Brown, Dan - Forteresse digitale
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Un technicien commença le compte à rebours :
— Cinq... Quatre... Trois...
Le décompte parvint en Espagne avec un dixième de seconde de décalage. Cinq... Quatre... Trois...
David eut l’impression de recevoir à nouveau une décharge de pistolet électrique. Le monde s’arrêta de tourner. Trois... 238
moins 235... Trois ! Lentement, il se pencha vers le micro...
Au même instant, Susan fixait du regard la main infirme de Tankado. Soudain, elle oublia la bague... Elle oublia l’anneau gravé pour ne voir que la chair meurtrie... Les doigts. Trois doigts. Ce n’était pas l’anneau qui importait, mais les doigts !
Tankado n’essayait pas de dire quelque chose, il montrait la solution. Il révélait son secret, le nombre premier, l’antidote ! Il suppliait les gens de comprendre... Il priait pour que son secret parvienne d’une manière ou d’une autre à la NSA.
— Trois, murmura Susan, abasourdie.
— Trois, souffla Becker depuis l’Espagne.
Mais dans le chaos, personne ne réagit.
— Ils entrent ! cria un technicien.
La RV se mit à clignoter tandis que le noyau était submergé.
Des sirènes se mirent à hurler.
— Les données sortent !
— Ça télécharge de partout !
Susan se mouvait comme dans un rêve. Elle se tourna vers le clavier de Jabba. Dans son mouvement, son regard croisa
– 394 –
celui de son fiancé, David Becker. Sa voix résonna une nouvelle fois dans les haut-parleurs.
— Trois ! La différence entre 238 et 235 !
Tout le monde leva les yeux.
— Trois ! cria aussi Susan pour se faire entendre dans la cacophonie générale.
Elle pointa le doigt vers l’écran. Tous les regards suivirent son geste et s’arrêtèrent sur la main de Tankado, qui agitait désespérément ses trois doigts tordus sous le soleil de Séville.
— Nom de Dieu ! souffla Jabba en pâlissant.
Le génie estropié n’avait cessé de leur montrer la solution...
— Trois est premier ! lâcha Soshi. C’est un nombre premier !
Fontaine était abasourdi.
— Ça pourrait être aussi simple ?
— Les données se barrent tous azimuts ! cria encore un technicien. C’est de la folie !
Sur l’estrade, tout le monde plongea en même temps vers l’ordinateur : une armée de mains se tendirent vers le clavier.
Mais Susan fut la plus rapide ; comme une flèche, fondant vers sa cible, son doigt frappa la touche « 3 ». Les regards se tournèrent vers l’écran mural. Au-dessus du chaos, une simple phrase :
ENTREZ LA CLÉ D’ACCÈS : 3[ ?]
— Confirmez ! ordonna Fontaine. Confirmez !
Susan retint son souffle et pressa la touche ENTER.
L’ordinateur émit un bip.
Personne ne bougea dans la salle.
Trois secondes interminables s’écoulèrent... rien ne se passait...
Les sirènes hurlaient toujours. Cinq secondes. Six.
— Les téléchargements continuent !
— Ça n’a rien changé !
Soudain, Midge pointa du doigt l’écran :
— Regardez !
Un message venait de s’afficher.
ANNULATION CONFIRMÉE
– 395 –
— Rebootez les pare-feu ! ordonna Jabba.
Mais Soshi l’avait devancé. Elle avait déjà lancé la commande.
— Téléchargements interrompus ! cria un technicien.
— Connexions coupées !
Sur le graphique, le premier des cinq cercles commençait à réapparaître. Les lignes noires attaquant le noyau furent instantanément sectionnées.
— Les filtres réapparaissent ! cria Jabba. Nom de Dieu, tout revient en place !
Pendant un moment, personne n’osa y croire. Comme si c’était trop beau pour être vrai.... Mais, bientôt le second mur réapparut... Puis le troisième. Quelques instants plus tard, le jeu de filtres était de nouveau au complet. La banque de données était sauvée.
