Chuck Palahniuk - Fight Club

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Maria regarde Tyler qui regarde son godemiché, elle roule des yeux et dit :

— N’aie pas peur. Ce n’est pas une menace pour toi.

Maria repousse brutalement Tyler dans le couloir, et elle dit qu’elle est désolée, mais il n’aurait pas dû appeler la police et c’est probablement la police qui est là en bas, au pied de l’escalier.

Dans le couloir, Maria verrouille la porte 8G et pousse Tyler vers les escaliers. Dans les escaliers, Tyler et Maria se plaquent contre le mur tandis que la police et l’équipe paramédicale remontent au pas de charge avec l’oxygène en demandant quelle peut bien être la porte 8G.

Maria leur répond qu’il s’agit de la porte au bout du couloir.

Maria crie à la police que la fille qui vit là, au 8G, était jadis une fille charmante et adorable, mais c’est une salope, un monstre monstrueux. La fille est une ordure, un déchet d’humanité contagieux, elle n’a pas toute sa tête, elle a peur de s’engager et de se tromper, aussi refuse-t-elle de s’engager à quoi que ce soit.

— La fille du 8G n’a aucune foi en elle-même, s’écrie Maria, et elle se fait du souci qu’à mesure qu’elle vieillira, les options qui se présenteront à elle seront de moins en moins nombreuses.

Maria leur crie :

— Bonne chance.

La police s’entasse devant la porte verrouillée du 8G tandis que Maria et Tyler se dépêchent d’arriver au hall d’entrée. Derrière eux, un policier est en train de hurler à l’adresse de la porte :

— Laissez-nous vous aider ! Mlle Singer, vous avez toutes les raisons du monde de vivre ! Laissez-nous juste entrer, Maria, et nous pourrons vous aider à résoudre vos problèmes.

Maria et Tyler sont sortis précipitamment dans la rue. Tyler a fait monter Maria dans un taxi, et toit là-haut, au huitième étage de l’hôtel, Tyler a pu voir des ombres mouvantes passant et repassant devant les fenêtres de la chambre de Maria.

Une fois sur la voie rapide avec toutes ses lumières et les autres voitures, six voies de circulation qui se ruent vers le point de fuite, Maria apprend à Tyler que celui-ci doit la garder avec lui toute la nuit. Si jamais Maria s’endort, elle mourra.

Des tas de gens voulaient voir Maria morte, apprend-elle à Tyler. Ces gens étaient déjà morts, ils étaient de l’autre côté, et la nuit, ils appelaient par téléphone. Maria fréquentait les bars et elle entendait le barman qui l’appelait par son nom, et lorsqu’elle prenait la ligne, la communication se coupait, ligne morte.

Tyler et Maria, ils sont restés debout presque toute la nuit dans la chambre voisine de la mienne. Quand Tyler s’est réveillé, Maria avait disparu, elle était repartie au Regent Hotel.

Je dis à Tyler : Maria Singer n’a pas besoin d’un amant, elle a besoin d’une assistante sociale.

Tyler me dit :

— Ne va pas appeler ça de l’amour.

Pour en venir au fait, maintenant, Maria est partante pour me démolir une autre partie de mon existence. Depuis mes tout débuts à l’université, je me fais des amis. Ils se marient. Je perds des amis.

Très bien.

Ça baigne, je dis.

Tyler demande : est-ce que ça me présente un problème ? Je suis Joe les Boyaux en Spasme. Non, dis-je, tout va bien.

Colle-moi une arme sur la tempe et repeins le mur avec ma cervelle.

Super, juste super, je dis. Vraiment.

CHAPITRE 8

Mon patron me renvoie à la maison à cause de tout le sang qui a séché sur mon pantalon et je ne retiens plus ma joie.

Le trou qui me traverse la joue de part en part ne se cicatrise jamais plus. Je pars travailler, et mes orbites oculaires défoncées à coups de poing ne sont plus que deux petits pains gonflés autour des deux petits trous de bite qui me restent pour essayer de voir le monde. Jusqu’à aujourd’hui, je faisais vraiment la gueule d’être ainsi devenu maître zen totalement recentré sur lui-même sans que personne le remarque. Malgré tout, je continue à faire mes petits trucs FAX. J’écris de petits HAIKUS et je les FAXE à tout le monde aux environs. Lorsque je croise des gens dans le couloir au travail, je deviens totalement ZEN face à la petite FIGURE hostile de tout un chacun.

