Max Gallo - 1943-Le souffle de la victoire

Здесь есть возможность читать онлайн «Max Gallo - 1943-Le souffle de la victoire» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: Старинная литература, fra. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

1943-Le souffle de la victoire: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «1943-Le souffle de la victoire»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

1943-Le souffle de la victoire — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «1943-Le souffle de la victoire», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

« Parler seul à Hitler, ça, c’est une idée ! Nous ne nous sommes jamais vus en tête à tête ces derniers temps ! Si vous pensez que ça m’amuse ce sacré métier. »

Emma Goering avait mis sa main sur la bouche de son mari.

« N’en parlons plus, tout finira par s’arranger ! »

Hitler ne veut plus entendre ces rapports. Il s’abandonne aux prescriptions du docteur Morell, il écoute les prophéties de son astrologue, le docteur Wulf.

Il répète à ses maréchaux et généraux qu’il faut résister à tout prix parce que « l’espace c’est du temps » ; et qu’il faut gagner du temps, imposer aux ennemis des batailles si dures qu’ils se décourageront, que la coalition des Alliés sera détruite, éclatera, victime de ses tensions.

Mais c’est déjà l’hiver en Russie, le sol gèle puis se transforme pour quelques heures en un océan de boue, avant de durcir à nouveau.

La Wehrmacht manque d’essence, de tanks, de munitions. Les moteurs poussés à bout tombent en panne.

La retraite se déroule sous un ciel bas.

Consigne est donnée de tout dévaster, de détruire tous les villages, afin que les Russes ne trouvent aucun abri. Et aucune aide puisqu’on tue les hommes, le froid se chargeant d’abattre les femmes, les vieux, les enfants.

Et bientôt, ce sera le plein, l’atroce hiver.

Un officier d’artillerie, le commandant Gustav Krentz, écrit :

« Vers la fin du mois de novembre, nous touchâmes enfin quelques renforts, de nouveaux canons d’assaut, la valeur d’un groupe. Comme personnel, à peu près uniquement des gosses sortis de caserne avec une poignée d’officiers et de sous-officiers arrivent d’Italie. Ils ne se plaignaient pas du froid ; ils entretenaient des feux, le jour aussi bien que la nuit ; et pour avoir du bois, ils démolissaient des hangars qui auraient pu être précieux. Comme je leur en faisais l’observation, l’un d’eux me répondit que la température était descendue ce jour-là à 10 au-dessous de zéro, ce qui était quand même une situation anormale. Je lui dis que bientôt il s’estimerait heureux quand le thermomètre marquerait non pas 10 mais 25 au-dessous de zéro, et qu’il devrait s’attendre à avoir moins 40 en janvier. Du coup, le pauvre s’effondra et se mit à sangloter… »

Hitler n’entend pas ces sanglots d’angoisse et de désespoir. Il n’écoute même plus ceux de ses généraux en qui il a confiance.

Guderian, un jour de décembre 1943, déjeune en tête à tête avec Hitler :

« Autour d’une petite table ronde, dans une pièce assez sombre, raconte-t-il. Nous étions seuls… Il n’y avait que Biondi, sa chienne alsacienne. Hitler la nourrissait de temps en temps avec des morceaux de pain sec. Linge, le valet qui nous servait, allait et venait silencieusement…

« L’occasion rare se présentait d’entamer et peut-être de résoudre les questions délicates… »

Guderian propose un recul de 400 à 500 kilomètres en Russie et la création d’un système de défense échelonné en profondeur, sur le territoire polonais.

Hitler répond avec passion, citant des chiffres :

« Je suis, dit-il, le plus grand bâtisseur de fortifications de tous les temps. Et jamais je ne donnerai un ordre de retraite. Haltbefehl au contraire ! »

Il refuse de même la proposition de Guderian – inspecteur général – de nommer un général en chef pour commander à l’Est. Hitler se dérobe, n’avoue pas qu’il n’a aucune confiance dans un « généralissime », quel qu’il soit.

