Thilliez, Franck - Deuils de miel
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— Et l'enquête de proximité ? On a pu interroger des témoins ? Qui s'occupe d'établir la liste des adeptes de la messe ? Il faudrait...
Del Piero claqua des mains.
— Stop, commissaire ! Je connais le métier un minimum, quand même ! A Lyon aussi, les criminels existent. Ces points sont en cours, les informations remontent. Nous ne négligerons aucune piste.
Je m'appuyai sur le bureau, mains bien à plat.
— Quels axes de recherches privilégiez-vous ?
— La clinique et la filière insectes. On va se procurer les dossiers médicaux des patients, procéder à des recoupements géographiques, notamment avec Issy- les-Moulineaux. Nous disposons aussi d'empreintes digitales et génétiques, relevées dans le confessionnal.
Je nous allumai une dernière cigarette.
— Vous me placez sur quoi ?
Elle agita la bouche de droite à gauche, soufflant la fumée par le nez.
— Bureau ou terrain ?
— A votre avis ?
— Vous avez visité le P3. Les insectes, ça vous botte?
— J'ai le choix ?
Elle haussa les épaules, fixant une énième fois le téléphone muet.
— Contactez l'entomologiste pour les Lucilies bouchères. Rapprochez-vous des douanes, des aéroports, voyez comment sont introduites de telles bestioles sur notre territoire. Fourrez le nez dans ces marchés, ces boutiques spécialisées. Et, aussi, trouvez la source du miel... Où se le procure-t-il ? Bougez, commissaire, je sais que vous adorez ça ! La rue et les monstres qui la peuplent sont à vous... Mais, cette fois, rendez-moi des topos réguliers et respectez les procédures ! Je n'admettrai aucun écart des gars de mon équipe, aussi bons soient-ils... Et...
Elle dévia son regard vers ses feuilles.
— ... Vous êtes très bon, commissaire... Nos bases sont solides, j'ai confiance...
— Pas moi. Une fille de dix-neuf ans croupit quelque part. Des anophèles infectés traînent par milliers, prêts à frapper si ce n'est déjà en cours. Le message parle de fléau, de déluge. J'ai le sentiment que ce merdier ne fait que commencer.
Et, alors que je me levais, que les spectres de la nuit dévoraient les rouges du crépuscule, retentirent de longues sonneries lancinantes, que la commissaire se décida à interrompre après une ample expiration.
— Le laboratoire...
Il m'arrivait d'avoir des mauvais pressentiments. Mais jamais d'une telle intensité...
Chapitre douze
Eloïse t'appelle encore, Franck. C'est de plus en plus difficile de supporter ses pleurs. Sans cesse, elle me répète que c 'est de ma faute.
Non, c 'est de la mienne, ma chérie. J'aurais dû veiller sur vous. Tout est si... douloureux pour moi... J'aimerais tant être près de vous. Rien n'a plus de sens ici...
Il fait noir et froid autour de nous. Pourquoi c'est comme ça ? Qu 'est-ce qui se passe, Franck ? Avons- nous fait le mal ? J'ai froid... J'ai froid... Il... Il y a comme des présences, autour de nous. Des... Seigneur !
Suzanne ! Qu 'est-ce qui vous arrive ? Suzanne !
Un hurlement. Noir. De l'eau, partout. Ma sueur. Des halètements. Les trains. Bolides en fusion qui s'arrachaient les entrailles. Au creux de l'obscurité, tous mes membres tremblaient, endeuillés de froid. Un cauchemar...
La voix jaillit.
— Mon Franck ! Qu'est-ce que tu as ?
Une balle dans ma poitrine. Cette voix... Non ! Pas possible ! Je palpai l'interrupteur. Elle se dressait devant mon lit, en robe de chambre, les mains le long du corps. La petite au livre de Fantômette. Ses yeux brillaient d'une lueur argentée, ses cheveux, impeccablement coiffés, ruisselaient sur ses épaules. Elle s'approcha encore.
— Tu vas mourir ?
Je protégeai mes pupilles de la lumière aveuglante. Ma montre. Trois heures du matin... Ce terrible rêve, à la saveur du réel. Suzanne en danger. Des présences, autour d'elle et Eloïse... Je secouai la tête.
