Albert Robida - Les assiégés de Compiègne 1430
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- Название:Les assiégés de Compiègne 1430
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Les assiégés de Compiègne 1430: краткое содержание, описание и аннотация
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— Et moi donc! cria d'une voix indignée la servante Martinotte qui avait suivi Guillemette et sanglotait à genoux de l'autre côté du cadavre, je le jure bien aussi, qu'il est innocent, le pauvre agneau. Lâchez-le tout de suite, tas de monstres, ou je vais vous arracher les yeux à tous!…
— Et pourquoi l'aurais-je tué? s'écria Jehan profitant de l'hésitation de la foule, pourquoi?
[Illustration: — Lâchez-le, il est innocent!]
— Pour voler l'or qu'il rapportait à la garnison, hurla Rongemaille les yeux hors de la tête, et s'efforçant de tirer sur la corde, à la potence, le gueux!
Au même instant, une détonation retentit. C'était une bombarde anglaise, de l'autre côté de l'Oise, qui tirait sur la ville. Quelque chose passa dans l'air avec un sifflement strident, il y eut un fracas de pierres tombant sur le pavé, au milieu des cris d'épouvante de la foule.
Le boulet venait de fracasser une gargouille de Saint-Corneille, juste celle dont la tête était à la ressemblance de l'usurier Rongemaille, et avec elle la balustrade où l'on avait passé la corde pour pendre Jehan des Torgnoles.
Jehan à demi suspendu tomba à terre, lâché par ceux qui le tenaient. Les plus furieux s'écartèrent vivement sous les fragments de pierres qui pleuvaient.
Jehan poussa un cri de triomphe.
— Je vais vous le montrer, le traître, l'assassin! Vous voyez bien que je suis innocent, que je n'ai pas commis le crime, vous voyez bien, la bombarde anglaise elle-même a proclamé mon innocence, et elle a montré le coupable… A moi, braves gens, à moi, accourez, le traître, je vous le livre, le voici!
[Illustration: Le boulet fracassait la gargouille.]
Et, traînant la corde toujours attachée à son cou, bousculant bourgeois et soldats, Jehan sauta à la gorge de Rongemaille terrifié.
— L'assassin, c'est lui! Croyez-moi, braves gens! c'est lui! lui!… J'y suis maintenant, je comprends tout!… l'homme entré devant moi par le rempart c'était maître Bonvarlet, c'est lui que j'ai suivi jusqu'ici et que j'attendais sous le portail… Celui qui l'a assassiné, c'est Rongemaille… Le traître qui est dans Compiègne et dont j'ai entendu le chef des routiers parler, le traître qui doit livrer la ville aux Anglais, c'est Rongemaille!… Voyez comme il tremble! Assassin, tu avoues! A moi! à nous! tenez-le! mais tenez-le donc!
Rongemaille et Jehan avaient roulé à terre, hagards tous les deux, Rongemaille de terreur, Jehan hors de lui par la fureur et par la douleur que lui causait son épaule. De plus la corde qu'on lui avait passée au cou le serrait toujours, il se trouvait à demi étranglé, et Rongemaille cherchait à lui enfoncer sa dague dans la poitrine, la dague qui avait tué Bonvarlet. Enfin, d'un effort violent, Rongemaille se dégagea et bondit en arrière, renversant quelques bourgeois. Sa porte derrière lui était ouverte, il se jeta dans sa maison et on l'entendit tout de suite qui barricadait l'huis aux montants solides.
[Illustration: — L'assassin, c'est lui!]
Personne ne doutait plus maintenant; les plus acharnés contre Jehan tout à l'heure se montraient les plus indignés et les plus enragés contre Rongemaille.
