George Gordon Byron - Œuvres complètes de lord Byron, Tome 8
Здесь есть возможность читать онлайн «George Gordon Byron - Œuvres complètes de lord Byron, Tome 8» — ознакомительный отрывок электронной книги совершенно бесплатно, а после прочтения отрывка купить полную версию. В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: foreign_antique, foreign_prose, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.
- Название:Œuvres complètes de lord Byron, Tome 8
- Автор:
- Жанр:
- Год:неизвестен
- ISBN:нет данных
- Рейтинг книги:3 / 5. Голосов: 1
-
Избранное:Добавить в избранное
- Отзывы:
-
Ваша оценка:
- 60
- 1
- 2
- 3
- 4
- 5
Œuvres complètes de lord Byron, Tome 8: краткое содержание, описание и аннотация
Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Œuvres complètes de lord Byron, Tome 8»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.
Œuvres complètes de lord Byron, Tome 8 — читать онлайн ознакомительный отрывок
Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Œuvres complètes de lord Byron, Tome 8», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.
Интервал:
Закладка:
Avant tout, le conseil partage avec le Doge le chagrin de son dernier malheur privé.
Assez-assez de cela.
Le Doge refuse-t-il cet hommage de respect?
Je le reçois comme on le présente. – Poursuivez.
Les Dix, réunis à une giunta tirée du sénat, et composée de vingt-cinq des plus nobles patriciens, ayant délibéré sur l'état de la république, et sur les soucis qui, en ce moment, doivent doublement oppresser vos années depuis si long-tems dévouées à la patrie, ont jugé convenable de solliciter humblement de votre sagesse (qui ne pourra s'empêcher d'y consentir) la résignation de l'anneau ducal, que vous avez si long-tems et si glorieusement porté. Et pour témoigner qu'ils ne sont ingrats ni insensibles envers vos années et vos services, ils vous destinent un apanage de deux mille ducats d'or, pour entourer votre retraite d'un éclat digne de celle d'un prince.
L'ai-je bien entendu?
Ai-je besoin de répéter?
Non. – Avez-vous fait?
J'ai parlé. Vingt-quatre heures vous sont accordées pour rendre réponse.
Je n'aurais pas besoin du même nombre de secondes.
Nous n'avons plus qu'à nous retirer.
Restez! vingt-quatre heures ne changeront rien à ce que j'ai à dire.
Parlez!
Quand par deux fois j'ai exprimé le vœu d'abdiquer, on m'en a refusé la liberté; et non-seulement on me l'a refusée, mais vous m'avez arraché le serment de ne plus jamais à l'avenir renouveler cette demande. J'ai alors juré de mourir dans l'exercice des fonctions que ma patrie m'avait ici confiées; je dois écouter la voix de l'honneur, de ma conscience: – je ne puis violer mon serment.
Ne nous réduisez pas à recourir à la nécessité d'un décret, à défaut de votre assentiment.
La Providence se plaît à prolonger mes jours pour m'éprouver et me punir; mais vous, avez-vous quelque droit d'accuser la longueur d'une vie dont chaque heure fut consacrée au service de l'état? Je suis prêt à sacrifier encore ma vie pour lui, comme je lui ai déjà sacrifié d'autres objets mille fois plus chers que la vie. Mais quant à ma dignité, – je la tiens de toute la république; quand la volonté générale sera consultée, alors je pourrai vous donner une réponse.
Celle que vous nous faites nous afflige, mais elle ne peut avoir le moindre poids.
Je suis prêt à tout; mais rien ne changera ma volonté, même pour un moment. Décrétez-ce qu'il vous plaira.
Voici donc la réponse que nous devons transmettre à ceux qui nous envoient?
Vous m'avez entendu.
Nous nous retirons respectueusement.
Monseigneur, la noble dame Marina demande une audience.
Mon tems est à elle.
Pardonnez, monseigneur, si je vous trouble; – peut-être souhaitiez-vous d'être seul?
Seul? Quand tout le monde se presserait autour de moi, je n'en resterai pas moins seul aujourd'hui et désormais. Mais nous avons des forces.
Oui, conservons-les pour les objets-Oh! mon cher Jacopo!
Ne te contrains pas! je n'ai pas de consolations à t'offrir.
Ah! s'il avait vécu dans une autre contrée; doué de tous les avantages, si chéri, si accompli, qui pouvait être plus heureux, plus envié que mon pauvre Foscari? Rien n'eût manqué à son bonheur et au mien; rien, s'il n'eût pas été de Venise.
Ou le fils d'un prince.
Oui; tout ce que les autres hommes souhaitent dans leur vanité ou dans leurs illusions de bonheur, tout, par une destinée étrange, lui est devenu fatal. La patrie, le peuple qui l'idolâtrait, le prince dont il était le fils aîné, et-
Le prince? il n'a plus long-tems à l'être.
Comment?
Ils m'ont ravi mon fils, maintenant ils songent à me ravir un anneau et un diadême trop long-tems portés. Ah! laissons-leur reprendre ces vains hochets!
Les tyrans! et dans un tel jour encore!
Ils n'en pouvaient choisir un plus favorable: une heure plus tôt j'y eusse été sensible.
Quoi! n'avez-vous pas de ressentiment? – Ô vengeance! mais hélas! celui qui vous eût protégé si lui-même l'avait été, mon cher Foscari, ne peut plus aider son père.
Il ne l'eût jamais aidé contre son pays, quand il aurait eu mille vies au lieu de celle-
Qu'ils lui arrachèrent dans les supplices. Vous appelez cela du patriotisme? Mais je suis femme; et mon mari, mes enfans, voilà ma patrie et mon bonheur. Je l'ai aimé, – je l'ai idolâtré! et je l'ai vu supporter des épreuves qui eussent glacé d'épouvante les plus intrépides martyrs. Il n'est plus; et moi, qui aurais voulu donner tout mon sang pour lui, je n'ai rien à lui donner que des larmes! Que ne puis-je espérer de le voir venger? – Mais j'ai des fils: un jour ils seront des hommes.
Le malheur vous égare.
Je croyais pouvoir le supporter quand je le voyais en proie à d'horribles tourmens; oui, je pensais que mieux eût valu le voir mort que victime d'une captivité plus longue: – je reçois la punition d'une pareille pensée. Que ne suis-je dans son tombeau!
Il faut que je le voie encore une fois.
Venez avec moi.
Est-il-
Son monument aujourd'hui est notre lit nuptial.
Mais est-il dans son linceul?
Viens, vieillard, viens!
Où est le Doge?
Il vient de se retirer à l'instant avec l'illustre dame, veuve de son fils.
Où?
Dans la chambre où le corps est déposé.
Il ne nous reste donc qu'à retourner.
Vous oubliez que vous ne le pouvez. Nous avons l'ordre implicite de la junte d'attendre qu'elle se présente ici, et de l'assister: elle ne tardera pas à arriver.
Et la junte se hâtera-t-elle de faire entendre au Doge sa réponse?
Elle exprime le vœu d'une grande célérité. Le Doge avait répondu vivement, il faut qu'on lui réplique de même. On a égard à sa dignité; on s'est occupé de son sort: – que peut-il désirer de plus?
Читать дальшеИнтервал:
Закладка:
Похожие книги на «Œuvres complètes de lord Byron, Tome 8»
Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Œuvres complètes de lord Byron, Tome 8» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.
Обсуждение, отзывы о книге «Œuvres complètes de lord Byron, Tome 8» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.