Brown, Dan - Forteresse digitale
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Quand la dernière puce de silicium se désintégra, une nuée ardente éventra le sommet du silo, projetant une gerbe de céramique à dix mètres de hauteur. Instantanément, l’air de la Crypto, riche en oxygène, s’engouffra dans le cratère béant.
Susan se cramponna à la rambarde de la passerelle quand l’immense appel d’air la frappa de plein fouet. Juste avant d’être plaquée sur le caillebotis, elle eut le temps d’apercevoir le directeur adjoint de la NSA, immobile à côté de TRANSLTR ; il la regardait, ne la quittait pas des yeux. C’était l’apocalypse autour de lui, et pourtant il paraissait serein. Ses lèvres s’entrouvrirent, et il articula un dernier mot : « Susan. »
– 340 –
L’air, en pénétrant dans TRANSLTR, s’enflamma aussitôt.
Noyé dans une explosion de lumière, le commandant Trevor Strathmore devint une silhouette... puis une légende.
Quand la déflagration heurta Susan, elle fut projetée cinq mètres en arrière, dans le bureau de Strathmore. Son dernier souvenir fut ce mur de chaleur, fulgurant.
106.
Derrière la fenêtre de la salle de réunion, loin au-dessus du dôme de la Crypto, trois visages – pétrifiés. L’explosion avait fait trembler tout Fort Meade. Leland Fontaine, Chad Brinkerhoff et Midge Milken étaient muets d’horreur.
La Crypto était en feu. La voûte en polycarbonate était toujours intacte, mais dessous, l’incendie faisait rage. Des volutes de fumée noire tourbillonnaient et roulaient contre l’enveloppe transparente du dôme.
Tous les trois observaient la scène. Le spectacle était à la fois terrible et envoûtant. Fontaine resta immobile un long moment. Quand il trouva la force de parler, sa voix était blanche, mais son ton ferme :
— Midge, envoyez une équipe sur place...
Dans la suite directoriale, le téléphone de Fontaine sonna.
C’était Jabba.
– 341 –
107.
Combien de temps Susan était-elle restée inconsciente ?
C’est la douleur, une sensation de brûlure dans la gorge, qui la fit revenir à elle. Elle ouvrit les yeux, désorientée. Elle était étendue par terre, sur de la moquette, derrière un bureau. La pièce était baignée d’une étrange lueur orange. Une odeur de plastique brûlé flottait autour d’elle. Ce n’était pas vraiment une pièce d’ailleurs, plutôt un espace dévasté. Les rideaux étaient en feu, et les parois de Plexiglas fondaient comme de la glace au soleil.
Puis la mémoire lui revint d’un coup.
David !
Prise de panique, elle se releva. L’air était acre et lacérait sa trachée à chaque inspiration. En titubant, elle se dirigea vers la porte... Quand elle franchit le seuil, ses jambes rencontrèrent le vide ; elle se rattrapa in extremis au chambranle. La passerelle avait disparu. Quinze mètres plus bas, un enchevêtrement de métal tordu et fumant. Susan se figea, horrifiée. La Crypto était un océan de feu. Les restes des trois millions de puces s’étaient écoulés comme la lave en fusion. Une fumée épaisse et acide s’en élevait. Susan connaissait cette odeur. Des vapeurs de silicium. Un poison mortel.
Elle battit en retraite dans les vestiges du bureau de Strathmore. Elle commençait à avoir des vertiges. Sa gorge était à vif. Le bâtiment n’était plus qu’un chaudron ardent. C’était la fin de la Crypto. Et elle allait disparaître avec elle... Pendant un moment, elle songea à emprunter la seule issue possible : l’ascenseur de Strathmore. Mais il était inutilisable ; les circuits électroniques n’avaient pu résister à l’explosion.
Tandis qu’elle titubait dans la fumée épaisse, les paroles de Hale lui revinrent en mémoire : « Cet appareil est branché sur le circuit du bâtiment principal ! J’ai vu les plans ! » C’était la vérité. Et Susan savait que la cage d’ascenseur était enchâssée dans du béton armé.
