Brown, Dan - Da Vinci code
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Eh bien ! Lui qui se prétend reclus et solitaire...
Ainsi, Jacques Saunière, apparemment beaucoup plus mondain qu'il ne le prétendait, profitait de l'absence de sa petite-fille pour recevoir au château. Et quels invités ! Il s'agissait visiblement de la meilleure société parisienne.
Dans sa hâte à le surprendre, elle s'était précipitée sur la porte d'entrée qu'elle avait trouvée fermée à clé. Elle frappa plusieurs fois, mais personne ne vint lui ouvrir. Intriguée, elle fit le tour du château et essaya la porte arrière, verrouillée elle aussi. Pas de réponse. Troublant.
Elle s'arrêta un moment pour tendre l'oreille. On n'entendait que la brise normande qui s'engouffrait dans la vallée.
Pas de bruits de voix.
Pas de musique.
Silence complet.
Elle marcha jusqu'au pignon, escalada un tas de bûches et pressa son visage sur la fenêtre du salon. C'était absurde.
Il n'y a personne, ici !
Toutes les pièces qu'elle voyait en enfilade étaient désertes.
Mais où sont tous ces gens ?
Le cœur battant, elle courut jusqu'au bûcher pour y chercher la clé d'appoint que son grand-père y gardait sous une grosse boîte d'allumettes. Elle revint vers la porte d'entrée, l'ouvrit et pénétra dans le vestibule, éclairé et désert. Le système d'alarme se mit à clignoter, ce qui signifiait qu'elle avait dix
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secondes pour taper le code au compteur près de la porte et le désactiver.
Pourquoi a-t-il branché l'alarme s'il a des invités ?
Elle s'empressa de saisir les chiffres du code.
Il n'y avait personne au rez-de-chaussée. À l'étage non plus.
Elle redescendit au salon, de plus en plus perplexe.
C'est alors qu'elle entendit quelque chose.
Des voix étouffées. Qui semblaient venir de sous le plancher. C'étaient des voix, qui chantaient... ou plutôt qui scandaient une sorte de mélopée. Elle eut soudain peur.
D'autant qu'à sa connaissance le château n'avait pas de sous-sol.
En tout cas, je ne l'ai jamais vu.
Elle balaya la pièce du regard et remarqua la seule chose qui n'était pas à sa place habituelle : l'antiquité préférée de son grand-père - une grande tapisserie d'Aubusson, qui couvrait la moitié du mur est, à gauche de la cheminée, avait été tirée sur le côté de sa tringle de cuivre, dégageant le lambris derrière elle.
Sophie fit quelques pas vers le mur. Le bruit de voix augmenta.
Elle y colla son oreille. C'était bien un chant, dont elle ne distinguait pas les paroles.
Il y a un espace vide derrière la cloison !
Elle passa la main le long des boiseries et tomba sur un clapet joliment ouvragé, de la largeur d'un doigt. Elle y glissa son index et tout le panneau coulissa sans bruit sur celui qu'il jouxtait. Les voix montaient du fond de la cavité obscure qui s'ouvrait derrière.
Elle s'introduisit dans l'ouverture et déboucha au sommet d'un petit escalier en spirale, en pierres grossièrement taillées, qu'elle descendit prudemment.
L'air fraîchissait et les voix se faisaient plus distinctes à chaque marche... des timbres masculins et féminins... Elle aperçut, en bas, un petit carré de roche grise, illuminé par une lumière orange vacillante comme celle d'un feu de bois.
Retenant son souffle, elle posa les deux pieds sur la dernière marche, s'accroupit dans l'ombre et mit plusieurs secondes à appréhender ce qu'elle voyait.
L'escalier débouchait sur une grotte creusée à même la pierre. Le seul éclairage provenait de torches accrochées aux
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parois. Une trentaine de personnes formaient un large cercle autour du sol en terre battue.
Je rêve, se dit Sophie.
