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Charles Coster: La légende d'Ulenspiegel

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Charles Coster La légende d'Ulenspiegel

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Charles de Coster

La légende et les aventures héroïques, joyeuses et glorieuses d’Ulenspiegel et de Lamme Goedzak au pays de Flandres et ailleurs.

1867

LIVRE PREMIER I À Damme en Flandre quand mai ouvrait leurs fleurs aux - фото 1

LIVRE PREMIER

I

À Damme, en Flandre, quand mai ouvrait leurs fleurs aux aubépines, naquit Ulenspiegel, fils de Claes.

Une commère sage-femme et nommée Katheline l’enveloppa de langes chauds, et, lui ayant regardé la tête, y montra une peau.

– Coiffé, né sous une bonne étoile ! dit-elle joyeusement.

Mais bientôt se lamentant et désignant un petit point noir sur l’épaule de l’enfant :

– Hélas ! pleura-t-elle, c’est la noire marque du doigt du diable.

– Monsieur Satan, reprit Claes, s’est donc levé de bien bonne heure, qu’il a déjà eu le temps de marquer mon fils ?

– Il n’était pas couché, dit Katheline, car voici seulement Chanteclair, qui éveille les poules.

Et elle sortit, mettant l’enfant aux mains de Claes.

Puis l’aube creva les nuages nocturnes, les hirondelles rasèrent en criant les prairies et le soleil montra pourpre à l’horizon sa face éblouissante.

Claes ouvrit la fenêtre et parlant a Ulenspiegel :

– Fils coiffé, dit-il, voici monseigneur du Soleil qui vient saluer la terre de Flandre. Regarde-le quand tu le pourras, et, quand plus tard tu seras empêtré en quelque doute, ne sachant ce qu’il faut faire pour agir bien, demande-lui conseil ; il est clair et chaud ; sois sincère comme il est clair, et bon comme il est chaud.

– Claes, mon homme, dit Soetkin, tu prêches un sourd ; viens boire, mon fils.

Et la mère offrit au nouveau-né ses beaux flacons de nature.

II

Pendant qu’Ulenspiegel y buvait à même, tous les oiseaux s’éveillèrent dans la campagne.

Claes, qui liait des fagots, regardait sa commère donner le sein à Ulenspiegel.

– Femme, dit-il, as-tu fait provision de ce bon lait ?

– Les cruches sont pleines, dit-elle, mais ce n’est pas assez pour ma joie.

– Tu parles d’un si grand heur bien piteusement.

– Je songe, dit-elle, qu’il n’y a pas un traître patard dans le cuiret que tu vois là pendant au mur.

Claes prit en main le cuiret ; mais il eut beau le secouer, il n’y entendit nulle aubade de monnaie. Il en fut penaud. Voulant toutefois réconforter sa commère :

– De quoi t’inquiètes-tu ? dit-il. N’avons-nous dans la huche le gâteau qu’hier nous offrit Katheline ? Ne vois-je là un gros morceau de bœuf qui fera au moins pendant trois jours du bon lait pour l’enfant ? Ce sac de fèves si bien tapi en ce coin est-il prophète de famine ? Est-elle fantôme cette tinette de beurre ? Sont-ce des spectres que ces enseignes et guidons de pommes rangés guerrièrement par onze en ligne dans le grenier ? N’est-ce point annonce de fraîche buverie que le gros bonhomme tonneau de cuyte de Bruges, qui garde en sa panse notre rafraîchissement ?

– Il nous faudra, dit Soetkin, quand on portera l’enfant à baptême, donner deux patards au prêtre et un florin pour le festin.

Sur ce, Katheline entra tenant un gros bouquet de plantes et dit :

– J’offre à l’enfant coiffé l’angélique, qui préserve l’homme de luxure, le fenouil, qui éloigne Satan…

– N’as-tu pas, demanda Claes, l’herbe qui appelle les florins ?

– Non, dit-elle.

– Donc, dit-il, je vais voir s’il n’y en a point dans le canal.

Il s’en fut, portant sa ligne et son filet, certain, au demeurant, de ne rencontrer personne, car il n’était qu’une heure avant l’ oosterzon , qui est, en Flandre, le soleil de six heures.

