Max Gallo - 1943-Le souffle de la victoire

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À 16 heures, les Trois Grands se retrouvent. Staline et Churchill s’accordent pour que Roosevelt préside la réunion.

« Bien sûr, dit Roosevelt, puisque je suis le plus jeune.

— L’avenir de l’humanité est entre nos mains », dit Churchill.

Staline lève lentement le bras, comme un élève appliqué qui demande la parole.

Il ouvre la bouche, laisse voir ses dents noires et cariées, puis il parle d’une voix sourde.

« Nous sommes privilégiés par l’Histoire qui nous a conféré un grand pouvoir ainsi que d’immenses possibilités », dit-il.

Il attend que les traducteurs achèvent de traduire pour ajouter, solennel :

« Messieurs, la conférence est ouverte. »

On discute de l’opération Overlord et Churchill, qui défend l’idée d’une nouvelle opération en Méditerranée, découvre avec effarement et colère que Roosevelt appuie Staline, allant jusqu’à lui faire des clins d’œil complices !

Il constate sans surprise que Staline qui sait être urbain et charmeur - фото 50

Il constate sans surprise que Staline, qui sait être urbain et charmeur, brutalise ses collaborateurs, traite le maréchal Vorochilov comme un chien : comment se fier à un tel tyran ? Roosevelt est un naïf.

Lorsque Roosevelt, sujet à un malaise, est contraint de se retirer, Churchill et Staline restent face à face. On s’observe. On se défie. Le Premier ministre britannique répète que Dieu protège les Alliés.

« Le diable est avec moi, dit Staline tout sourires, Dieu est un bon conservateur, le diable est un communiste. »

Le 29 novembre, Churchill, en uniforme de la Royal Air Force, offre à Staline de la part de Sa Majesté George VI une épée où sont gravés les mots :

« Au courage héroïque des citoyens de Stalingrad, en signe d’hommage du peuple britannique, ce cadeau du roi George VI. »

Staline paraît ému, passe l’épée à Vorochilov qui laisse tomber le fourreau, et Staline l’assassine d’un regard.

Puis les discussions reprennent, tendues, entre Staline et Churchill.

Le tyran géorgien menace de se retirer parce que l’engagement de Churchill à propos de l’ouverture du second front lui paraît incertain !

Staline se lève.

« Ne perdons plus notre temps ici, rentrons, dit-il à Vorochilov, nous avons suffisamment à faire sur le front. »

Il n’accepte de rester qu’à la condition qu’on nomme un général en chef, commandant les troupes d ’Overlord.

Il se montre inflexible, fumant sans arrêt et dessinant avec son crayon rouge des têtes de loup sur son carnet.

Roosevelt promet de choisir dès le lendemain de la conférence le général américain chargé d ’Overlord.

Aussitôt Staline redevient aimable, et le sera tout au long du banquet somptueux qu’il offre à sa résidence.

Mais les amabilités de Staline sont comme les dragées, enrobées de sucre et fourrées de poison.

En levant son verre, Staline déclare ainsi :

« Toute la puissance des armées allemandes reposant sur quelques 50 000 – ou peut-être 100 000 – officiers, il suffira de les faire fusiller pour extirper définitivement le militarisme allemand. »

Churchill, qui a toujours pensé que Staline a donné l’ordre de tuer, à Katyn, des milliers d’officiers polonais, s’indigne.

« Le Parlement et l’opinion britanniques ne toléreront jamais des exécutions de masse, dit-il.

— Il faudra en fusiller 50 000 ou 100 000 », répète Staline. Churchill bondit, exaspéré, indigné.

« J’aimerais mieux qu’on me fusille, ici et maintenant, dans ce jardin, plutôt que de souiller l’honneur de mon pays et le mien propre par une telle infamie. »

Roosevelt, sur un ton moqueur, lance :

« J’ai un compromis à proposer, qu’on en fusille non pas 50 000 mais 49 000 ! »

Le fils du président des États-Unis, Elliott, d’une voix hésitante d’ivrogne, approuve Staline, déclare que de toute façon les 50 000 ou 100 000 officiers mourront dans les combats !

