Max Gallo - Aux armes, citoyens!
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Et de plus, le programme politique du Directoire, cette façon d’être au-dessus des factions, de frapper royalistes et anarchistes, lui convient.
Chaque jour il voit Barras, Carnot, les autres Directeurs. Il leur soumet le plan de campagne qu’il a élaboré pour l’armée d’Italie, ce pays où les trésors s’accumulent dans les palais. On peut y rafler des millions indispensables au Directoire.
Il sent que les Directeurs hésitent, que les députés proches des royalistes détestent et craignent en lui le général Vendémiaire.
« J’ai peine à croire que vous fassiez la faute de le nommer à la tête de l’armée d’Italie, écrit, à Reubell, Dupont de Nemours, membre du Conseil des Anciens.
« Ne savez-vous pas ce que c’est que ces Corses ? Ils ont tous leur fortune à faire. »
Mais Bonaparte a donné des gages, le 13 vendémiaire, puis en agissant avec célérité pour fermer le club du Panthéon.
Et il y a cette relation avec Joséphine, qui rassure Barras, cet amour naïf, cette vraie passion même que voue à la créole rouée ce Corse maigre et résolu.
Le 12 ventôse an IV (2 mars 1796), il est nommé général en chef de l’armée d’Italie, avec Alexandre Berthier comme chef d’état-major.
Le 19 mars (29 ventôse an IV), à dix heures du soir, avec un retard de près d’une heure tant il a été pris par ses tâches militaires, la préparation de son départ, Bonaparte épouse à la mairie de la rue d’Antin Joséphine de Beauharnais, mère de deux enfants – Eugène et Hortense. Tallien et Barras sont leurs témoins.
Il sait qu’on murmure qu’il a accepté ce mariage pour débarrasser Barras d’une vieille maîtresse, et obtenir en contrepartie le commandement de l’armée d’Italie.
Mais il suffit de voir Bonaparte regarder l’élégante créole, pour savoir que ce n’est là que calomnie.
Bonaparte est follement épris. Bonaparte désire follement ce commandement.
Le 11 mars 1796 (21 ventôse an IV), il quitte Paris pour Nice.
Dans la voiture de poste, Bonaparte relit les instructions que le Directoire lui a fait remettre.
Elles sont brutales et claires.
« Faire subsister l’armée d’Italie dans et par les pays ennemis… lever de fortes contributions… »
En somme, prendre tout ce que l’on peut aux Italiens, arracher par la force tout ce que l’on veut, et avec le butin nourrir, payer, armer les soldats, et remplir les caisses du Directoire !
Soit. Telle est la guerre. Tel est le pouvoir des armes.
C’est désormais cela, la guerre révolutionnaire. Elle brise les Constitutions et elle pille.
Il va le dire à ces soldats qu’il rassemble dès son arrivée à Nice et qu’il découvre dépenaillés, indisciplinés, affamés.
« Soldats, lance-t-il, vous êtes nus, mal nourris, le gouvernement vous doit beaucoup, il ne peut rien vous donner… Je veux vous conduire dans les plus fertiles plaines du monde. De riches provinces, de grandes villes seront en votre pouvoir. Vous y trouverez honneur, gloire et richesse. »
Il adresse aussi une proclamation aux patriotes italiens :
« Le peuple français a pris les armes pour la liberté. Le peuple français chérit et estime les nations libres. La Hollande est libre et la Hollande fut conquise… »
La campagne d’Italie peut commencer, ce 2 avril 1796 (13 germinal an IV).
« Hannibal a passé les Alpes, dit Bonaparte. Nous allons les contourner. »
C’est parole de conquérant.
24.
Bonaparte conquérant de l’Italie ?
Les Directeurs s’en félicitent. Ils sont étonnés par les succès de ce général d’à peine vingt-sept ans qui s’est imposé à ces « vieux généraux », une dizaine d’années de plus que lui, et qui sont déjà couturés de batailles, et dont les noms – Masséna, Augereau – ont été illuminés par la gloire.