Des vivats fusèrent dans la salle. Une vague de joie irrépressible. Les techniciens se jetaient dans les bras les uns des autres, lançaient en l’air leurs liasses de documents, pour célébrer l’instant. Les sirènes se turent. Brinkerhoff serra Midge dans ses bras. Soshi éclata en sanglots.
— Jabba ? demanda Fontaine. Qu’ont-ils réussi à télécharger ?
— Pas grand-chose, répondit le chef de la Sys-Sec en consultant son écran. Et surtout, rien de complet.
Fontaine hocha la tête lentement, un petit sourire satisfait au coin des lèvres. Il chercha Susan du regard, mais elle se dirigeait déjà vers l’écran, vers le visage de David qui le remplissait...
— David ?
— Bravo, ma belle, lui dit-il dans un sourire.
— Rentre à la maison. Vite !
— On se retrouve au Stone Manor ?
Elle hocha la tête, au bord des larmes.
— D’accord.
— Agent Smith ? appela Fontaine.
Smith apparut à l’écran, juste derrière Becker.
— Oui, monsieur le directeur ?
– 396 –
— Il semblerait que M. Becker ait un rendez-vous urgent. Je compte sur vous pour qu’il ne soit pas en retard.
Smith acquiesça.
— Notre avion est à Málaga.
L’agent donna une tape dans le dos de Becker.
— Vous allez adorer, professeur. Vous êtes déjà monté à bord d’un Learjet 60 ?
Becker eut un petit rire.
— Pas depuis hier.
128.
Susan s’éveilla. Le soleil brillait. Ses rayons filtraient à travers les rideaux et caressaient la couette douillette. Elle étendit le bras, à la recherche de David.
Je suis réveillée ou je rêve ?
Elle resta immobile, encore étourdie par leurs retrouvailles nocturnes.
— David ? marmonna-t-elle.
Pas de réponse. Elle ouvrit les yeux. A côté d’elle, les draps étaient froids. David était parti. Non, c’est un rêve... Elle s’assit.
La chambre était de style victorien, décorée d’antiquités et de dentelles : la plus belle suite du Stone Manor. Son sac de voyage était posé sur le parquet, au milieu de la chambre... Ses sous-vêtements abandonnés sur un fauteuil ayant appartenu à la reine Anne.
David l’avait-il vraiment rejointe ? Elle se souvenait de son corps contre le sien ; il l’avait réveillée avec de doux baisers...
Avait-elle rêvé tout cela ? Elle se tourna vers la table de nuit.
Dessus, une bouteille de Champagne vide, deux coupes... Et un mot.
– 397 –
Susan frotta ses yeux tout ensommeillés, s’enroula dans la couette et lut le message.
Susan, mon amour,
Je t’aime.
Sans cire, David.
Le visage de Susan s’éclaira ; elle serra la note contre son cœur. C’était bien David cette nuit. Sans cire... Le code qu’elle n’avait toujours pas cassé ! Elle perçut alors un mouvement à la périphérie de son champ de vision et tourna la tête. Assis sur un joli divan, profitant des rayons du soleil, David Becker, dans un peignoir de coton, l’observait d’un air tranquille. Elle lui tendit les bras pour qu’il vienne la retrouver.
— Sans cire ? roucoula-t-elle, en se lovant contre lui.
— Sans cire, affirma-t-il dans un sourire.
Elle l’embrassa.
— Dis-moi ce que ça veut dire.
— Pas question ! Un couple a besoin de secrets, ça met du piment dans les relations.
— Si tu considères que la nuit était fade, je me fais nonne !
David la serra contre lui. Il se sentait comme en état d’apesanteur. La veille, il était passé à deux doigts de la mort. Et aujourd’hui, il était là, plus vivant que jamais...
Susan, la tête posée contre sa poitrine, écoutait battre son cœur. Et dire qu’elle avait pensé ne plus jamais le revoir !
— David, soupira-t-elle en regardant le petit mot du coin de l’œil. Explique-moi ce « sans cire ». Je déteste les codes qui me résistent !
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