Ils avaient tous le visage masqué. Les femmes portaient de longues robes de mousseline blanche, d'où dépassaient les pointes de souliers dorés. Leurs masques étaient blancs et elles tenaient à deux mains une sphère dorée contre la poitrine. Les hommes étaient vêtus de longues tuniques noires et de masques assortis. On aurait dit les pièces d'un échiquier géant. Hommes et femmes se balançaient d’avant en arrière, en scandant des paroles incompréhensibles, la tête baissée en signe de vénération vers le centre de leur cercle... vers quelque chose, par terre, que Sophie ne voyait pas.
La mélopée s'amplifia, accéléra. Plus fort, comme une clameur assourdissante. Encore plus vite. Soudain, les participants avancèrent et s'agenouillèrent, dévoilant aux yeux écarquillés de Sophie la vision d'horreur qui n'avait cessé de la poursuivre depuis. Saisie de nausée, elle remonta en chancelant les marches de l'escalier, referma la cloison comme elle l'avait ouverte, et s'enfuit en courant jusqu'à sa voiture. Elle roula jusqu'à Paris à toute vitesse, hébétée, en larmes, brisée.
Sa vie s'était défaite ce soir-là, disloquée par le chagrin, la déception, la trahison. Elle avait
rassemblé ses affaires au petit matin et quitté l'appartement pour toujours, en laissant un mot sur la table de la salle à manger :
J'AI TOUT VU.
N'ESSAIE PAS DE ME RETROUVER
Elle avait posé la clé de secours sur la feuille de papier.
— Sophie ! Arrêtez ! cria Langdon ! Stop ! Émergeant de ses souvenirs, Sophie pila net.
— Quoi, que se passe-t-il ?
Langdon tendit le doigt vers le pare-brise. À moins de vingt mètres devant eux, l'entrée de l'avenue était bloquée par deux voitures de la PJ garées en travers de la chaussée. Ils ont bouclé l'avenue Gabriel !
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— J'ai bien peur que ce ne soit fichu pour l'ambassade, fit Langdon avec un soupir las.
Debout devant leurs véhicules, deux enquêteurs de la PJ
avaient les yeux rivés sur la petite Smart qui venait de s'arrêter brutalement.
Allez, Sophie, fais demi-tour très lentement.
Elle passa la marche arrière et opéra un habile demi-tour.
Avant d'avoir quitté l'avenue, elle entendit des pneus crisser et les sirènes se déclencher.
Maudissant ses collègues, Sophie appuya sur l'accélérateur.
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Sophie tourna brutalement à droite et s'engagea dans l'avenue des Champs-Elysées.
S'agrippant à son siège, Langdon se retourna pour voir s'ils étaient suivis, regrettant soudain de s'être enfui du Louvre.
Mais ce n'est pas toi , se dit-il. C'est Sophie qui a pris la décision, en jetant le mouchard GPS par la fenêtre des toilettes .
Ses chances d'échapper à la police fondaient à vue d'œil. La jeune femme avait peut-être réussi à semer les hommes de la PJ
cette fois-ci, mais Fache ne tarderait pas à retrouver leur trace.
Sophie fouilla dans la poche de son survêtement et tendit à Langdon la petite clé au bout de sa chaîne.
— Tenez, voilà ce qu'il m'a laissé derrière la Vierge aux rochers. Vous feriez mieux de l'étudier de près.
Il alluma le plafonnier et se concentra sur l'examen de la petite clé cruciforme. Il eut d'abord l'impression de tenir dans ses mains un pieu funéraire, une version miniature des stèles que l'on trouvait dans certains cimetières. Il constata alors que la croix était suivie d'une tige prismatique, à section triangulaire. Des dizaines de petites taches noires en parsemaient les trois côtés, de façon apparemment aléatoire.
— C'est une clé découpée au laser, expliquai Sophie. Les petits points en forme d'hexagone sont lus par un œil électronique.
Une clé ? Il n'en avait jamais vu de semblable.
Sur l'envers de la croix, les deux lettres PS apparaissaient en relief, au cœur d'une fleur de lys stylisée.
— C'est exactement le sceau dont je vous ai parlé !
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