— Qu... Quoi ?
— La maladie, dans ton ventre. Elle va te tuer ?
La morsure du sel, sur les rétines. Les perles qui
gouttent du front.
— Comment es-tu...
... Entrée... J'avais laissé la porte déverrouillée, avec la volonté secrète de la voir apparaître, pour que, chose impossible, elle m'accompagne jusqu'à ce que je m'endorme. Et là, elle surgissait des ténèbres, au cœur des rails, aussi raide qu'un santon de crèche. Je coupai l'alimentation de mon réseau et m'assis sur le lit, sonné par un réveil trop brutal. Ma poitrine vibrait sous la cavalcade de mon cœur.
— Tu... tu ne peux pas venir la nuit chez moi, comme ça !
— Maman est au boulot. J'aime pas rester toute seule.
— Je... Ta mère... Demain, il faut que j'attrape ta mère. Ça doit cesser... Que... Que vont penser les gens ? Imagine ! Imagine un peu si quelqu'un te voit venir ici ! Je pourrais avoir de gros ennuis !
Elle pointa un doigt accusateur.
— C'est toi ! C'est toi qui as laissé ouvert ! Tu m'invites et maintenant, tu me demandes de partir ?
Je regroupai mes mains le long de mon caleçon, la tête baissée.
— Ce n'est pas ça mais... Tu as une maman. C'est à elle de s'occuper de toi... Et les enfants ne doivent pas se promener la nuit ! C'est dangereux !
Elle se musela, fixe, face à moi. Elle portait de jolies bottines cirées. Des bottines rouges avec une robe de chambre, drôle d'idée.
Je voulus poser une main sur son épaule, mais elle s'écarta, le visage fermé.
— Ecoute, murmurai-je. Je vais te raccompagner jusqu'à ton appartement, d'accord ?
Pas de réponse. Mais que cherchait cette fichue gamine ? Sa mère m'entendrait, ça oui ! Après un bâillement diabolique, je me dirigeai vers la cuisine les pieds traînards. Je percevais ses pas de souris, derrière moi. Alors que je nous servais du lait, une parole me revint brusquement à l'esprit.
Je m'accroupis, lui tendant un verre :
— Tu as dis que j'étais malade, tout à l'heure. Pourquoi ?
Elle tourna la tête, refusant le lait.
— Tu n'as pas arrêté de faire des cauchemars, confia-t-elle. Tu as beaucoup raconté... C'est quoi, cette histoire de chêne et de frêne ?
— Tu m'as... regardé dormir? J'ai parlé du chêne et du frêne ?
— Oui ! C'est quoi ?
— Un secret, entre ma femme et moi, que je ne veux pas partager...
— J'en sais plus que tu ne le crois.
L'enfant qui veille sur l'adulte, le monde à l'envers. Que devais-je y voir ? Tout le symbolisme sur le désordre de ma vie ? Ou, en définitive, se reflétait-il, dans ces yeux humides, les faiblesses d'un père déchu ?
— Personne ne doit savoir que je suis malade, d'accord ? Tu pourras garder le silence ? J'ai juste été piqué par un méchant moustique et je vais guérir, parce que je prends un traitement.
Elle cracha dans ses mains.
— Juré !
— Très bien. Maintenant... Descendons chez toi...
Elle secoua vivement la tête.
— Non, non ! Pas maintenant ! Je...
Elle observait partout autour d'elle.
— ... je dois te guérir ! Sinon, tu vas mourir ! Je le sais !
Je haussai les épaules, bien que lisant sur son visage une panique incroyable.
— Mais non, je ne vais pas mourir. Je te l'ai dit. J'ai des médicaments, tout va bien se passer.
Elle tournait avec cette impatience rude des félins en cage.
— Je sais ! Je sais comment te guérir ! Le sang... Ton sang qui est malade. Tout va partir de là. Il faut tout arrêter ! Vite, très vite ! Si on ne fait rien, il se propagera partout en toi. Il te tuera, il te tuera et tu me laisseras seule !
Elle soliloquait, allait, venait, allait encore, dans le mouvement perpétuel de ces savants fous qui cherchent sans trouver.
— Cesse de bouger comme ça, tu vas me rendre dingue !
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