– 342 –
Les fumerolles tourbillonnaient tout autour d’elle. Cahin-caha, elle parvint jusqu’à la porte de l’ascenseur. Elle appuya sur le bouton d’appel, en vain. Elle s’écroula sur les genoux et cogna à la porte.
Elle s’arrêta net ; il y avait un ronronnement derrière la paroi métallique. Ahurie, elle releva les yeux. Un bruit de moteur... comme si la cabine se trouvait juste derrière. Une nouvelle fois, elle enfonça le bouton d’appel. Le même petit ronronnement lui répondit. Soudain, elle comprit. Le bouton d’appel n’était pas éteint, mais simplement recouvert de suie.
Elle le voyait luire à présent sous ses doigts maculés de noir.
L’alimentation fonctionnait ! Dans un élan d’espoir, elle appuya à nouveau sur le bouton. Chaque fois, quelque chose s’enclenchait derrière la porte. Elle entendait même le ronron de la ventilation. La cabine était juste là ! Pourquoi cette maudite porte ne s’ouvrait-elle pas ?
A travers la fumée, elle aperçut le clavier minuscule, avec ses touches imprimées de A à Z. Une vague de désespoir l’envahit. Le mot de passe !
Les vapeurs nocives s’insinuaient à travers les parois de Plexiglas fondues. De rage et de frustration, elle tambourinait contre la porte de l’ascenseur.
Le mot de passe ! Strathmore ne me l’a pas donné !
Les effluves de silicium envahissaient le bureau. Asphyxiée, Susan renonça et s’effondra le long de l’ascenseur. La ventilation du puits soufflait, tout près, et elle allait mourir là, asphyxiée.
Elle ferma les yeux, vaincue, mais une fois de plus, la voix de David la secoua : « Sauve-toi, Susan ! Ouvre cette porte !
Sors de là ! » Elle souleva les paupières pour voir son visage, ses yeux d’un vert profond, son sourire joyeux. Mais ce furent les lettres du clavier qui emplirent son champ de vision. Le mot de passe... Susan fixait les touches. Elle les distinguait à peine dans la fumée. Sur le cadran situé sous le clavier, cinq petits points attendaient le code.
Une clé de cinq caractères...
– 343 –
Vingt-six puissance cinq possibilités. Soit, onze millions huit cent quatre-vingt un mille trois cent soixante-seize combinaisons. Si elle en essayait une par seconde, elle en aurait pour dix-neuf semaines...
Effondrée devant le clavier, Susan croyait encore entendre les suppliques pathétiques de Strathmore : « Je vous aime, Susan ! J’ai tant besoin de vous, Susan... »
Même dans la mort, il continuait à la harceler ! Elle l’entendait répéter son nom sans cesse.
Susan... Susan...
Puis, soudain, un éclair de lucidité la traversa. Faible et tremblante, elle se hissa vers le clavier et tapa le sésame : S... U... S... A... N
Et les portes s’ouvrirent.
108.
L’ascenseur de Strathmore était rapide. Dans la cabine, Susan emplissait ses poumons de grandes goulées d’air frais.
Étourdie, elle dut se cramponner quand l’ascenseur décéléra. Il y eut une courte pause, puis elle entendit un bruit d’engrenage, et le voyage reprit, cette fois à l’horizontale. L’accélération plaqua Susan contre la paroi quand la cabine s’élança dans un grondement vers le bâtiment principal de la NSA. Après quelques instants, l’engin s’arrêta pour de bon. Terminus.
Susan Fletcher sortit de la cabine en toussant et déboucha dans un tunnel de ciment plongé dans la pénombre. C’était un conduit étroit et bas de plafond. Une double ligne jaune médiane s’étendait devant elle, et disparaissait dans l’obscurité.
L’autoroute souterraine...
– 344 –
Elle s’avança d’un pas incertain dans le boyau, s’appuyant au mur pour se guider. Derrière elle, les portes de l’ascenseur se refermèrent. Une fois de plus, Susan se retrouva dans les ténèbres.
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