Les abeilles ouvrières peuvent partir,

Même les faux-bourdons peuvent s’envoler

La reine est leur esclave.

Vous abandonnez toutes vos possessions terrestres et votre voiture et vous partez vivre dans une maison de location dans la zone de déchets toxiques de la ville, là où tard le soir vous entendez Maria et Tyler dans la chambre de ce dernier, en train de se traiter mutuellement de torche-culs.

Prends ça, torche-cul humain. Fais-le, torche-cul.

Étouffe-toi dessus. Et garde tout, poupée.

Rien que par contraste, cela fait de moi le petit centre calme du monde.

Moi, avec mes yeux défoncés à coups de poing et mon sang séché en grosses taches noires et croûtées sur mon pantalon, je dis SALUT à tous ceux que je rencontre au travail. SALUT ! Regardez-moi. SALUT ! Je suis tellement ZEN. Ça, c’est du SANG. Ça, ce n’est RIEN. Salut. Tout est rien, et c’est tellement super d’avoir reçu la LUMIÈRE. Comme moi.

Soupir.

Regardez. Par la fenêtre. Un oiseau. Mon patron m’a demandé si ce sang était mon sang.

L’oiseau vole poussé par le vent. Je suis en train de rédiger un petit haiku dans ma tête.

L’oiseau sans un nid

C’est le monde sa maison

Carrière pour vie.

Je compte sur mes doigts : cinq, sept, cinq. Ce sang, est-ce le mien ? Ouais, dis-je. En partie. C’est une mauvaise réponse.

Comme si c’avait bien beaucoup d’importance. Je possède deux pantalons noirs. Six chemises blanches. Six caleçons. Le strict minimum. Je fréquente le fight club. Ce sont des choses qui arrivent.

— Rentrez chez vous, dit mon patron. Et changez-vous.

Je commence à me demander si Tyler et Maria sont une seule et même personne. Hormis leurs séances de baisage, toutes les nuits dans la chambre de Maria.

Et ils y vont.

Et ils y vont.

Et ils y vont.

Tyler et Maria ne sont jamais dans la même pièce. Je ne les vois jamais ensemble.

Néanmoins, vous ne nous voyez jamais ensemble, Zsa Zsa Gabor et moi, et ça ne signifie pas que nous soyons la même personne. C’est juste que Tyler ne sort jamais lorsque Maria est dans le coin.

Pour que je puisse laver les pantalons, Tyler doit me montrer comment on fabrique du savon. Tyler est à l’étage, et la cuisine est pleine de l’odeur de clous de girofle et de cheveux brûlés. Maria est assise à la table de la cuisine, en train de se brûler l’intérieur du bras à la cigarette au clou de girofle en se traitant de torche-cul humain.

— J’enlace à pleins bras ma corruption malsaine en train de s’envenimer, dit Maria à la cerise à l’extrémité de sa cigarette.

Maria vrille la cigarette au creux du ventre tendre et blanc de son bras.

— Brûle, sorcière, brûle.

Tyler se trouve à l’étage dans ma chambre, il examine ses dents dans mon miroir et dit qu’il m’a trouvé un boulot à mi-temps comme serveur de banquet.

— Au Pressman Hotel, si tu peux travailler le soir, dit Tyler. Ce boulot te caressera ta haine de classe dans le sens du poil.

Ouais, je dis, tout ce que tu veux.

— Ils veulent que tu portes un nœud papillon noir, dit Tyler. Tout ce qu’il te faut pour travailler là-bas, c’est une chemise blanche et un pantalon noir.

Du savon, Tyler. Je dis : il nous faut du savon. Il faut que nous fabriquions du savon. Il faut que je lave mon pantalon.

Je tiens les pieds de Tyler pendant qu’il fait deux cents abdos assis.

— Pour fabriquer du savon, d’abord, il faut que nous ayons du gras.

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