Max Gallo - La nuit des longs couteaux

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Par l'éclat de la couleur, la chemise brune distingue pour tous le S.A. de la masse. C'est dans ce fait qu'elle trouve sa justification : elle est le signe distinctif du S.A. ; elle permet à l'ami comme à l'ennemi de reconnaître au premier coup d'œil celui qui professe la conception du monde national-socialiste.

... La S.A. est l'incarnation du national-socialisme. A coups de poing, la S.A. a ouvert à l'idée nationale-socialiste la voie qui mène à la victoire. Et dans sa marche, la S.A. a entraîné les sceptiques, les hésitants au milieu de cette prodigieuse levée en masse de la nation.

L'assaut de la vague brune sous le signe de la croix gammée ne cessait de crier aux attentistes : Viens avec nous, camarade !

Des centaines de milliers de travailleurs n'auraient pas retrouvé le chemin de la patrie s'il n'y avait pas eu la S.A... C'est la S.A. qui les a enlevés à la rue, à la faim, et au chômage. Les bataillons bruns ont été à l'école du national-socialisme. Car dans leurs rangs il n'y a ni privilège de naissance, de rang ou de fortune : seuls comptent l'homme et les services qu'il a rendus au mouvement.

Aujourd'hui, l'Etat national-socialiste repose sur des bases solides. Par millions, les soldats politiques du national-socialisme veillent sur le nouvel Etat qui est leur Etat.

... Malheureusement à la suite de la révolution nationale-socialiste des cercles réactionnaires se sont accrochés à nos chausses. Certes, ils se sont « alignés », ils ont même piqué à leurs revers la croix gammée en affirmant vivement qu'ils avaient toujours été des nationaux.

Mais nous n'avons pas fait une révolution nationale, mais une révolution nationale-socialiste et nous mettons l'accent sur le mot socialiste... Par une inconcevable clémence, le nouveau régime, quand il a pris le pouvoir, n'a pas éliminé impitoyablement tous les représentants de l'ancien système et de celui qui l'avait précédé... Nous leur tordrons le cou et sans le moindre mouvement de pitié s'ils osent mettre en pratique des convictions réactionnaires.

Réactionnaires, conformistes bourgeois, spécialistes du dénigrement, tous par disposition naturelle d'esprit, considèrent la révolution comme une monstruosité. Il est vrai en revanche que nous avons envie de vomir lorsque nous pensons à eux.

Mais, rempart inébranlable de la révolution, la S.A. se dresse contre la réaction, le dénigrement et le conformisme. En elle est incarné tout ce qui fait l'esprit de la révolution.

Dans les années de lutte, la chemise brune était costume d'apparat. Elle était aussi linceul. Après la victoire, elle est devenue le symbole de l'unité nationale-socialiste, elle est devenue le costume de l'Allemand et le restera.

L'ordre et la discipline de la S.A. ont été tout d'abord une nécessité. C'est la S.A. qui faisait l'unité des forces révolutionnaires qui, à l'origine, ne constituaient qu'un agrégat mal lié. Plus tard, la S.A. est devenue un instrument d'éducation et le ciment de la communauté nationale qui ne peut subsister si l'individu ne se soumet en tout.

Aujourd'hui, elle est l'expression du nouveau style de vie allemand. Ayant son origine dans la S.A., il s'impose à toutes les formes de la vie en Allemagne.

La S.A. c'est la révolution nationale-socialiste !

II — EXTRAITS DU DISCOURS PRONONCÉ PAR LE CHANCELIER HITLER DEVANT LE REICHSTAG A L'OPÉRA KROLL LE 13 JUILLET 1934 A 20 HEURES

Députés,

Hommes du Reichstag allemand,

A la demande du gouvernement, votre président, Hermann Gœring, vous a convoqués aujourd'hui pour me donner la possibilité devant ce forum le plus qualifié de la nation, de donner au peuple des éclaircissements sur des événements qui, je le souhaite, demeureront, pour l'éternité, dans notre histoire, un souvenir aussi plein d'enseignements qu'il l'est de tristesse.

Par suite d'une série de circonstances et de fautes personnelles, de l'insuffisance de certains hommes, des dispositions de certains autres, une crise a éclaté au sein de notre jeune Reich ; elle n'aurait pu avoir que trop facilement, dans un avenir assez rapproché, des suites véritablement destructrices. Exposer devant vous, et ainsi devant la nation, la naissance et le développement de cette crise est le but de mon discours. Mon exposé sera franc et sans ménagement. Il faudra toutefois que je m'impose certaines réserves — et ce seront les seules — celles qu'impose le souci de ne pas franchir les limites tracées par le sentiment de la pudeur.

