Sempé-Goscinny - Les vacances du petit Nicolas
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Devant le wagon Y, il y avait des tas de types de mon âge, des papas, des mamans et un monsieur qui tenait une pancarte où c’était écrit « Camp Bleu » : c’est le nom de la colonie de vacances où je vais. Tout le monde criait. Le monsieur à la pancarte avait des papiers dans la main, Papa lui a dit mon nom, le monsieur a cherché dans ses papiers et il a crié : « Lestouffe ! Encore un pour votre équipe ! »
Et on a vu arriver un grand, il devait avoir au moins dix-sept ans, comme le frère de mon copain Eudes, celui qui lui apprend à boxer.
— Bonjour, Nicolas, a dit le grand. Je m’appelle Gérard Lestouffe et je suis ton chef d’équipe. Notre équipe, c’est l’équipe Œil-de-Lynx.
Et il m’a donné la main. Très chouette.
— Nous vous le confions, a dit Papa en rigolant.
— Ne craignez rien, a dit mon chef ; quand il reviendra, vous ne le reconnaîtrez plus.
Et puis Maman a encore eu quelque chose dans l’œil et elle a dû sortir son mouchoir. Une dame, qui tenait par la main un petit garçon qui ressemblait à Agnan, surtout à cause des lunettes, s’est approchée de mon chef et elle lui a dit :
— Vous n’êtes pas un peu jeune pour prendre la responsabilité de surveiller des enfants ?
— Mais non, madame, a répondu mon chef. Je suis moniteur diplômé ; vous n’avez rien à craindre.
— Ouais, a dit la dame, enfin... Et comment faites-vous la cuisine ?
— Pardon ? a demandé mon chef.
— Oui, a dit la dame, vous cuisinez au beurre, à l’huile, à la graisse ? Parce que je vous préviens tout de suite, le petit ne supporte pas la graisse. C’est bien simple : si vous voulez qu’il soit malade, donnez-lui de la graisse !
— Mais madame... a dit mon chef.
— Et puis, a dit la dame, faites-lui prendre son médicament avant chaque repas, mais surtout pas de graisse ; ce n’est pas la peine de leur donner des médicaments si c’est pour les rendre malades. Et faites bien attention qu’il ne tombe pas pendant les escalades.
— Les escalades ? a demandé mon chef, quelles escalades ?
— Eh bien, celles que vous ferez en montagne ! a répondu la dame.
— En montagne ? a dit mon chef. Mais il n’y a pas de montagnes où nous allons, à Plage-les-Trous.
— Comment ! Plage-les-Trous ? a crié la dame. On m’a dit que les enfants allaient à Sapins-les-Sommets. Quelle organisation ! Bravo ! Je disais bien que vous étiez trop jeune pour...
— Le train pour Sapins-les-Sommets, c’est à la voie 4, madame, a dit un monsieur en uniforme, qui passait. Et vous feriez bien de vous dépêcher, il part dans trois minutes.
— Oh ! mon Dieu ! a dit la dame, je n’aurai même pas le temps de leur faire des recommandations !
Et elle est partie en courant avec le type qui ressemblait à Agnan.
Et puis on a entendu un gros coup de sifflet et tout le monde est monté dans les wagons en criant, et le monsieur en uniforme est allé voir le monsieur à la pancarte et il lui a demandé d’empêcher le petit imbécile qui jouait avec un sifflet de mettre la pagaille partout. Alors, il y en a qui sont descendus des wagons, et ce n’était pas facile à cause de ceux qui montaient. Des papas et des mamans criaient des choses, en demandant qu’on n’oublie pas d’écrire, de bien se couvrir et de ne pas faire de bêtises. Il y avait des types qui pleuraient et d’autres qui se sont fait gronder parce qu’ils jouaient au football sur le quai, c’était terrible. On n’a même pas entendu le monsieur en uniforme qui sifflait, il en avait la figure toute foncée, comme s’il revenait de vacances. Tout le monde a embrassé tout le monde et le train est parti pour nous emmener à la mer.