Quant à Guderian, il ne précise pas au Führer qu’il a déjà évoqué cette question avec Goebbels, Himmler, Jodl, et que tous l’ont écouté sans donner leur sentiment. Goebbels ayant été le plus favorable, Himmler, resté silencieux, fut « impénétrable et fuyant ». Quant à Jodl, il a dit : « Connaissez-vous un meilleur commandant en chef qu’Adolf Hitler ? »

Comment Guderian pourrait-il répondre à cette question, alors qu’il considère – et cela depuis mai-juin 1940 – que Hitler est incompétent, et que sa conduite de la guerre est désastreuse ?

Mais dire la vérité équivaudrait à un suicide, et Guderian est d’autant moins enclin à révéler sa pensée qu’il est convaincu que les armées allemandes, fussent-elles commandées par un fou et un incapable, doivent continuer à se battre.

Ce point de vue est partagé par la plupart des officiers et des soldats.

« Il n’est tout de même pas possible, dit l’un d’eux, à l’automne 1943, que ce soient les Juifs qui gagnent et qui gouvernent. »

Un autre écrit :

« Si l’Allemagne est vaincue, les Juifs s’abattront sur nous et extermineront tout ce qui est allemand, il y aura un massacre cruel et terrible. »

Ceux qui ont assisté aux massacres accomplis par les Einsatzgruppen, ceux qui en ont été les acteurs et les complices, craignent une vengeance à la mesure des meurtres commis par la Wehrmacht et les unités vouées à ces tâches criminelles.

Il faut donc se battre pour préserver l’Allemagne du châtiment et du judéo-bolchevisme.

En 1943, le général Henrici, qui commence à craindre que l’Allemagne ne perde la guerre, écrit :

« Il ne doit pas y avoir de défaite dans cette guerre, car ce qui la suivrait n’est même pas pensable. L’Allemagne sombrerait et nous avec. »

Mais la situation de l’Allemagne, en cette fin d’année 1943, est désastreuse.

Sur le front de l’Est, les deux tiers des territoires occupés au cours des deux années précédentes ont été libérés.

Les Russes traversent le Dniepr. Kiev tombe le 6 novembre 1943. Le bassin industriel du Donetz est perdu, les Allemands évacuent la Crimée.

Les armées soviétiques du sud approchent des frontières polonaise et roumaine.

Cette année 1943 est bien celle du « grand tournant », car les Allemands perdent aussi la bataille de l’Atlantique.

Les Anglais ont équipé de radars leurs avions et leurs bâtiments de surface. Les sous-marins allemands, les U-Boote, sont repérés et détruits. Au cours des quatre derniers mois de 1943, ils coulent 67 bâtiments alliés, mais au prix de la perte de 64 sous-marins.

Hitler refuse de prendre en compte cette situation.

« Il n’est pas question, hurle-t-il, d’un ralentissement de la guerre sous-marine. L’Atlantique est ma première ligne de défense à l’Ouest. »

L’amiral Dönitz, spécialiste de la guerre sous-marine, retire de sa propre autorité les sous-marins de l’Atlantique Nord.

Le 12 novembre 1943, il écrit dans son Journal , après avoir subi la colère du Führer :

« L’ennemi a tous les atouts en main. Il couvre tous les secteurs avec des patrouilles aériennes à longue portée et emploie des méthodes de détection contre lesquelles nous n’avons pas encore de parade… L’ennemi connaît tous nos secrets et nous ne connaissons aucun des siens. »

Les Allemands ignorent cette réalité. Ils croient toujours à l’efficacité héroïque des U-Boote.

Mais dans cette fin d’année 1943, ils comprennent que la Luftwaffe, les batteries antiaériennes de la DCA sont impuissantes.

Ils découvrent qu’ils n’ont connu jusqu’alors que le purgatoire, que les bombardements de nuit et de jour vont plonger les villes allemandes dans les flammes de l’enfer.

Goering, Reichmarschall, avait déclaré en 1940 qu’il changerait son nom en Meier si une seule bombe ennemie tombait sur le Reich.

Or ce sont des milliers de bombes incendiaires à retardement à fragmentation - фото 48

Or ce sont des milliers de bombes incendiaires, à retardement, à fragmentation, qui brûlent et font exploser les quartiers de Berlin, de Cologne, de Munich, de toutes les villes allemandes.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «1943-Le souffle de la victoire»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «1943-Le souffle de la victoire» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «1943-Le souffle de la victoire»

Обсуждение, отзывы о книге «1943-Le souffle de la victoire» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x