Max Gallo - La nuit des longs couteaux
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« Je m'adresse aujourd'hui à vous, d'abord pour que vous entendiez ma voix et sachiez que je suis indemne et en bonne santé, ensuite pour vous apprendre le crime le plus monstrueux de l'histoire allemande. Une petite clique d'officiers ambitieux, aussi irresponsables que stupides, a formé un complot pour m'éliminer, moi et le haut commandement des forces armées. La bombe placée par le comte von Stauffenberg a explosé à deux mètres de moi... Je n'ai reçu que quelques égratignures, contusions et blessures. Je considère cela comme une confirmation de la tâche que m'a confiée la Providence... Cette fois, nous allons leur régler leur compte de la façon qui nous est coutumière, à nous nationaux-socialistes ! »
Et c'est une nouvelle Nuit des longs couteaux : dans le Reich en ruine, on traque et on tue. 4980 personnes au moins sont exécutées. Des milliers sont envoyées dans les camps de concentration. S.S., Gestapo, S.D., ces forces qui avaient surgi dans la nuit du 30 juin 1934, elles sont toujours là, cent fois plus puissantes, nourries de l'expérience de tant de crimes. Et leurs victimes ce 20 juillet, ce sont les officiers qui avaient cru vaincre le 30 juin 1934.
Voici le maréchal du Reich Erwin von Witzleben. Il avait, dans la nuit du 2 au 3 juillet 1934 célébré la victoire de la Reichswehr sur les S.A. et regretté de ne pas avoir participé à l'action. Maintenant il est dans le box des accusés. Il n'a même pas droit à une ceinture pour retenir son pantalon. Et le juge du Parti, Freisler, lui crie : « Ne tiraillez donc pas sans cesse votre pantalon, Witzleben. C'est dégoûtant. Ne pouvez-vous pas le tenir ? »
Witzleben, Hoepner, Stieff, Hagen, Hase, Bernardis, Klausing, York von Wartenburg, tous officiers de la Wehrmacht, généraux, commandants en chef ou lieutenants, tous promis au bourreau, au supplice. Pendus avec une corde à piano qui serre lentement, tue en sept ou douze minutes parce que le supplicié est étranglé comme au garrot Et les opérateurs sont là qui filment sur l'ordre du Führer cette interminable agonie. Un drap noir dissimule les visages, mais on a laissé les jambes visibles pour que les spectateurs puissent assister aux soubresauts des victimes. Tous officiers de la Reichswehr.
Ces mêmes hommes qui avaient laissé, un 30 juin 1934, assassiner d'autres hommes, Schleicher, Bredow, Klausener, qui avaient prêté serment à Hitler et qui, révoltés d'une autre nuit, dix ans plus tard, alors que gisaient sur toutes les terres d'Europe des millions de victimes, connaissaient à leur tour la mort « de la façon qui nous est coutumière, à nous nationaux-socialistes » avait dit le Führer.
Ils avaient cru, dans cette Nuit des longs couteaux, gagner la partie, comme d'autres — les Papen, les Hindenburg — avaient cru la gagner le 30 janvier 1933 oubliant que le nazisme ne pouvait se tenir à bout de bras comme un épervier docile et aveuglé, qui une fois lâché et accomplie sa chasse, sa nuit de meurtres, revient se poser sur le poing. Ils n'avaient pas compris que le nazisme, nourri de tous les ferments anciens, puisant sa force destructrice dans les mythologies violentes, cherchant et utilisant dans chaque homme la zone sombre où se terrent les instincts refoulés, que le nazisme, cet ordre nouveau, avec ses emblèmes, ses cris, ses parades, ses tueurs, était la barbarie surgie du passé millénaire et décuplée par les inventions du siècle. Et que la barbarie n'a d'autre fin qu'elle-même.