Staline trinque avec lui.

« À votre santé, Elliott ! »

Churchill quitte la pièce, lançant à Elliott :

« Comment osez-vous ? On dirait que vous faites tout pour briser l’entente entre les Alliés. »

Churchill raconte qu’au moment de franchir la porte, on lui « tape sur l’épaule. C’est Staline, flanqué de Molotov, qui me fait un grand sourire m’assurant que tout cela n’est qu’une blague. »

Churchill se laisse convaincre et Staline fait rire tous les convives en lançant :

« Viens Molotov, raconte-nous comment tu as signé en 1939 le pacte avec Hitler ! »

Plus tard, Churchill regagne ses appartements, d’un pas lourd, la tête baissée.

Cette soirée lui laisse un sentiment d’amertume. Roosevelt s’est rangé du côté de Staline, de ce tyran criminel, qui a été et qui sera toujours une menace pour la démocratie.

Il pense au massacre de Katyn, à l’avenir des Polonais.

« Le Premier ministre, note le médecin de Churchill dans son Journal , est consterné par sa propre impuissance. »

Le lendemain soir, 30 novembre, on fête à l’ambassade britannique le soixante-neuvième anniversaire de Churchill et la fin de la conférence. Staline et Roosevelt célèbrent le courage et l’obstination de Churchill, grand inspirateur de la croisade contre le nazisme.

Staline est détendu, joyeux.

Il l’a emporté.

Overlord sera lancé au printemps de 1944.

Il ne s’est engagé sur rien de précis, concernant la Pologne, le partage de l’Allemagne, le sort des pays d’Europe centrale.

Il a promis de prendre part à la guerre contre le Japon après la capitulation allemande, mais les conditions de cette participation restent à définir.

Le communiqué officiel se borne à proclamer :

« Nous avons harmonisé nos plans pour la destruction des forces allemandes… Notre offensive sera impitoyable et multiple. »

Derrière ces mots vagues, il n’y a ni Overlord ni un second débarquement envisagé dans le sud de la France.

Staline, alors qu’on apporte deux pyramides de crème glacée, salue « Churchill, mon partenaire dans la guerre et mon ami, enfin si l’on peut appeler M. Churchill un ami ».

On rit.

Staline traverse la salle, trinque avec le Premier ministre anglais en lui passant le bras autour des épaules.

Et Churchill, levant son verre, lance d’une voix forte :

« Au grand Staline. »

37 Staline dans lavion qui vient de quitter Téhéran ce 2 décembre 1943 - фото 51

37.

Staline, dans l’avion qui vient de quitter Téhéran, ce 2 décembre 1943, paraît somnoler.

Mais derrière ses paupières mi-closes, il aperçoit le crâne chauve de Beria, la large nuque de Molotov.

De temps à autre, ces deux-là, qui le connaissent bien, se tournent vers lui.

Ils sont sur leurs gardes. Ils savent que leur vie est entre les mains du camarade Staline.

Un battement de paupières peut décider de leur sort.

Il est le grand Staline !

Il se repaît de ces deux mots lancés par Churchill, ce vieux conservateur antibolchevique qui trouvait dans les années 1930 que Mussolini était le plus grand chef d’État du XX e siècle, et osait alors faire l’éloge du fascisme.

Aujourd’hui, il lève son verre à la santé du « grand Staline » et il honore le peuple de Stalingrad.

Les vapeurs de l’orgueil envahissent l’esprit de Staline.

À Bakou, il quitte son uniforme de parade, bon pour M. Churchill et M. Roosevelt.

Il remet son grand manteau sombre, ses bottes souples, sa casquette. Churchill était ridicule avec ses insignes de pilote de la RAF !

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