— Le brigand! le traître! Il ne faut pas le manquer, lui!…-Il a bien une tête d'assassin! Où avions-nous les yeux tout à l'heure? — Pauvre Jehan, qu'allions-nous faire? — Oh, moi, j'ai toujours prédit que le Rongemaille finirait mal!… Hardi! Enfonçons la porte! Portons-le à messire de Flavy!…
Cependant la foule, avec Jehan en tête, se jetait sur la porte de Rongemaille pour l'enfoncer. Elle eût résisté longtemps si des compagnons forgerons ne s'en fussent mêlés avec des haches et des leviers. Aussitôt enfoncée, les assaillants se précipitèrent. Le logis n'était pas grand, on eut bien vite parcouru les chambres du rez-de-chaussée et de l'étage. Personne. Rongemaille avait disparu. Dans une chambre on aperçut quelques pièces d'or par terre sur un parquet fraîchement lavé. On grimpa au grenier, le grenier était vide. Comment Rongemaille pouvait-il avoir disparu? Dans quelle cachette s'était-il jeté? On sondait les murs, on regardait dans le puits, on explorait la cave, profonde comme elles sont dans toutes les vieilles cités et qui pouvait communiquer avec les caves voisines ou même les souterrains de l'abbaye. Rien. Personne! Le misérable Rongemaille semblait s'être littéralement évaporé.
[Illustration: Il barricadait l'huis.]
Pendant que Jehan et quelques hommes fouillaient de fond en comble le logis de Rongemaille sans parvenir à mettre la main sur le misérable, le corps du pauvre Bonvarlet était porté dans sa maison sous la tour Beauregard, suivi seulement de quelques amis de l'ymagier, qui s'efforçaient de soutenir Guillemette à moitié évanouie, et la grosse Martinotte suffoquant sous les sanglots.
Jehan aurait voulu rejoindre les deux pauvres femmes pour pleurer avec elles, mais il avait d'autres devoirs, il devait rendre compte au gouverneur de ce qu'il avait vu et entendu en essayant de sauver le messager, et l'avertir de la trahison préparée pour livrer la ville. Guillaume de Flavy connaissait déjà la fin de Bonvarlet. Comme il accourait pour recevoir la troupe de secours amenée par Jehanne d'Arc, La Hire et Xaintrailles, on lui avait appris la funèbre découverte faite sous le porche de Saint-Corneille, mais il croyait que la foule avait immédiatement fait justice du meurtrier pris sur le fait.
[Illustration: Des compagnons forgerons s'en mêlèrent.]
La petite troupe, hommes d'armes et piétons, se reposait de sa marche de nuit; les chevaux dans les écuries des hôtelleries, aux approches du pont, recevaient bonne provende; les hommes, dans un vaste enclos, débris de l'ancien palais de Charles le Chauve, au-dessous de la vieille tour Beauregard, étaient fêtés joyeusement par les Compiégnois; ils arrosaient du vin guilleret des coteaux de l'Oise, cru dédaigné aujourd'hui, un repas suffisamment plantureux pour un festin d'assiégés, et se préparaient pour le combat prochain.
Pendant ce temps, le gouverneur s'en allait avec les chefs faire le tour des remparts, pour reconnaître la force de la ville et les positions de l'ennemi sur les coteaux de la rive droite de l'Oise.
Les défenses étaient encore bonnes, malgré les dégâts des sièges précédents; Compiègne, depuis moins de douze ans seulement, avait été pris et repris cinq ou six fois, par les Bourguignons, par les troupes royales, ou par les Anglais qui l'avaient conservé de 1423 à 1429, mais grâce aux réparations et renforcements on avait une enceinte de murs solides, des tours nombreuses suffisamment rapprochées l'une de l'autre, avec quatre portes et deux poternes.
[Illustration: Repos et rafraîchissements avant la bataille.]
L'ennemi ne menaçait encore que la partie du rempart baignée par la rivière d'Oise. Il occupait, en face du pont, à deux portées d'arbalète le village de Margny, et plus loin à droite et à gauche, ceux de Clairoix et de Venette.
Face à l'ennemi, le pont chargé de maisons et de moulins sur un côté de ses piles, était défendu par de bonnes tourelles appuyées à la massive tour Beauregard et par une grosse bastille extérieure sur la rive droite, entourée elle-même d'un fossé.
Les derniers préparatifs de la sortie s'achevaient, les hommes de la garnison étaient rassemblés, des soldats garnissaient toutes les défenses de la tête de pont, des bateaux couverts de solides pavois étaient amenés, pour recevoir des archers chargés de garder la rivière et de soutenir au retour les hommes de la sortie.
Ainsi, massés tout près de l'ennemi, n'ayant plus que le pont à traverser pour se précipiter sur lui, ils attendaient avec confiance l'instant où Jehanne, la bannière royale à la main, viendrait se mettre à leur tête.
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