Paris-Nice 1969-1970
ANNEXES
I — EXTRAITS DU DISCOURS DU MINISTRE D'ÉTAT ET CHEF D'ÉTAT-MAJOR ERNST RŒHM AU CORPS DIPLOMATIQUE ET A LA PRESSE ÉTRANGÈRE A BERLIN, LE 18 AVRIL 1934
La nouvelle Allemagne nationale-socialiste sous le signe de la croix gammée n'a pas que des amis dans le monde. On a beaucoup parlé, on a beaucoup écrit à son sujet... Dans leur ensemble ou presque les étrangers n'ont compris ni le sens ni la nature de la révolution allemande. On oublie presque toujours qu'il ne s'agit pas d'un changement de main du pouvoir politique. Non ! C'est le surgissement d'une nouvelle conception du monde.
... La révolution nationale-socialiste signifie la rupture spirituelle avec la pensée de la grande révolution française de 1789.
Cette pensée, qui ne tient compte que des éléments mesurables et dénombrables, a vu se dresser contre elle dans le national-socialisme une nouvelle forme de l'idéalisme devant lequel la démocratie n'éprouve que désarroi, parce que par une nécessité naturelle elle est incapable d'en saisir le principe intérieur.
A la place des valeurs de la démocratie, le national-socialisme a mis des forces que l'on ne peut mesurer avec l'aune et la balance, que l'on ne peut comprendre uniquement par raison et calcul, les forces de l'âme et du sang.
L'univers moral du national-socialisme et celui de la démocratie se situent donc à deux niveaux conceptuels différents...
Je vais vous parler de la S.A. La S.A. est l'héroïque incarnation de la volonté et de la pensée de la révolution allemande. On ne peut comprendre la nature et la tâche de la S.A. que si l'on comprend la nature et les buts de la révolution nationale-socialiste...
La révolution allemande a commencé par détruire les formes intérieures de la République de Weimar. A la place du système rouge et noir de novembre, elle a institué le régime national-socialiste dont elle a fait l'incarnation de l'autorité politique de l'Etat.
Mais comme conception du monde — et le but premier et dernier de notre combat durant toutes ces années a été d'imposer intégralement une nouvelle conception du monde — le national-socialisme n'est pas un problème constitutionnel et il n'existe pas entre lui et la forme terrestre de l'Etat, quel qu'il soit, de rapport causal...
La S.A., répétons-le, est l'incarnation héroïque de la volonté et de la pensée de la révolution nationale-socialiste.
La révolution nationale-socialiste est un processus de pédagogie morale. Il y a longtemps qu'il a commencé et il ne sera terminé que lorsque le dernier Allemand représentera et confessera, par ses actes et ses pensées, le national-socialisme.
Lorsque Hitler a commencé son combat c'était un soldat... Le combat, le combat et encore le combat voilà ce qui a marqué sa vie. Aussi, il allait de soi que dans cette lutte il soumette ses auxiliaires à des impératifs militaires.
Pour garantir l'exécution cohérente de la ligne politique de sa volonté, il a ainsi édifié l'armée brune de la révolution sur deux piliers solides : l'autorité du chef et la discipline.
Une seule décision du S.A. est volontaire : celle d'entrer dans les rangs des troupes d'assaut de la rénovation allemande. Dès l'instant où il revêt l'uniforme brun, il se soumet sans restriction à la loi de la S.A.
Celle-ci est :
« Obéissance jusqu'à la mort au chef suprême de la S.A. : Adolf Hitler. Mes biens et mon sang, ma force et ma vie, tout ce que j'ai appartient à l'Allemagne. »
Dès le début Hitler n'a pas lutté pour des buts mesquins... Dès le premier jour, quand sept hommes sans nom, sans alliés, sans journaux, sans argent songèrent à relever l'Allemagne de ses ruines, ce qui était en jeu, c'était le pouvoir tout entier.
Dans ce combat, son arme fut la SA.
Ce n'est pas une bande de conjurés intrépides mais une armée de croyants et de martyrs, d'agitateurs et de soldats qu'il lui fallait dans cette lutte gigantesque dont l'enjeu était l'âme du peuple allemand.
Comme ces tâches l'exigeaient, Adolf Hitler a créé un type nouveau de combattant: le soldat d'une idée politique. A ses soldats politiques, il a donné le drapeau rouge à croix gammée, symbole nouveau de l'avenir allemand, il a donné la chemise brune que revêt le S.A. dans le combat, les honneurs et dans la mort.
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