Mais il a suffi de dix jours et trois batailles – Montenotte, Millesimo, Mondovi – pour que Bonaparte, franchissant les cols des montagnes alpines qui séparent la côte méditerranéenne du Piémont, s’ouvre la route de Turin.
Les Directeurs lisent les rapports du commissaire à l’armée d’Italie, Saliceti, que Bonaparte connaît bien. Ce Saliceti qui l’a fait arrêter comme robespierriste, après le 9 Thermidor, mais Bonaparte ne veut pas se souvenir de cet épisode. Et Saliceti ne tarit pas d’éloges sur ce général qui a su reprendre en main vingt-cinq mille hommes indisciplinés.
« Le général en chef, a dicté Bonaparte à Berthier, son chef d’état-major, voit avec horreur le pillage affreux auquel se livrent des hommes pervers… On arrachera l’uniforme de ces hommes. Ils seront flétris dans l’opinion de leurs concitoyens comme des lâches. »
Et il s’est montré d’un courage exemplaire en s’élançant sous la mitraille, sur le pont de Lodi, entraînant ses hommes qui l’ont acclamé, ont dit de lui qu’il avait le courage d’un « petit caporal »…
Il a le sens du verbe, et ses proclamations exaltent les Parisiens quand les journaux les publient.
« Soldats, s’est-il écrié, vous avez en quinze jours remporté six victoires, pris vingt et un drapeaux, cinquante-cinq pièces de canon, plusieurs places fortes, conquis la plus riche partie du Piémont. Dénués de tout, vous avez suppléé à tout, vous avez gagné des batailles sans canons, passé des rivières sans pont, fait des marches forcées sans souliers, bivouaqué sans eau-de-vie et souvent sans pain. »
Les Directeurs se félicitent de ses propos.
L’armée est la seule force qui leur permet de frapper les factions royaliste et anarchiste. Et il leur semble que Bonaparte est fidèle à la République. Il est ici le général Vendémiaire et celui qui a fait fermer le club du Panthéon.
Ne dit-il pas à ses soldats :
« Les phalanges républicaines, les soldats de la liberté étaient seuls capables de souffrir ce que vous avez souffert. Grâces vous en soient rendues, soldats ! »
Et pourtant, Carnot s’interroge quand il lit la conclusion de la harangue de Bonaparte :
« Mais, soldats, vous n’avez rien fait, puisqu’il vous reste encore à faire ! »
Cependant, Bonaparte annonce dans toutes ses lettres qu’il envoie des millions à Paris. Et cela suffit à étouffer les inquiétudes des Directeurs.
On l’invite même à piller davantage.
Les Directeurs lui écrivent :
« Ne pourrait-on enlever les trésors immenses que la superstition a amassés dans les couvents depuis quinze siècles ? On les évalue à dix millions de livres sterling. Vous ferez une opération financière la plus admirable et qui ne fera tort qu’à quelques moines. »
Et l’or et les œuvres d’art affluent au palais du Luxembourg.
« Vous êtes le héros de la France entière », lui répètent les Directeurs.
Et ils multiplient les éloges :
« Vous avez la confiance du Directoire. Les services que vous rendez tous les jours vous y donnent les droits. Les sommes considérables que la République doit à vos victoires prouvent que vous vous occupez tout à la fois de la gloire et des intérêts de la patrie. »
Ils approuvent que Bonaparte s’adresse aux patriotes italiens :
« Peuple d’Italie, l’armée française vient briser vos chaînes : le peuple français est l’ami de tous les peuples, venez au-devant de lui. »
Et ces patriotes, ceux-là que Buonarroti avait rassemblés à Oneglia au temps où Bonaparte n’était que le général d’artillerie de l’armée d’Italie, proclament la République.
Mais Bonaparte devance les inquiétudes des Directeurs en abandonnant ces patriotes dès lors qu’il peut signer un armistice avec le roi du Piémont.
La royauté est maintenue, le souverain cède la Savoie et Nice à la France, et verse une indemnité de guerre de trois millions.
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