Chuck Palahniuk - Fight Club

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— Et les cancers des intestins en plein développement ? dit Maria.

La fille a bien potassé son sujet.

Nous nous partagerons le cancer des intestins. Elle y aura droit les premier et troisième dimanches de chaque mois.

— Non, dit Maria.

Non, elle veut tout le paquet. Les cancers, les parasites. Les yeux de Maria se rétrécissent en fentes. Jamais elle n’avait rêvé pouvoir se sentir si bien. En fait elle se sentait vivante. Sa peau se faisait plus belle, plus lumineuse. Elle n’avait jamais vu un mort de toute son existence. Il n’existait aucun sens vrai à sa vie parce qu’elle n’avait rien avec quoi la mettre en contraste. Oh, mais maintenant elle avait agonie, mort, perte, chagrin, deuil. Des larmes et des frissons, de la terreur et du remords. Maintenant qu’elle sait ce vers quoi nous nous dirigeons tous, Maria perçoit et sent jusqu’au plus petit instant de sa vie.

Non, elle n’allait pas abandonner le moindre groupe.

— Que non pas, et revenir à la manière dont je me sentais vivre avant, pas question, dit Maria. J’ai travaillé dans une maison funéraire pour me sentir bien dans ma peau, pour être sensible au simple fait que je respirais. Et alors, qu’est-ce que ça peut faire si je n’ai pas pu trouver un boulot dans mon domaine ?

Alors, retourne à ta maison funéraire, je lui dis.

— Les enterrements ne sont rien comparés à cela, dit Maria. Les enterrements ne sont que du cérémonial abstrait. Ici, on a une expérience vraie de la mort.

Les couples autour de nous deux sont occupés à sécher leurs larmes, ils reniflent, ils se tapotent mutuellement le dos, et se séparent.

Nous ne pouvons pas venir tous les deux, lui dis-je.

— Alors ne viens pas. J’ai besoin de tout ceci.

— Alors, va aux enterrements.

Tous les autres groupes se sont scindés et les gens se prennent par la main pour la prière finale. Je lâche Maria.

— Il y a combien de temps que tu viens ici ? La prière finale.

Deux ans.

Un homme du cercle de prière me prend la main. Un homme prend la main de Maria.

Il suffit que ces prières commencent, et habituellement, ma respiration vole en éclats. Oh, bénissez-nous. Oh, bénissez-nous en notre colère et notre crainte.

— Deux ans ?

Maria incline la tête pour murmurer.

Oh, bénissez-nous et tenez-nous.

Quiconque aurait pu me remarquer au cours de ces deux années est soit décédé, soit remis de ses maux, et n’est jamais revenu.

Aidez-nous et aidez-nous.

— OK, dit Maria. OK, OK, tu peux prendre le cancer des testicules.

Gros Bob le gros pain tout mou se répand en pleurs sur moi. Merci.

Amène-nous à notre destinée. Apporte-nous la paix.

— De rien.

C’est ainsi que j’ai fait la rencontre de Maria.

CHAPITRE 5

Le mec des forces de sécurité m’a tout expliqué.

Les bagagistes peuvent ignorer une valise qui fait tic-tac. Le mec des forces de sécurité, il appelait les bagagistes les Jeteurs. Les bombes modernes ne font pas tic-tac. Mais une valise qui vibre, et les bagagistes, les Jeteurs, sont obligés d’appeler la police.

Comment j’en suis arrivé à vivre avec Tyler ? C’est parce que la plupart des compagnies aériennes ont cette politique bien particulière concernant les bagages qui vibrent.

Lors de mon vol de retour de Dallas, j’avais toutes mes affaires dans un seul sac. Ce sac-là. Quand on voyage beaucoup, on apprend à faire sa valise de manière identique pour chaque déplacement. Six chemises blanches. Deux pantalons noirs. Le strict minimum vital.

Réveil de voyage.

Rasoir électrique à piles.

Brosse à dents.

Six caleçons.

Six paires de chaussettes noires.

