Max Gallo - 1943-Le souffle de la victoire
Здесь есть возможность читать онлайн «Max Gallo - 1943-Le souffle de la victoire» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: Старинная литература, fra. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.
- Название:1943-Le souffle de la victoire
- Автор:
- Жанр:
- Год:неизвестен
- ISBN:нет данных
- Рейтинг книги:3 / 5. Голосов: 1
-
Избранное:Добавить в избранное
- Отзывы:
-
Ваша оценка:
- 60
- 1
- 2
- 3
- 4
- 5
1943-Le souffle de la victoire: краткое содержание, описание и аннотация
Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «1943-Le souffle de la victoire»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.
1943-Le souffle de la victoire — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком
Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «1943-Le souffle de la victoire», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.
Интервал:
Закладка:
L’émotion qui tout à coup serre la gorge. Quand enfin un homme apparaît, vrai, juste.
« Je suis très touché de ce que vous venez de dire. You are a man », murmure de Gaulle.
Il toussote.
« Tout cela compte peu… poursuit-il. Nous ferons tout pour vous aider. Quand une difficulté surgira, je vous prie de me faire confiance et de prendre contact avec moi. Par exemple, je prévois déjà, et vous aussi, que c’est cela qu’il faudra faire quand se posera sur le terrain la question de Paris. »
Eisenhower approuve.
De Gaulle sent que se noue avec cet homme une relation franche, il lui semble qu’il peut faire confiance à ce soldat.
« Pour la prochaine campagne de France, dit Eisenhower, j’aurai besoin de votre appui, du concours de vos fonctionnaires, du soutien de l’opinion française. »
Ton nouveau !
Eisenhower poursuit :
« Je ne sais encore quelle position théorique mon gouvernement me prescrira de prendre dans mes rapports avec vous. Mais en dehors des principes, il y a les faits. »
De Gaulle regarde Eisenhower droit dans les yeux. Le général américain ne baisse pas la tête.
« Je tiens à vous dire, continue-t-il, que dans les faits, je ne connaîtrai en France d’autre autorité que la vôtre. »
De Gaulle lui serre longuement la main.
Enfin ! De Gaulle a le sentiment de disposer d’un appui essentiel. Eisenhower est l’homme qui, au moment décisif pour la France, jouera le rôle capital.
« Si nous avons éprouvé quelques difficultés dans nos rapports, ce n’est ni votre faute ni la mienne, dit de Gaulle. Cela a dépendu des conditions qui ne sont pas en nous-mêmes… Quand nous aurons gagné la guerre, il n’en restera plus trace (il sourit) sauf naturellement pour les historiens. »
38.
Ni de Gaulle ni Eisenhower ne savent encore que Hitler, en ce mois de décembre 1943, a confié au Feldmarschall Erwin Rommel le soin d’organiser la défense du territoire français contre une invasion.
Et Rommel a consacré tout ce mois de décembre à inspecter les côtes, à prévoir des champs de mines sur les plages, des pieux surmontés d’une charge explosive et reliés entre eux par des fils de fer barbelés qui, heurtés, déclenchent des explosions.
Il a examiné les éléments du Mur de l’Atlantique, cet ensemble de fortifications.
Il a établi la position des emplacements d’artillerie, ceux des divisions d’infanterie et des divisions de panzers. Il est persuadé que c’est « le front de l’Ouest qui compte avant tout ».
On peut arrêter les Russes par une défense « rigide », dit-il.
« Mais si nous arrivons à rejeter Anglais et Américains à la mer, il s’écoulera du temps avant qu’ils ne reviennent. »
Il commence son périple d’inspection au Danemark. Il écrit à son épouse.
8 décembre 1943
« Très chère Lu,
« Nous sommes en route aujourd’hui vers le point le plus septentrional des défenses côtières. Dans quelques jours, la tournée sera terminée ; c’est alors que commencera le travail de paperasserie. À l’Est et au Sud, nos troupes livrent de violents combats. Inutile de vous dire quels sont mes sentiments, moi qui vois de loin la situation. J’ai appris qu’à l’avenir l’ordre de mobilisation s’étendra aux jeunes gens de quatorze ans ; ils seront versés dans le service du travail ou affectés à la défense, compte tenu de leur taille et de leur développement physique. »
11 décembre 1943
« Nous revenons maintenant de la capitale (Copenhague). Encore quelques jours de travail de bureau et je reprends mes occupations.