Moi, je regardais par la fenêtre, et je voyais mon papa et ma maman, tous les papas et toutes les mamans, qui nous faisaient « au revoir » avec leurs mouchoirs. J’avais de la peine. C’était pas juste, c’était nous qui partions, et eux ils avaient l’air tellement plus fatigués que nous. J’avais un peu envie de pleurer, mais je ne l’ai pas fait, parce qu’après tout, les vacances, c’est fait pour rigoler et tout va très bien se passer.
Et puis, pour la valise, Papa et Maman se débrouilleront sûrement pour me la faire porter par un autre train.
Tout seul, comme un grand, Nicolas est parti à la colo. Et s’il a eu un moment de faiblesse en voyant ses parents devenir tout petits, là-bas, au bout du quai de la gare, Nicolas retrouvera le bon moral qui le caractérise, grâce au cri de ralliement de son équipe...
Courage !
Le voyage en train s’est très bien passé ; ça prend toute une nuit pour arriver où nous allons. Dans le compartiment où nous étions, notre chef d’équipe, qui s’appelle Gérard Lestouffe et qui est très chouette, nous a dit de dormir et d’être sages pour arriver bien reposés au camp, demain matin. Il a bien raison. Je dis notre chef d’équipe, parce qu’on nous a expliqué que nous serions des équipes de douze, avec un chef. Notre équipe s’appelle l’équipe « Œil-de-Lynx », et notre chef nous a dit que notre cri de ralliement c’est : « Courage ! »
Bien sûr, on n’a pas pu beaucoup dormir. Il y en avait un qui pleurait tout le temps et qui disait qu’il voulait rentrer chez son papa et sa maman. Alors, un autre a rigolé et lui a dit qu’il n’était qu’une fille. Alors, celui qui pleurait lui a donné une baffe et ils se sont mis à pleurer à deux, surtout quand le chef leur a dit qu’il allait les faire voyager debout dans le couloir s’ils continuaient. Et puis, aussi, le premier qui a commencé à sortir des provisions de sa valise a donné faim à tout le monde, et on s’est tous mis à manger. Et de mâcher ça empêche de dormir, surtout les biscottes, à cause du bruit et des miettes. Et puis les types ont commencé à aller au bout du wagon, et il y en a eu un qui n’est pas revenu et le chef est allé le chercher, et s’il ne revenait pas, c’était parce que la porte s’était coincée, et il a fallu appeler le monsieur qui contrôle les billets pour ouvrir la porte, et tout le monde s’énervait, parce que le type qui était dedans pleurait et criait qu’il avait peur, et qu’est-ce qu’il allait faire si on arrivait dans une gare, parce que c’était écrit qu’il était interdit d’être là-dedans quand le train était dans une gare. Et puis, quand le type est sorti, en nous disant qu’il avait bien rigolé, le chef nous a dit de revenir tous dans le compartiment, et ça a été toute une histoire pour retrouver le bon compartiment, parce que comme tous les types étaient sortis de leurs compartiments, plus personne ne savait quel était son compartiment, et tout le monde courait et ouvrait des portes. Et un monsieur a sorti sa tête toute rouge d’un compartiment et il a dit que si on n’arrêtait pas ce vacarme, il allait se plaindre à la S.N.C.F., où il avait un ami qui travaillait dans une situation drôlement haute.
On s’est relayés pour dormir, et le matin nous sommes arrivés à Plage-les-Trous, où des cars nous attendaient pour nous conduire au camp. Notre chef, il est terrible, n’avait pas l’air trop fatigué. Pourtant, il a passé la nuit à courir dans le couloir, à faire ouvrir trois fois la porte du bout du wagon ; deux fois pour faire sortir des types qui y étaient coincés et une fois pour le monsieur qui avait un ami à la S.N.C.F., et qui a donné sa carte de visite à notre chef, pour le remercier.
Dans le car, on criait tous, et le chef nous a dit qu’au lieu de crier, on ferait mieux de chanter. Et il nous a fait chanter des chouettes chansons, une où ça parle d’un chalet, là-haut sur la montagne, et l’autre où on dit qu’il y a des cailloux sur toutes les routes. Et puis après, le chef nous a dit qu’au fond il préférait qu’on se remette à crier, et puis nous sommes arrivés au camp.
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