Chuck Palahniuk - Fight Club
Здесь есть возможность читать онлайн «Chuck Palahniuk - Fight Club» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: Старинная литература, fra. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.
- Название:Fight Club
- Автор:
- Жанр:
- Год:неизвестен
- ISBN:нет данных
- Рейтинг книги:3 / 5. Голосов: 1
-
Избранное:Добавить в избранное
- Отзывы:
-
Ваша оценка:
- 60
- 1
- 2
- 3
- 4
- 5
Fight Club: краткое содержание, описание и аннотация
Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Fight Club»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.
Fight Club — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком
Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Fight Club», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.
Интервал:
Закладка:
Ici ce sont mes vacances.
Je me suis rendu à mon premier groupe de soutien il y a deux ans de cela, après une énième visite chez mon médecin pour mes problèmes d’insomnie, encore.
Trois semaines que je n’avais pas fermé l’œil. Trois semaines sans sommeil, et tout vous devient une expérience hors du corps. Mon médecin avait dit : « L’insomnie n’est que le symptôme de quelque chose de plus vaste. Trouvez ce qui ne va pas. Écoutez votre corps. »
Je voulais juste dormir. Je voulais de petits cachets bleus d’Amytal, dosés à deux cents milligrammes. Je voulais des cachets de Tuinal, bleu et rouge, en forme de balle, des Seconal rouge-baiser.
Mon médecin m’a dit de mâcher des racines de valériane et de faire plus d’exercice. À la longue, je finirais par tomber de sommeil.
À la manière dont mon visage s’était effondré, comme un vieux fruit tout meurtri, on aurait pu croire que j’étais mort.
Mon médecin a dit que si je voulais vraiment voir de la vraie douleur, je devais faire un saut à la Première Eucharistie un mardi soir. Voir les parasites du cerveau. Voir les maladies dégénératives des os. Les dysfonctionnements organiques du cerveau. Voir comment s’en sortent les malades atteints de cancer.
Et donc, j’y suis allé.
Le premier groupe où je suis allé, il y a eu des présentations : voici Alice, voici Brenda, voici Dover. Et tout le monde qui sourit avec cette arme invisible collée à la tempe.
Je ne donne jamais mon véritable nom, aux groupes de soutien.
Le petit squelette de femme répondant au nom de Chloé avec le fond de pantalon qui pendouille et qui flotte, triste et vide, Chloé, elle me dit que la pire des choses à propos des parasites de son cerveau, c’est que personne ne voulait plus avoir de relations sexuelles avec elle. Elle était là, tellement près de sa mort que sa police d’assurance sur la vie avait été annulée contre un capital de soixante-quinze mille dollars, et tout ce que Chloé voulait, c’était s’envoyer en l’air une dernière fois. Pas d’intimité, du sexe.
Qu’est-ce qu’un mec peut dire à ça ? Qu’est-ce qu’on peut dire, je veux dire ?
Tout ce processus de mort avait débuté lorsque Chloé avait commencé à se sentir un peu fatiguée, et maintenant, Chloé en avait trop sa claque pour aller suivre un traitement. Des films pornographiques, elle avait des films pornographiques chez elle, dans son appartement.
Pendant la Révolution française, me dit Chloé, les femmes emprisonnées, les duchesses, baronnes, marquises, ce que vous voulez, elles te vous baisaient le premier homme venu prêt à les monter. Chloé me soufflait dans le cou. Les monter. Prête à se laisser faire, à se laisser chevaucher, est-ce que je savais ça... Baiser passait le temps.
La petite mort, c’est le nom que lui donnaient les Français.
Chloé avait des films pornographiques, si j’étais intéressé. Du nitrate d’amyle. Des lubrifiants.
En temps normal, j’aurais fièrement arboré une érection. Notre Chloé, il faut dire, est un squelette trempé dans la cire jaune.
Chloé, dans l’état où elle se trouve, moi, je n’arbore rien du tout. Pas même rien du tout. Et malgré tout, l’épaule de Chloé vient se cogner à la mienne quand nous sommes assis en cercle sur la moquette acrylique à longs poils. Nous fermons les yeux. C’était au tour de Chloé de nous conduire en méditation dirigée, et elle nous a menés en paroles dans le jardin de la sérénité. Chloé nous a menés en paroles au sommet de la colline jusqu’au palais des sept portes. À l’intérieur du palais se trouvaient sept portes, la porte verte, la porte jaune, la porte orange, et Chloé nous a menés, elle nous a convaincus en paroles d’ouvrir chaque porte, la porte bleue, la porte rouge, la porte blanche, et de découvrir ce qui se trouvait là.