« Au Danemark, on trouve encore à acheter tout ce que l’on veut, mais, bien entendu, les Danois ne vendent qu’à leurs compatriotes. J’ai fait quelques achats en prévision de Noël, jusqu’à épuisement de mon allocation de devises. »
Le 14 décembre 1943, il arrive en France.
15 décembre 1943
« Suis bien arrivé hier. On m’a donné pour résidence [près de Fontainebleau] un ravissant château qui appartint jadis à M me de Pompadour. Malheureusement, je ne resterai pas longtemps ici. Je dois déjà repartir demain en tournée, comme vient de l’annoncer la radio. On croirait vraiment qu’ils sont impatients d’informer les Anglais et les Américains de ma présence ici.
« Déjeuner aujourd’hui [avec Rundstedt].
« Il semble satisfait et je pense que tout va bien. Cependant, je tiens à me rendre compte par moi-même de la situation et à contrôler la réalité des faits. Ce vieux château est ravissant. Les Français d’il y a deux siècles voyaient grand lorsqu’ils bâtissaient pour leur classe dirigeante. En comparaison, nous sommes vraiment des provinciaux. »
25 décembre 1943
« Quelle chance que le téléphone ait si bien fonctionné hier au soir et que je sache maintenant que tout va bien pour vous deux. La grande nouvelle a été celle de l’incorporation de Manfred prévue pour le 6 janvier. Je ne doute pas que notre fils s’en réjouisse, mais pour moi, et davantage encore pour vous, c’est dur de voir notre enfant quitter le foyer familial. Il vous faudra certainement longtemps avant de pouvoir vous y habituer.
« Je vous souhaite à tous deux un joyeux Noël. Profitez bien du temps que vous avez encore à rester ensemble… Hier, j’ai passé la soirée avec les officiers de mon état-major, puis avec mes soldats ; mais il est difficile d’être bien gai en ce moment. »
39.
En cette fin d’année 1943, comment la gaieté pourrait-elle éclore, fleurir dans ce continent européen martyrisé et dont Rommel semble ignorer qu’en tant de ses lieux il est devenu un abattoir ?
Les SS exterminent à Auschwitz, à Birkenau. Ils massacrent mais ils ont peur.
Le ghetto de Varsovie s’est insurgé et les combattants juifs ont choisi de mourir les mains nues contre une troupe SS surarmée.
Plus angoissant encore pour les bourreaux, les Juifs des camps de Treblinka et de Sobibor se sont soulevés.
À Sobibor, un groupe de prisonniers soviétiques, ayant à leur tête un lieutenant juif de l’armée Rouge, ont « liquidé » un SS, 300 détenus ont réussi à s’échapper, à gagner les forêts voisines. Les Russes ont traversé le Bug et rejoint les partisans.
Face à l’ébranlement de son empire, Himmler donne l’ordre de tuer, de tuer encore et de plus en plus vite.
Dans le camp de Maidanek, le 3 novembre 1943, les SS tuent 10 400 détenus.
Les haut-parleurs déversent des flots de musique afin de noyer les détonations et les cris des assassinés.
Les SS ont donné comme nom de code à cette tuerie : « Fête de la moisson » !
Et la mort fauche partout.
Sur le territoire du Reich, on vide les prisons en transférant les détenus dans des camps de concentration, où l’on tue d’une balle dans la nuque, à coups de pioche, par pendaison.
Au camp de Mauthausen, les déportés ont dû tailler dans la paroi d’une carrière cent huit hautes marches.
Ils doivent les gravir, portant des pierres d’une cinquantaine de kilos.
Les SS souvent les poussent afin qu’ils basculent dans la carrière où d’autres détenus creusent la roche.
Et les SS donnent l’ordre de verser sur eux les pierres contenues dans les bennes des camions.
Des dizaines de milliers de travailleurs forcés meurent dans les usines souterraines de faim et d’épuisement. Souvent, ils sont battus à mort.
Francfort, Brème, Berlin reçoivent, au mois de décembre 1943, 2 000 tonnes de bombes lâchées par des centaines de bombardiers de l’US Air Force et de la Royal Air Force.
Читать дальшеИнтервал:
Закладка:
Похожие книги на «1943-Le souffle de la victoire»
Представляем Вашему вниманию похожие книги на «1943-Le souffle de la victoire» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.
Обсуждение, отзывы о книге «1943-Le souffle de la victoire» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.