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Noah Gordon: Le Médecin d'Ispahan

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Noah Gordon Le Médecin d'Ispahan

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Quand il rencontra sa future épouse, il pesait au moins deux cent vingt livres. Lucinda Eames était veuve et propriétaire d'une belle ferme à Canterbury. Pendant six mois, il s'occupa des bêtes, des champs et joua au mari. Il appréciait son petit cul blanc en forme de cœur renversé et, quand ils faisaient l'amour, elle pointait un bout de langue rose au coin de sa bouche, comme un écolier qui peine sur sa leçon. Elle lui reprochait de ne pas lui donner d'enfant ; peut-être avait-elle raison, bien qu'elle n'en ait pas fait davantage avec son premier mari. Sa voix devint criarde, son ton amer, sa cuisine négligée. Avant la fin de la première année, Henry se rappela des femmes plus chaudes, des nourritures plus savoureuses ; vouant au diable Lucinda et sa langue, il partit et se remit à voyager.

Il acheta à Bath sa première carriole et engagea dans le Northumberland son premier apprenti. Depuis, il avait formé plus d'un gamin ; quelques petits futés lui avaient fait gagner de l'argent, il avait appris des autres ce qu'il faut exiger d'un apprenti. Il savait aussi ce qui attendait les incapables qu'on renvoyait : la plupart allaient au désastre. Avec un peu de chance, ils devenaient jouets sexuels ou esclaves ; les malchanceux crevaient de faim ou se faisaient tuer. Cela le contrariait plus qu'il ne voulait l'avouer, mais il ne pouvait se permettre de garder un poids mort. Rescapé lui-même, il savait endurcir son cœur pour sa propre sauvegarde.

Le dernier, celui qu'il avait trouvé à Londres, semblait désireux de lui plaire, mais le Barbier savait que les apparences sont trompeuses quand il s'agit d'un apprenti. Inutile de s'exciter là-dessus comme un chien sur un os. Le temps serait seul juge et l'on saurait bien assez tôt si le petit Cole tiendrait le coup.

5. LA BÊTE DE CHELMSFORD

ROB se réveilla dès l'aube et trouva son nouveau maître déjà actif et impatient : le Barbier n'était pas de bonne humeur. Il prit une lance dans la carriole pour expliquer comment il fallait s'en servir.

« Elle ne sera pas trop lourde si tu la prends à deux mains. Pas besoin d'être adroit : tu pousses de toutes tes forces. En visant au milieu du corps, tu arriveras bien à toucher quelque chose et, si l'adversaire est blessé, j'ai des chances de le tuer. C'est clair ? »

Rob, intimidé, hocha la tête.

« Mon petit gars, il faut être vigilant et avoir ses armes sous la main si l'on tient à la vie. Les routes romaines restent les meilleures d'Angleterre mais elles ne sont pas entretenues. C'est à la Couronne de les dégager de chaque côté pour empêcher les brigands de piéger les voyageurs. Or, la plupart du temps, les broussailles ne sont pas taillées. »

Il expliqua comment atteler le cheval et, quand ils repartirent, Rob s'assit près de lui, sur le siège du conducteur, en plein soleil, tourmenté de toutes sortes de craintes. Le Barbier quitta la route romaine pour un chemin à peine praticable à travers les ombres d'une forêt sauvage. Il saisit la corne saxonne – qui avait orné le front d'un grand bœuf – et en tira un son harmonieux et puissant, entre la menace et la plainte.

« Ceux qui l'entendent savent ainsi que nous ne sommes ni des assassins ni des voleurs, mais des gens de bien, capables de se défendre. »

Il proposa à Rob d'essayer à son tour mais le gamin eut beau gonfler ses joues, l'instrument resta muet.

« Il faut un souffle plus mûr que le tien et un tour de main. Tu apprendras, n'aie crainte. Et d'autres choses plus difficiles encore. »

Dans un tournant du sentier boueux, la charrette s'embourba. Le Barbier ramassa des branches mortes qu'il disposa devant chaque roue et, reprenant les rênes en criant « Hue, Tatus ! », il finit par les sortir de là. Plus loin, il s'arrêta près d'un ruisseau et Rob, qui n'avait jamais péché que dans la Tamise, apprit l'art de prendre les truites en amorçant les lignes avec des sauterelles vivantes qui grouillaient dans une boîte. Ce serait une de ses tâches de la garder toujours pleine.

