Sempé-Goscinny - Les vacances du petit Nicolas
Здесь есть возможность читать онлайн «Sempé-Goscinny - Les vacances du petit Nicolas» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: Старинная литература, на русском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.
- Название:Les vacances du petit Nicolas
- Автор:
- Жанр:
- Год:неизвестен
- ISBN:нет данных
- Рейтинг книги:4 / 5. Голосов: 2
-
Избранное:Добавить в избранное
- Отзывы:
-
Ваша оценка:
- 80
- 1
- 2
- 3
- 4
- 5
Les vacances du petit Nicolas: краткое содержание, описание и аннотация
Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Les vacances du petit Nicolas»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.
Les vacances du petit Nicolas — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком
Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Les vacances du petit Nicolas», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.
Интервал:
Закладка:
— Laisse-nous tranquilles, ou je te flanque une claque, Zésèle ! a dit Fabrice. Ça, ça ne lui a pas plu à Gisèle.
— Si on ne peut pas jouer avec vous, tu sais ce que je vais faire, Fafa ? a dit Gisèle. Eh bien, j’irai tout raconter à papa et à maman et tu seras puni, et tes copains seront punis et vous n’aurez pas de dessert.
— Bon, a dit Mamert, mais qu’il est bête celui-là ! Vous pouvez jouer avec nous.
— Toi, on t’a pas sonné, a dit Fabrice. Alors, Mamert s’est mis à pleurer, il a dit qu’il n’avait pas envie d’être puni, que c’était pas juste et que s’il était privé de dessert, il se tuerait. Nous, on était embêtés, parce qu’avec tout le bruit que faisait Mamert, il allait finir par réveiller nos papas et nos mamans.
— Alors, qu’est-ce qu’on fait ? j’ai demandé à Irénée.
— Bof, m’a répondu Irénée, et on a décidé de laisser jouer les filles avec nous.
— A quoi on joue ? a demandé Micheline, une grosse qui me fait penser à Alceste, un copain de l’école qui mange tout le temps.
— On joue à la marchande, a dit Isabelle.
— T’es pas un peu folle ? a demandé Fabrice.
— C’est bon, Fafa, a dit Gisèle, je vais réveiller papa. Et tu sais comment est papa quand on le réveille ! Alors Mamert s’est mis à pleurer et il a dit qu’il voulait jouer à la marchande. Blaise a dit que plutôt que de jouer à la marchande, il préférait aller réveiller lui-même le papa de Fabrice. Mais Fructueux a dit qu’il croyait que ce soir il y avait de la glace au chocolat comme dessert, alors, on a dit, bon d’accord.
Gisèle s’est mise derrière une table du salon, et sur la table elle a mis les cartes et puis des cendriers et elle a dit qu’elle serait la marchande et que la table ce serait le comptoir, et que ce qu’il y avait sur la table ce serait les choses qu’elle vendait et que nous, on devait venir et lui acheter les choses.
— C’est ça, a dit Micheline, et moi, je serais une dame très belle et très riche et j’aurais une auto et des tas de fourrures.
— C’est ça, a dit Isabelle, et moi, je serais une autre dame, encore plus riche et encore plus belle, et j’aurais une auto avec des fauteuils rouges comme celle de tonton Jean-Jacques, et des chaussures avec des talons hauts.
— C’est ça, a dit Gisèle, et Côme, ce serait le mari de Micheline.
— Je veux pas, a dit Côme.
— Et pourquoi tu veux pas ? a demandé Micheline.
— Parce qu’il te trouve trop grosse, voilà pourquoi, a dit Isabelle. Il préfère être mon mari à moi.
— C’est pas vrai ! a dit Micheline et elle a donné une claque à Côme et Mamert s’est mis à pleurer. Pour faire taire Mamert, Côme a dit qu’il serait le mari de n’importe qui.
— Bon, a dit Gisèle, alors, on va commencer à jouer. Toi, Nicolas, tu serais le premier client, mais comme tu serais très pauvre, tu n’aurais pas de quoi acheter à manger. Alors moi, je serais très généreuse, et je te donnerais des choses pour rien.
— Moi, je joue pas, a dit Micheline, après ce que m’a dit Isabelle, je ne parlerai plus jamais à personne.
— Ah ! la la ! mademoiselle fait des manières, a dit Isabelle, tu crois que je ne sais pas ce que tu as dit de moi à Gisèle quand je n’étais pas là ?
— Oh ! La menteuse ! a crié Micheline, après tout ce que tu m’as dit de Gisèle !
— Qu’est-ce que tu as dit de moi à Micheline, Isabelle ? a demandé Gisèle.
— Rien, j’ai rien dit de toi à Micheline, voilà ce que j’ai dit, a dit Isabelle.