Il ressort de tout ça que mon bagage vibrait au départ de Dallas, selon les dires du mec des forces de sécurité, et que donc la police a enlevé ma valise du vol. J’avais tout dans ce sac. Mes produits pour lentilles de contact. Une cravate rouge à rayures bleues. Une cravate bleue à rayures rouges. Ces rayures sont celles d’un régiment, ce ne sont pas des rayures de club. Et une cravate rouge unie.

Une liste desdites affaires était toujours accrochée à l’intérieur de ma porte de chambre à coucher à la maison.

La maison, c’était un appartement au quatorzième étage d’une tour, un genre de meuble-classeur où se rangeaient veuves et jeunes loups aux dents longues. La brochure publicitaire promettait un plancher, un plafond et des murs en béton de trente centimètres, qui me sépareraient de toute stéréo ou télévision plein pot. Trente centimètres de béton et l’air conditionné, impossible d’ouvrir les fenêtres de sorte que même avec parquet en érable et variateurs de lumière, les cent soixante mètres carrés confinés, étanches à tout renouvellement d’air, gardaient l’odeur du dernier repas cuisiné ou de la dernière visite aux toilettes.

Ouais, et il y avait aussi des billots de boucher comme plans de travail et des rampes d’éclairage basse tension.

Malgré tout, trente centimètres de béton, c’est important lorsque votre voisine immédiate a laissé se vider la pile de sa prothèse auditive et se retrouve obligée de regarder ses émissions de jeux à pleine puissance. Ou lorsqu’une éruption volcanique de gaz et de débris enflammés vous fait sauter toutes vos fenêtres sol-plafond et que tous vos effets personnels sont soufflés par vos fenêtres sol-plafond avant de suivre leur cap enflammé jusqu’au sol en laissant votre appart, le vôtre et pas un autre, pareil à un trou de béton éventré et calciné dans la falaise du flanc de l’immeuble.

Ce sont des choses qui arrivent.

Tout, absolument tout, jusqu’à votre service de plats en verre soufflé à la bouche, de couleur verte, avec leurs minuscules bulles d’air et imperfections, leurs petits grains de sable, preuves qu’ils avaient été fabriqués artisanalement par les peuples indigènes autochtones de lieux indéfinis, des peuples honnêtes, simples, durs à la tâche, enfin, lesdits plats se retrouvent tous soufflés par l’explosion. Représentez-vous les rideaux sol-plafond soufflés à l’extérieur, se calcinant en lambeaux sous le vent chaud.

Quatorze étages au-dessus de la cité, y a tous ces trucs qui dégringolent en flammes et se cognent et se fracassent en bout de course sur les voitures garées là.

Moi, pendant que je me dirige vers l’ouest, endormi à Mach 0,83 soit 720 kilomètres-heure, vitesse relative vraie, le FBI s’affaire à brigade-anti-bomber ma valise sur une piste libérée de ses avions, tout là-bas à Dulles. Neuf fois sur dix, le mec des forces de sécurité me dit : la vibration provient d’un rasoir électrique. Il s’agissait cette fois-ci de mon rasoir à piles. D’autres fois, c’est un godemiché vibreur.

C’est le mec des forces de sécurité qui m’a dit tout ça. Ça se passait alors que j’étais arrivé à destination, sans ma valise, et je m’apprêtais à prendre un taxi pour rentrer à la maison et trouver mes draps en flanelle réduits en lambeaux sur le sol.

Imaginez-vous, dit le mec des forces de sécurité, en train d’annoncer à une passagère à son arrivée que c’est son godemiché qui a bloqué ses bagages sur la côte Est. Parfois il peut même s’agir d’un homme. Il est dans la politique des compagnies aériennes de ne pas impliquer d’attribution de propriété dans le cas d’un godemiché. Utilisez l’article indéfini.

Un godemiché.

Mais jamais votre godemiché.

Ne dites jamais, au grand jamais : le godemiché s’est mis en marche accidentellement.

Un godemiché s’est activé de lui-même et a déclenché une situation d’urgence qui a exigé l’évacuation de votre bagage.

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