« On mange deux fois par jour, dit le Barbier en apportant des champignons et des oignons sauvages : le matin et l'après-midi. Lever à six, dîner à dix, souper à cinq, coucher à dix, font vivre un homme dix fois dix ! »

C'était un fin cuisinier et le repas le mit de bonne humeur. Rob se rassurait : il n'avait jamais mangé comme cela chez lui et le travail, jusqu'à présent, ne lui semblait pas insurmontable. Ils arrivèrent à Farnham : quelques fermes, une pauvre auberge, une taverne qui sentait la bière, une forge, un tanneur et un scieur de bois. Pas vraiment de place, mais au milieu du village, la rue s'élargissait comme un serpent qui a avalé un œuf.

Le Barbier sortit un tambour ; Incitatus se mit à hennir et Rob à tambouriner de toute la force de ses baguettes.

« Spectacle cet après-midi, annonça le Barbier, suivi du traitement de tous les maux, grands et petits ! »

Le forgeron lâcha son soufflet, les ouvriers la scierie et ils se précipitèrent pour avertir les autres. Les femmes appelaient leurs voisines et les enfants suivaient la charrette, qui parcourut le village avant de s'arrêter sur la petite place. Le Barbier disposa quatre bancs pliants les uns au bout des autres.

« C'est l'estrade, dit-il à Rob, tu devras faire ça partout où nous irons. » Puis il y posa deux paniers pleins de petites fioles qui contenaient chacune un médicament. Enfin, il disparut dans la carriole et tira le rideau.

Rob, assis sur l'estrade, regardait arriver les gens, reconnaissant le meunier à sa farine, les menuisiers aux copeaux dans leurs cheveux. On s'installait par terre, les femmes avec un ouvrage, un tricot ; les gosses se chamaillaient, certains enviaient le jeune assistant. Puis le Barbier fit une entrée fracassante.

« Bon jour et bon lendemain ! Très heureux d'être parmi vous ! »

Il se mit à jongler, d'abord avec deux balles, une rouge et une jaune, qu'il semblait à peine toucher de ses doigts épais. Il ajouta une verte, une bleue encore, une brune enfin. Elles volaient en cercles sans fin, lentement, plus vite, de plus en plus vite... les gens applaudissaient. Rob était émerveillé.

Le Barbier, sans s'interrompre, jouait avec des assiettes de bois et des anneaux de corde, chantait, racontait des histoires et faisait rire les spectateurs. Il escamota un œuf, cueillit une pièce de monnaie sur la tête d'un enfant, proposa de faire disparaître une chope de bière et, prenant celle que se hâtait d'apporter la servante de l'auberge, il la porta lentement à ses lèvres et la vida d'un trait. Les gens applaudirent plus fort.

Alors il demanda si les demoiselles avaient besoin de ruban.

« Oh oui ! oui ! s'écria aussitôt la servante, avec un élan qui fit glousser tout le monde.

– Comment vous appelez-vous ? dit-il avec un regard et un sourire pour ses solides appas.

– Amelia Simpson, monsieur.

– Madame Simpson ?

– Je ne suis pas mariée.

– Quel dommage ! fit-il galamment. Quelle couleur aimeriez-vous, mademoiselle Amelia ?

– Rouge.

– Et combien vous en faut-il ?

– Trois aunes, ce serait parfait.

– Espérons que ça suffira » murmura-t-il, malicieux.

On entendit quelques rires paillards. Le Barbier, passant apparemment à autre chose, coupa un bout de corde en quatre morceaux puis le reconstitua dans son entier en faisant au-dessus quelques gestes magiques ; couvrant un anneau d'un fichu, il le changea en noix et, portant brusquement les doigts à ses lèvres, il tira quelque chose de sa bouche : l'extrémité d'un ruban rouge. Sous les regards fascinés, il le sortit peu à peu, en louchant et en feignant l'évanouissement. Enfin, avec son poignard, il trancha le ruban au ras de ses lèvres et e tendit à la servante en s'inclinant très bas. Le scieur de bois, qui était près d'elle, le mesura. Le compte y était exactement et l'assistance applaudit.

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