Les yeux fermés, nous avons imaginé notre douleur comme une boule de lumière blanche guérisseuse qui flottait à l’entour de nos pieds avant de remonter jusqu’à nos genoux, notre taille, notre poitrine. Avec nos chakras qui s’ouvraient. Le chakra du cœur. Le chakra de la tête. Chloé nous a menés en paroles au creux des cavernes où nous avons retrouvé notre animal-totem. Le mien était un pingouin.
Le sol de la caverne était couvert de glace, et le pingouin a dit : glisse. Sans le moindre effort, nous avons glissé au fil des tunnels et des galeries.
Ensuite, le moment est arrivé des câlins-accolades.
Ouvrez les yeux.
C’était un contact physique thérapeutique, disait Chloé. Il nous a fallu tous nous choisir un partenaire. Chloé s’est jetée à ma tête, l’a entourée de ses bras et a pleuré. Elle avait des sous-vêtements sexys chez elle, et elle a pleuré. Chloé avait des huiles et des menottes, et elle a pleuré tandis que je suivais des yeux l’aiguille des secondes de ma montre faire onze fois le tour du cadran.
Et donc je n’ai pas pleuré à mon premier groupe de soutien, il y a deux ans de cela*. Je n’ai pas non plus pleuré à mon deuxième ni à mon troisième groupe de soutien. Je n’ai pas pleuré face aux parasites du sang ni aux cancers des intestins ni à la démence organique du cerveau.
Voici ce qu’il en est de l’insomnie. Tout est tellement lointain, copie de copie de copie. Cette distance insomniaque de toutes choses, on ne peut rien toucher et rien ne vous touche.
Ensuite il y a eu Bob. La première fois que je suis allé aux cancers des testicules, Bob le gros mahousse, ce gros tas de pain tout mou m’est monté littéralement dessus à Hommes Toujours Tous Ensemble, et il s’est mis à pleurer. Ce gros mahousse taillait la pièce, grand comme un chêne, quand le moment était venu des accolades, les bras ballant à ses flancs, les épaules arrondies. Son gros menton mahousse sur la poitrine, ses yeux déjà rétrécis-noyés de larmes. Traînant des pieds, à pas invisibles genoux collés, Bob glissait sur le revêtement du sous-sol pour se libérer sur moi à grand renfort de soulèvements de poitrine.
Bob m’écrasait comme une crêpe.
Les gros bras de Bob s’enveloppaient autour de moi.
Gros Bob était shooté, disait-il. Toutes ces journées salades-crudités au Dianabol et ensuite, le stéroïde de cheval, de cheval de course, le Wistrol. Son propre gymnase, voilà ce qu’il possédait, Bob. Il avait été marié trois fois. Il avait fait de la pub pour des produits, je ne l’avais donc jamais vu à la télé ? Tout le programme comment faire pour développer poitrine et pectoraux était pratiquement de son invention.
Les inconnus qui affichent ce genre d’honnêteté, moi, ça me fait fondre, en gros tas de caoutchouc mou, si vous voyez ce que je veux dire.
Bob ne savait pas. Peut-être qu’une seule de ses boulettes était jamais descendue, et il savait qu’il s’agissait d’un facteur de risque. Bob m’a parlé de sa thérapie hormonale postopératoire.
Des tas de body-builders qui s’injectent trop de testostérone attrapent ce qu’ils appellent des tétons de toutou.
Il a fallu que je demande à Bob ce qu’il entendait par boulettes.
Les boulettes, a dit Bob. Les gonades. Les noisettes. Les joyeuses. Les testicos. Les couilles. Au Mexique, là où on achète les stéroïdes, on les appelle des « œufs ».
Divorce, divorce, divorce, a dit Bob et il m’a montré une photo de son portefeuille : lui, énorme et nu au premier coup d’œil, prenant la pose en mini-slip lors d’un concours quelconque. C’est une manière de vivre stupide, a dit Bob, mais quand on est sur la scène, gonflé à bloc, rasé, la graisse corporelle éliminée presque totalement jusqu’à environ deux pour cent, avec les diurétiques qui vous laissent dur et froid au toucher comme un bloc de béton, aveuglé que l’on est par les projecteurs, complètement sourd à cause du bruit de retour du système de sonorisation, jusqu’à ce que le juge dise :
Читать дальшеИнтервал:
Закладка:
Похожие книги на «Fight Club»
Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Fight Club» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.
Обсуждение, отзывы о книге «Fight Club» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.