— Tu as du toupet, a crié Micheline, tu me l’as dit devant la vitrine du magasin, là où il y avait le maillot noir avec des petites fleurs roses, celui qui m’irait si bien, tu sais ?
— C’est pas vrai, a crié Isabelle, mais Gisèle m’a raconté ce que tu lui avais dit de moi sur la plage.
— Dites, les filles, a demandé Fabrice, on joue, oui ou non ? Alors, Micheline a dit à Fabrice de se mêler de ce qui le regardait et elle l’a griffé.
— Laisse mon frère tranquille ! a dit Gisèle et elle a tiré les nattes de Micheline et Micheline s’est mise à crier et elle a donné une claque à Gisèle et ça, ça a fait rigoler Fabrice, mais Mamert s’est mis à pleurer et les filles faisaient un drôle de bruit et des tas de papas et de mamans sont descendus dans le salon et ils ont demandé ce qui se passait.
— Ce sont les garçons qui ne nous laissent pas jouer tranquilles à la marchande, a dit Isabelle. Alors, on a été tous privés de dessert.
Et Fructueux avait raison, ce soir-là, c’était la glace au chocolat !
Et puis, le soleil est revenu, radieux, le jour de la fin des vacances. Il a fallu dire au revoir à tous les amis, faire les bagages et reprendre le train. Le patron de l’hôtel Beau-Rivage a proposé au père de Nicolas de lui donner un peu de ragoût pour le voyage, mais le père de Nicolas a refusé. Il a eu tort, car cette fois-ci, c’étaient les œufs durs qui étaient dans la malle marron, qui était, elle-même, dans le fourgon.
On est rentrés
Moi, je suis bien content d’être rentré à la maison, mais mes copains de vacances ne sont pas ici et mes copains d’ici sont encore en vacances et moi je suis tout seul et ce n’est pas juste et je me suis mis à pleurer.
— Ah, non ! a dit papa. Demain je recommence à travailler, je veux me reposer un peu aujourd’hui, tu ne vas pas me casser les oreilles.
— Mais enfin, a dit maman à papa, sois un peu patient avec le petit. Tu sais comment sont les enfants quand ils reviennent de vacances. Et puis maman m’a embrassé, elle s’est essuyé la figure, elle m’a mouché et elle m’a dit de m’amuser gentiment. Alors moi j’ai dit à maman que je voulais bien, mais que je ne savais pas quoi faire.
— Pourquoi ne ferais-tu pas germer un haricot ? m’a demandé maman. Et elle m’a expliqué que c’était très chouette, qu’on prenait un haricot, qu’on le mettait sur un morceau d’ouate mouillé et puis qu’après on voyait apparaître une tige, et puis des feuilles, et puis qu’on avait une belle plante d’haricot et que c’était drôlement amusant et que papa me montrerait. Et puis maman est montée arranger ma chambre.
Papa, qui était couché sur le canapé du salon, a poussé un gros soupir et puis il m’a dit d’aller chercher l’ouate. Je suis allé dans la salle de bains, j’ai pas trop renversé de choses et la poudre par terre c’est facile à nettoyer avec un peu d’eau ; je suis revenu dans le salon et j’ai dit à papa :
— Voilà l’ouate, papa.
— On dit : la ouate, Nicolas, m’a expliqué papa qui sait des tas de choses parce qu’à mon âge il était le premier de sa classe et c’était un drôle d’exemple pour ses copains.
— Bon, m’a dit papa, maintenant, va à la cuisine chercher un haricot.
A la cuisine, je n’ai pas trouvé d’haricot. Ni de gâteaux non plus, parce qu’avant de partir maman avait tout vidé, sauf le morceau de camembert qu’elle avait oublié dans le placard et c’est pour ça qu’en rentrant de vacances il a fallu ouvrir la fenêtre de la cuisine.
Dans le salon, quand j’ai dit à papa que je n’avais pas trouvé d’haricot, il m’a dit :
— Eh bien tant pis, et il s’est remis à lire son journal, mais moi j’ai pleuré et j’ai crié :
— Je veux faire germer un haricot ! Je veux faire germer un haricot ! Je veux faire germer un haricot !
— Nicolas, m’a dit papa, tu vas recevoir une fessée.
Alors ça, c’est formidable ! On veut que je fasse germer un haricot et parce qu’il n’y a pas d’haricots, on veut me punir ! Là, je me suis mis à pleurer pour de vrai, et maman est arrivée et quand je lui ai expliqué, elle m’a dit :
Читать дальшеИнтервал:
Закладка:
Похожие книги на «Les vacances du petit Nicolas»
Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Les vacances du petit Nicolas» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.
Обсуждение, отзывы о книге «Les vacances du petit Nicolas» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.