George Gordon Byron - Œuvres complètes de lord Byron, Tome 8
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Pourquoi pas? c'est le sort de tant de milliers d'hommes! tant d'autres le supporteront encore!
Oui; – mais l'on nous parle uniquement de ceux qui, dans une nouvelle terre, ont survécu à leurs maux; de leur nombre, de leur succès: qui aurait pu compter les cœurs brisés en silence par cet exil? Qui pourrait compter les victimes de cette maladie 1 1 La calenture.
qui, de l'impitoyable mer, semble tout d'un coup faire jaillir les belles campagnes de la patrie; qui les représente si fidèlement aux yeux malades du malheureux proscrit, qu'on peut difficilement l'empêcher de se précipiter devant l'image trompeuse? Rappelez-vous cette mélodie traînante 2 2 Allusion à l'air suisse (le ranz des vaches ) et à ses effets.
qui, tout d'un coup, ranime les regrets passionnés du montagnard éloigné de ses hauteurs couronnées de neige et de nuages; il s'abandonne à ses regrets, mais il porte le poison dans ses veines, et bientôt il expire de désespoir. Vous appelez cela de la faiblesse ! c'est de la force; c'est la source de tous les sentimens généreux: qui n'aime pas sa patrie est incapable de rien aimer.
Obéis-lui donc, car c'est elle qui te proscrit.
Oui, c'est elle: et son arrêt pèse sur mon cœur comme la malédiction d'une mère; – l'empreinte en brûle mon front. Ces exilés dont vous me parlez, ils s'éloignaient en foule les mains pressées l'une dans l'autre, pendant la route; et leurs tentes réunies et confondues: – moi, je suis seul.
Non, tu ne le seras plus: – ne vais-je pas avec toi?
Chère Marina! – et nos enfans?
Pour eux, je crains bien que les soupçons de votre odieuse politique (qui se joue de tous les liens et les brise à son plaisir) ne nous permettent pas de les emmener avec nous.
Et toi, peux-tu donc les quitter?
Oui, avec bien de la peine; mais je puis les laisser, enfans comme ils sont, pour vous apprendre à l'être moins vous-même; apprenez par-là à étouffer des sentimens sacrés, quand d'autres devoirs plus sacrés encore le commandent: dans ce monde, d'ailleurs, notre premier devoir est de savoir souffrir.
N'ai-je encore rien supporté?
Beaucoup trop d'une injuste tyrannie, et assez pour vous apprendre à ne pas être épouvanté d'une perspective qui n'a plus rien de pénible, comparée à tout ce que vous avez déjà souffert.
Ah! je le vois, vous n'avez jamais été proscrite loin de Venise; vous n'avez jamais vu s'éloigner progressivement ses ravissantes tourelles, alors que chaque sillon creusé dans la mer par le vaisseau semble frapper et entr'ouvrir votre cœur; vous n'avez jamais vu le jour s'abaisser sur nos rivages, et les couvrir de son auréole calme et rougissante; puis, ayant rêvé qu'ils vous apparaissaient dans toute leur beauté, vous ne vous êtes jamais réveillée sans les retrouver.
Je partagerai avec vous tout cela. Faisons-nous à l'idée de quitter cette ville bien-aimée (car elle le mérite bien sans doute), et cette prison d'état que vous devez à ses bontés. Nos enfans recevront les soins du Doge et de mes oncles: il faut que nous mettions à la voile avant la nuit.
Ce terme est bien court. Ne verrai-je donc pas mon père?
Vous le verrez.
Où?
Ici ou dans l'appartement ducal: – il n'a pas dit où. Que ne supportez-vous votre exil comme il le supporte!
Oh! ne le blâmez pas. Quelquefois il m'est arrivé de murmurer un instant; mais il ne pouvait pas autrement agir. Le moindre témoignage de pitié ou de sympathie de sa part n'eût fait que rejeter sur ses cheveux blancs le soupçon des Dix, et sur ma tête des malheurs accumulés.
Accumulés! Quels sont donc les tourmens qu'ils vous ont épargnés?
Celui de quitter Venise sans vous voir, lui ou toi; ils m'auraient interdit ce bonheur, comme la première fois qu'ils m'exilèrent.
Cela est vrai; oui, pour cela, j'avoue ma dette envers la république, et je lui devrai davantage encore quand tous deux nous flotterons sur les libres vagues. – Partons! ah! partons aux extrémités du monde, s'il le faut; mais loin de cette horrible, injuste et-
Ne la maudissez pas. Quand je me tais, qui ose accuser ma patrie?
Ciel et terre! qui ose l'accuser? le sang de plusieurs millions d'hommes s'élevant au ciel contre elle; les accens de désespoir des esclaves enchaînés, des citoyens dans les cachots, des mères, des épouses, des enfans, des pères, et de tous les sujets courbés sous le joug de dix vieilles têtes; enfin, jusqu'à ton silence . Et quand tu pourrais encore alléguer quelque chose en sa faveur, quel autre, dis-moi, voudrait le faire à ta place?
Songeons, puisqu'il le faut, à notre départ. Mais qui vient ici?
Retirez-vous, et laissez-moi le flambeau.
Noble signor, soyez le bien-venu; je ne croyais pas que ces tristes lieux recevraient jamais l'honneur d'une pareille visite.
Ce n'est pas la première fois que je me trouve dans ces sortes de lieux.
Ni la dernière, si la récompense suivait le mérite. Venez-vous ici pour nous insulter, pour faire l'office d'espion, ou pour demeurer en otage auprès de nous?
Telle n'est pas ma mission, noble dame! je suis envoyé vers votre mari pour lui apprendre le décret des Dix.
L'on a prévenu cet acte de bonté: il le connaît.
Et comment?
Je l'ai informé de l'indulgence de vos collègues, non sans doute avec les délicates précautions que vous aurait suggérées votre naïve sensibilité; mais enfin il la connaît. Si vous venez recevoir nos remerciemens, prenez-les et sortez! L'horreur du cachot est assez profonde sans vous; il s'y rencontre assez de reptiles non moins malfaisans, bien que leur venin soit moins lâche.
Calmez-vous, je vous prie. À quoi servent de telles paroles?
À lui faire connaître qu'il est connu.
La belle dame doit conserver les priviléges de son sexe.
Signor, j'ai des fils: un jour ils sauront mieux vous remercier.
Vous ferez bien de les élever dans de bons sentimens. Foscari, – vous connaissez donc votre sentence?
Je retourne à Candie?
Oui, – pour la vie.
Pour peu de tems.
J'ai dit-pour la vie .
Et je répète-pour peu de tems.
Une année d'emprisonnement à la Cannée, – ensuite la liberté de l'île entière.
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