III

Claes vint au canal de Bruges, non loin de la mer. Là, mettant l’appât à sa ligne, il la lança à l’eau et il y laissa descendre son filet. Un petit garçonnet bien vêtu était sur l’autre bord, dormant comme souche, sur un bouquet de moules.

Il s’éveilla au bruit que faisait Claes et voulut s’enfuir, craignant que ce ne fût quelque sergent de la commune venant le déloger de son lit et le mener au Steen pour vacations illicites.

Mais il cessa d’avoir peur quand il reconnut Claes et que celui-ci lui cria :

– Veux-tu gagner six liards ? Chasse le poisson par ici.

Le garçonnet, à ce propos, entra dans l’eau, avec sa petite bedondaine déjà gonflée, et s’armant d’un panache de grands roseaux, chassa le poisson vers Claes.

La pêche finie, Claes retira son filet et sa ligne, et marchant sur l’écluse vint près du garçonnet.

– C’est toi, dit-il, que l’on nomme Lamme de ton nom de baptême et Goedzak à cause de ton doux caractère, et qui demeures rue du Héron, derrière Notre-Dame. Comment, si jeune et si bien vêtu, te faut-il dormir sur un lit public ?

– Las ! monsieur du charbonnier, répondit le garçonnet, j’ai au logis une sœur plus jeune que moi d’un an et qui me daube a grands coups à la moindre querelle. Mais je n’ose sur son dos prendre ma revanche, car je lui ferais mal, monsieur. Hier, au souper, j’eus grand’faim et nettoyai de mes doigts le fond d’un plat de bœuf aux fèves dont elle voulait avoir sa part. Il n’y en avait assez pour moi, monsieur. Quand elle me vit me pourléchant à cause du bon goût de la sauce, elle devint comme enragée et me frappa à toutes mains de si grandes gifles que je m’enfuis tout meurtri de la maison.

Claes lui demanda ce que faisaient ses père et mère pendant cette giflerie.

Lamme Goedzak répondit :

– Mon père me battait sur une épaule et ma mère sur l’autre en me disant : « Revanche-toi, couard. » Mais moi, ne voulant pas frapper une fille, je m’enfuis.

Soudain Lamme blêmit et trembla de tous ses membres.

Et Claes vit venir une grande femme et, marchant à côté d’elle une fillette maigre et d’aspect farouche.

– Ah ! dit Lamme tenant Claes au haut-de-chausses, voici ma mère et ma sœur qui me viennent quérir. Protégez-moi, monsieur du charbonnier.

– Tiens, dit Claes, prends d’abord ces sept liards pour salaire et allons à elles sans peur.

Quand les deux femmes virent Lamme, elles coururent à lui et toutes deux le voulurent battre, la mère parce qu’elle avait été inquiète et la sœur parce qu’elle en avait l’habitude.

Lamme se cachait derrière Claes et criait :

– J’ai gagné sept liards, j’ai gagné sept liards, ne me battez point.

Mais la mère l’embrassait déjà, tandis que la fillette voulait de force ouvrir les mains de Lamme pour avoir son argent. Mais Lamme criait :

– C’est le mien, tu ne l’auras pas.

Et il serrait les poings. Claes toutefois secoua rudement la fillette par les oreilles et lui dit :

– S’il t’arrive encore de chercher noise à ton frère, qui est bon et doux comme un agneau, je te mettrai dans un noir trou à charbon, et là ce ne sera plus moi qui te tirerai les oreilles mais le rouge diable d’enfer, qui te mettra en morceaux avec ses grandes griffes et ses dents qui sont comme fourches.

À ce propos, la fillette n’osant plus regarder Claes ni s’approcher de Lamme, s’abrita derrière les jupons de sa mère. Mais en entrant en ville, elle criait partout :

– Le charbonnier m’a battue ; il a le diable dans sa cave.

Cependant elle ne frappa plus Lamme davantage ; mais, étant grande, le fit travailler à sa place. Le doux niais le faisait volontiers.

Claes avait, cheminant, vendu sa pêche à un fermier qui la lui achetait de coutume. Rentrant au logis, il dit à Soetkin :

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