Lorsque le 30 janvier 1933, le Maréchal Président du Reich von Hindenburg me confia la direction du nouveau gouvernement allemand qui venait d'être constitué, le Parti national-socialiste prenait la charge d'un Etat qui, aussi bien au point de vue politique qu'au point de vue économique, était en pleine décadence. Toutes les formations politiques de l'époque passée avaient contribué à cette décadence et en portaient donc leur part de responsabilité. Depuis que l'empereur et les princes allemands avaient été congédiés, le peuple allemand s'était trouvé livré à des hommes qui, en tant que représentants du monde des partis, avaient sciemment provoqué cette décadence, ou l'avaient acceptée par faiblesse. Des révolutionnaires marxistes aux nationalistes bourgeois, en passant par le centre catholique, tous les partis et leurs chefs avaient démontré leur incapacité à gouverner l'Allemagne.

Le 30 janvier 1933 n'a donc pas marqué la simple transmission de pouvoirs d'un gouvernement à un autre gouvernement mais la liquidation définitive, à laquelle toute la nation aspirait, d'un état de choses insupportable.

Préciser ces faits est nécessaire parce que (les événements l'ont montré) dans certaines têtes il semble avoir été oublié que l'on a eu jadis toute possibilité de manifester ses capacités politiques. Personne en Allemagne ne pourrait reprocher au mouvement national-socialiste d'avoir barré le chemin à des forces politiques dans lesquelles on pouvait encore placer de l'espoir.

Pour des raisons impénétrables, le destin a condamné notre peuple à servir pendant quinze ans de champ d'expérience et de cobaye aux politiciens de toutes sortes.

Il fut peut-être intéressant et amusant pour notre entourage de suivre ces expériences, mais, pour le peuple allemand, elles furent aussi douloureuses qu'épuisantes. Que l'on se rappelle cette époque et l'on évoquera tous ceux qui tour à tour se succédèrent comme chanceliers du Reich. Nous, nationaux-socialistes, avons le droit de ne pas figurer dans leur série. Le 30 janvier 1933 l'on n'a pas formé comme tant de fois auparavant, un nouveau ministère ; un nouveau régime, à cette date, a rejeté de côté une époque périmée.

Cet acte historique que fut la liquidation de la période la plus triste qui nous ait précédés dans la vie de notre nation a été légitimé par le peuple allemand lui-même. Car nous n'avons pas, comme les hommes de novembre 1918, pris possession du pouvoir en usurpateurs ; nous l'avons pris par les moyens légaux. Nous n'avons pas, comme des anarchistes sans scrupules, fait une révolution, mais, comme exécuteurs de la volonté de la nation, nous avons rejeté le régime que nous avait donné une émeute. Nous n'avons pas cru devoir assurer notre pouvoir grâce aux baïonnettes ; nous l'avons ancré dans les coeurs de nos compatriotes.

Si aujourd'hui je lis dans un certain journal étranger que je suis plein de préoccupations, et, surtout actuellement très inquiet de la situation économique, je n'ai à donner qu'une réponse à ce barbouilleur de papier : oui, j'ai des soucis mais j'en ai depuis toujours ; c'est parce que nous avions souci de notre peuple que nous l'avons défendu lorsque lui fut imposée une guerre dont il n'était en rien responsable; plus tard, après le désastre, ce sont des préoccupations encore plus graves qui ont fait de nous des révolutionnaires. Et enfin, quand après quinze ans nous avons pris la direction du pays, nos soucis et nos préoccupations ne nous ont pas abandonnés. Au contraire. On doit me croire quand je déclare que je n'ai encore jamais eu souci de moi-même, mais que depuis que la confiance du Maréchal m'a placé là où je suis, je sens tout le poids du souci que me donne la vie présente et l'avenir de notre peuple. Car le 30 janvier nous n'avons pas pris possession d'un Etat sain et en ordre mais d'un chaos économique et politique que ceux-là mêmes qui me critiquent aujourd'hui considéraient et proclamaient alors irréparables. Quant à nous, nous avons osé engager la lutte sur tous les terrains contre un destin qui paraissait inexorable.

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