. Le terrible garçon était si fort, qu'il en fallut quatre, au moins, pour le dompter. Deux le secouaient par le collet, deux autres le tiraient par les bras, un cinquième lui donnait, avec le genou, des bourrades dans les reins, et tous l'appelaient brigand, assassin, émeutier. La poitrine nue et les vêtements en lambeaux, il protestait de son innocence; il n'avait pu, de sang-froid, voir battre un enfant.
«Je m'appelle Dussardier! chez MM. Valinçart frères, dentelles et nouveautés, rue de Cléry. Où est mon carton? Je veux mon carton!» Il répétait: «Dussardier!.. rue de Cléry. Mon carton!»
Il s'apaisa pourtant, et, d'un air stoïque, se laissa conduire vers le poste de la rue Descartes. Un flot de monde le suivit. Frédéric et le jeune homme à moustaches marchaient immédiatement par derrière, pleins d'admiration pour le commis et révoltés contre la violence du Pouvoir.
A mesure que l'on avançait, la foule devenait moins grosse.
Les sergents de ville, de temps à autre, se retournaient d'un air féroce; et les tapageurs n'ayant plus rien à faire, les curieux rien à voir, tous s'en allaient peu à peu. Des passants, que l'on croisait, considéraient Dussardier et se livraient tout haut à des commentaires outrageants. Une vieille femme, sur sa porte, s'écria même qu'il avait volé un pain; cette injustice augmenta l'irritation des deux amis. Enfin on arriva devant le corps de garde. Il ne restait qu'une vingtaine de personnes. La vue des soldats suffit pour les disperser.
Frédéric et son camarade réclamèrent, hardiment, celui qu'on venait de mettre en prison. Le factionnaire les menaça, s'ils insistaient, de les y fourrer eux-mêmes. Ils demandèrent le chef du poste, et déclinèrent leur nom avec leur qualité d'élèves en droit, affirmant que le prisonnier était leur condisciple.
On les fit entrer dans une pièce toute nue, où quatre bancs s'allongeaient contre les murs de plâtre, enfumés. Au fond, un guichet s'ouvrit. Alors parut le robuste visage de Dussardier, qui, dans le désordre de sa chevelure, avec ses petits yeux francs et son nez carré du bout, rappelait confusément la physionomie d'un bon chien.
«Tu ne nous reconnais pas? dit Hussonnet.
C'était le nom du jeune homme à moustaches.
«Mais… balbutia Dussardier.
– Ne fais donc plus l'imbécile, reprit l'autre; on sait que tu es, comme nous, élève en droit.»
Malgré leurs clignements de paupières, Dussardier ne devinait rien. Il parut se recueillir, puis tout à coup:
«A-t-on trouvé mon carton?»
Frédéric leva les yeux, découragé. Hussonnet répliqua.
«Ah! ton carton, où tu mets tes notes de cours? Oui, oui! rassure-toi!»
Ils redoublaient leur pantomime. Dussardier comprit enfin qu'ils venaient pour le servir; et il se tut, craignant de les compromettre. D'ailleurs, il éprouvait une sorte de honte en se voyant haussé au rang social d'étudiant et le pareil de ces jeunes hommes qui avaient des mains si blanches.
«Veux-tu faire dire quelque chose à quelqu'un?» demanda Frédéric.
«Non, merci, à personne!
– Mais ta famille?»
Il baissa la tête sans répondre; le pauvre garçon était bâtard. Les deux amis restaient étonnés de son silence.
«As-tu de quoi fumer?» reprit Frédéric.
Il se palpa, puis retira du fond de sa poche les débris d'une pipe, – une belle pipe en écume de mer, avec un tuyau en bois noir, un couvercle d'argent et un bout d'ambre.
Depuis trois ans, il travaillait à en faire un chef-d'œuvre. Il avait eu soin d'en tenir le fourneau constamment serré dans une gaine de chamois, de la fumer le plus lentement possible, sans jamais la poser sur du marbre, et, chaque soir, de la suspendre au chevet de son lit. A présent, il en secouait les morceaux dans sa main dont les ongles saignaient; et, le menton sur la poitrine, les prunelles fixes, béant, il contemplait ces ruines de sa joie avec un regard d'une ineffable tristesse.
«Si nous lui donnions des cigares, hein?» dit tout bas Hussonnet, en faisant le geste d'en atteindre.
Frédéric avait déjà posé, au bord du guichet, un porte-cigares rempli.
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